Vous avec commencé par appliquer les conseils pour bien réagir face à un problème.
Croyez moi, vous avez fait le plus dur. Accepter les faits n’est pas chose facile.
Si vous avez pris l’habitude de les ressasser, vous en libérez vous demandera de la discipline.
La solution est à chercher dans le moment présent
Commencez par identifier toutes les fois où vous semblez vous déconnecter de la réalité. Notez tous ces moments où vous ruminez.
Non, ne vous flagellez pas 🙂
Reconnaissez simplement ces évènements pour ce qu’ils sont.
Vos « démons du passé » mènent une tentative désespérée pour reprendre le dessus.
Le simple fait de prendre conscience de ce phénomène suffit pour les chasser. Et cela vous indique aussi que vous êtes bien dans le moment présent.
Plus vous le réaliserez, plus souvent vous le serez.
Et plus vous êtes dans l’instant, plus fort vous serez face au problème.
Ce n’est d’ailleurs un « problème » que parce que vous l’interprétez ainsi.
Un problème ?… non un défi
Un problème est une formidable opportunité.
Une vie sans épreuve serait une vie sans aucune saveur. Ces « problèmes » ou plutôt opportunités sont des tests qui nous font grandir.
Telle une course d’obstacles, chaque challenge est un pas de plus vers la maturité. Appréciez à l’avance le défi qui vous est présenté.
Quand je vois un problème inévitable se profiler, il m’arrive souvent de sourire.
Et je ne suis pas masochiste.
J’anticipe simplement la perspective de pouvoir apprendre de cette nouvelle expérience.
Maintenant que vous êtes parés émotionnellement, voyons comment ré-agir.
Et maintenant, agissez
Ok vous ne vous attendiez pas à ce que ce problème défi vous tombe dessus. La donne a changé.
Vous l’acceptez, c’est bien. Vous vous adaptez c’est mieux.
La question que vous devez maintenant vous poser :
A partir de la situation actuelle, qu’est ce que je veux réellement ?
Si vous répondez de manière compulsive « je veux résoudre mon problème », je vous invite à recommencer la lecture de cet article sinon… je me fâche 🙂
Le simple fait de vous poser la question sur ce que vous voulez va vous donner de nouvelles perspectives.
Vous allez pouvoir découvrir et considérer un nouveau champ de possibilités. Surtout prenez le temps d’écrire sur une feuille de papier les réponses qui vous viennent à l’esprit.
Si toutefois, vous étiez en panne d’inspiration, il existe une arme secrète.
Les « trois solutions par défaut » pour gérer un problème
Face à une situation problématique, les trois solutions de base sont : l’accepter, la changer, la quitter.
Prenons l’exemple d’un épineux problème de voisinage. Il s’agit d’une expérience vécue.
Vous vivez paisiblement dans une copropriété idyllique. Quand, horreur, de nouveaux voisins viennent vous rendre la vie impossible de jour comme de nuit.
Cette situation finit par avoir de lourdes conséquences sur votre existence et ne peut plus durer.
Passée la tentation de vous apitoyer sur votre sort, vous décidez de gérer le problème. Vos « trois possibilités par défaut » sont de :
- l’accepter
Vos voisins bruyants vous insupportent. Pouvez-vous vous résoudre à surmonter ces désagréments ?
J’ai testé les boules quiès, la méditation et d’autres méthodes. Cela ne m’a pas réussi
- la changer
De quelle manière pouvez-vous faire cesser cette gêne ?
J’ai entrepris la médiation courtoise, les procédures juridiques et même la manière forte. Cela ne m’a pas plus réussi.
- la quitter
Quelle alternative envisager pour échapper à ces incivilités ?
Cette solution m’est en fait apparue comme évidente quand je me suis demandé ce que je voulais vraiment.
Ce n’était pas avoir le dernier mot ni me faire respecter. Ce que je voulais vraiment c’était : la paix et la tranquillité dans mon cadre de vie. Le déménagement s’est alors imposé.
Quand je repense à cette expérience, j’éprouve une grande satisfaction.
Elle m’a permis de définir les critères du confort de vie dans lequel je souhaitais évoluer. Et j’ai fini par concrétiser la solution que je recherchais.
Sans cette mésaventure, je n’aurai jamais pu réaliser cela.
A présent, lorsqu’un « problème » se présente à vous, souriez.
