Quand changer est plus qu un choix

Est il possible de changer ?

Beaucoup de personnes pensent qu’elles ne peuvent pas changer ce qu’elles sont.
Comme si elles étaient sous l’emprise d’une force supérieure un brin mystique et face à laquelle toute résistance serait vaine.

Changer demande du temps !?

C’est encore une fausse croyance !

Imaginons que vous soyez un fumeur invétéré et que je vous demande poliment d’arrêter de fumer. Vous serez sans doute peu enclin à « accéder à ma requête ».

Mais si je vous somme de ne plus toucher à une cigarette en pointant  le canon de mon Magnum 357 sur votre tempe, j’ai le sentiment que fumer ne sera subitement plus l’un de vos vices.
Heureusement (ou pas), je ne dispose d’aucune arme si ce n’est celle de pouvoir vous influencer par mes propos.

Je ne me lasserai jamais de répéter que vous êtes maître de votre destinée.
Le changement n’échappe pas à cette règle.
Pour que vous changiez, il faut d’abord que vous le vouliez !

Changer est immédiat, ce qui peut demander du temps est la décision de changer.

Maintenant que vous comprenez que le plus important est votre volonté, il faut vous donner les moyens de ce changement.

Restez avec moi, je vais vous y aider.

Si la volonté est votre permis de port d’arme, les 2 principes qui suivent sont vos meilleures ressources (NDLR : la NRA ne sponsorise heureusement pas cet article 🙂 )


Les 2 principes du changement

Toutes nos actions et nos intentions sont dictées par deux principes bien connus : la fuite du mal être (« douleur ») et la recherche du bien être (« plaisir »).

La procrastination en est un illustre exemple. Elle consiste à repousser une action nécessaire au profit d’autres actions futiles.
En agissant ainsi, vous manifestez votre volonté d’esquiver la pénibilité d’une tâche au profit de petits plaisirs.
Mais il arrive un moment où l’inaction (ou l’action futile) devient plus pénible que l’action indispensable. C’est à ce moment que vous cessez de procrastiner et faite ce que vous avez à faire.

Bien souvent le refus de changer masque une peur.
C’est la peur d’éprouver un mal être (ou douleur) plus important encore que celui que vous vivez.
Vous préférez alors vous accommoder de votre « confort » actuel qui, après tout reste une source de plaisir aussi minime soit-elle.
Quel triste compromis !

La solution pour changer apparaît donc simple. Il s’agit :

  • d’une part d‘associer un mal être (ou douleur) intense à la situation actuelle,
  • d’autre part de relier un plaisir très intense à la situation de changement à laquelle vous aspirez.

Voilà pourquoi il est important d’avoir une vision très claire de la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Et il est aussi indispensable sinon davantage de savoir ce que vous voulez. Définissez quelles sont vos attentes.

Par exemple si vous voulez arrêter de fumer, associez un maximum de représentations négatives à votre situation de fumeur. Visualisez les méfaits du tabac sur votre santé, sur votre humeur.
Imaginez ensuite votre nouvelle vie de non-fumeur : vous êtes en bonne santé, vous êtes d’humeur joyeuse, votre entourage vous soutient, vous réalisez des économies substantielles, ..etc.

Prenez le temps au quotidien d’identifier les principes de « recherche du bien être » – « fuite du mal être » qui entrent en jeu.
Soit vous comprenez ces principes et contrôlez alors votre vie, soit vous laissez les évènements de la vie vous contrôler.

Faites-vous telle ou telle action pour éviter le risque de souffrir ou dans l’espoir d’en tirer un quelconque plaisir ? En comprenant le fonctionnement de ces mécanismes en vous, vous pourrez développez la bonne stratégie !
Vous maîtriserez alors les leviers qui accompagneront le changement nécessaire vers votre nouvelle vie.

Olivier Prize

(crédit photo : stephanie dinnocenzo)

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