Car il n’y a pas de problème, simplement des solutions à expérimenter 😉
Olivier Prize
(crédit photo : mad_airbrush)
Oui enfin le coup de sourire quand une situation épineuse se profile à l’horizon c’est un peu gros tout de même, tant que tu n’as pas trouvé de solution tu restes dans l’angoisse de ne pas parvenir à en trouver une, dans l’exemple que tu cites tu as fini par déménager, c’est pas la solution la plus simple et pour en arriver là tu as pas du beaucoup sourire 😉
Merci Aurélien pour ton commentaire.
Je travaille beaucoup sur mes émotions.
Si je ressens une émotion quelle qu’elle soit, je me demande systématiquement qu’est ce qu’il y a d’excitant à ressentir cette émotion. Je développe alors une émotion (positive) par dessus une autre.
A tester, déstabilisation de son entourage garantie 😉
Pour mon histoire de déménagement, c’était la meilleure solution pour préserver mon bien-être et j’y ai gagné au change en plus.
Il existe toujours une solution à
un problèmeune opportunité qui se présente à nous 🙂« La solution est à chercher dans le moment présent » :
mais oui bien sur
mais tu ne dis pas comment faire!
« Notez tous ces moments où vous ruminez.
Non, ne vous flagellez pas 🙂
Reconnaissez simplement ces évènements pour ce qu’ils sont. »
mais oui, mais comment faire??
je me répète mais il ne suffit pas d’avoir un peu de volonté pour changer sa perception des évènements, sinon il n’y aurait plus de dépressifs, ni de stressés et le nombre de ces deux pathologies ne fait qu’augmenter!
la méditation de pleine conscience permet de s’entrainer à vivre l’instant présent sans jugement. C’est un exercice. Il ne semble à personne absurde de passer des heures dans une salle de gym ou a courir pour être en meilleure forme. La méditation (entrainement de l’esprit à la pleine conscience)se développera très certainement.
L’article Gérer les problèmes (1ère partie) explicite justement cette recherche de solution dans le moment présent 😉
Je consacrerai d’autres articles sur ce sujet qui comme tu le soulignes est de plus en plus d’actualité.
Il ne faut pas sous-estimer la force de sa volonté. Si elle est canalisée avec les bonnes actions, rien ou presque est impossible 8)
Bonjour,
Je viens de tomber tout juste aujourd’hui sur votre site qui est très intéressant.
Je m’intéresse depuis peu à la « gestion consciente de mes émotions ».
J’ai déjà appliqué quelques conseils trouvés sur d’autres sites de développement personnel, et j’ai commencé à pratiquer la méditation.
Des résultats géniaux sont apparus en peu de temps, j’en redemande 🙂
Ceci m’emmène à vous poser la question suivante, qui porte sur un de vos commentaires précédents, je me permets de citer :
« Je travaille beaucoup sur mes émotions.
Si je ressens une émotion quelle qu’elle soit, je me demande systématiquement qu’est ce qu’il y a d’excitant à ressentir cette émotion. Je développe alors une émotion (positive) par dessus une autre.
A tester, déstabilisation de son entourage garantie »
Que voulez vous dire par « excitant » ? Est-ce que vous voulez parler de l’excitation due aux futures solutions que me suggèrent ces émotions ?
Pouvez vous nous donner un exemple concret et applicable dans une situation d’anxiété, de colère ? Cela nous permettrait peut être de mieux comprendre le bon automatisme à suivre afin de tirer profit de chaque situation.
Merci pour votre travail, c’est plaisant de vous lire.
Salut Dorian,
Je suis fasciné par le fonctionnement de l’être humain et ses émotions.
Lorsque je suis sous le coup de l’anxiété ou de la colère, observer l’enchaînement de mes réactions émotionnelles me plaît.
Et je suis excité à l’idée de savoir de quelle manière je vais reprendre le dessus et ce que je vais en tirer comme enseignement.
Cela demande un peu de recul par rapport à soi et surtout d’être dans « le moment présent ».
Avec l’habitude, ça devient une seconde nature 😉
Hello !
J aime bien les petites grandes phrases …
Solve one problem and a hundred other disappear .
Résouds un problème et une centaine d autres disparaissent .
oui mais là vous fuyez alors que vous étiez bien auparavant, est-ce la bonne solution de fuir ? cela me fait penser au cité ou beaucoup de gens fuient leur appartement car la vie devient insupportable, résultat dans les cités aujourd’hui : communautarisme, drogue, cas sociaux etc …
L’affrontement n’est pas toujours la meilleure solution.
Mon professeur de karaté m’a toujours répété que le meilleur combat est celui qu’on peut éviter.
Laisser son égo prendre le dessus sur son intérêt est une des plus grandes erreurs de l’histoire humaine.
Quand j’ai compris cela, j’ai appris à en tirer un avantage.
Olivier