Dans la 1ère partie des 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais chercher à trouver un travail, Steve Pavlina dresse un constat choquant. La condition du salarié est la pire qui soit.
Son expérience à l’appui, il nous révèle la manière de s’affranchir du travail forcé. Nous devons nous libérer de l’idée d’échanger notre temps contre de l’argent. Il nous incite à produire de la valeur et générer idéalement des revenus passifs petit à petit. Et ce n’est qu’une première raison pour renoncer à jamais à l’idée de trouver un travail.
2. L’expérience limitée
Vous pourriez penser qu’il est important d’avoir un travail pour gagner en expérience. Mais c’est comme affirmer que vous devriez jouer au golf pour gagner de l’expérience dans la pratique du golf.
La vie vous offre de l’expérience, peu importe que vous ayez un travail ou non. Un emploi ne vous donne de l’expérience que dans cet emploi, mais vous gagnez « en expérience » quoique vous fassiez, ce n’est donc absolument pas un vrai avantage. Restez à ne rien faire pendant quelques années, et vous pouvez vous qualifier de méditateur expérimenté, philosophe ou politicien.
Le problème de n’obtenir de l’expérience qu’à partir d’un travail est que vous vous limitez à répéter cette même expérience encore et toujours. Vous apprenez beaucoup au début et stagnez ensuite. Cela vous oblige à vous priver d’autres expériences qui seraient beaucoup plus profitables. Et si vos compétences limitées venaient à devenir obsolète, alors votre expérience n’aurait plus la moindre valeur. En fait, demandez-vous ce que l’expérience que vous accumulez maintenant vaudra dans 20 ou 30 ans. Votre boulot existera-t-il encore alors ?
Prenez ceci en considération. Quelle expérience préféreriez-vous obtenir ? Maîtriser parfaitement un métier bien spécifique – un travail qui ne vous rapporte qu’en échangeant votre temps contre de l’argent – ou savoir profiter d’une abondance financière pour le reste de votre vie sans plus jamais avoir besoin d’un travail ? Je ne sais pas pour vous, mais je préfère cette dernière expérience. Ne vous semble-t-elle pas bien plus utile dans le monde réel ?
3. L’apprivoisement à vie
Avoir un travail est comme être enrôlé dans un programme de domestication humaine. Vous apprenez à être un brave toutou.
Regardez autour de vous. Vraiment regardez. Que voyez-vous ? Est-ce l’environnement d’un être humain libre ? Ou vivez-vous dans une cage pour animaux sous calmants ? Êtes-vous tombé amoureux de la couleur des murs de votre bureau ?
Comment progresse votre dressage ? Votre maître récompense-t-il votre bon comportement ? Subissez-vous des sanctions disciplinaires si vous n’obéissez pas aux ordres de votre maître ?
Est-ce qu’il vous reste la moindre étincelle de libre arbitre ? Ou votre conditionnement vous a-t-il apprivoisé comme un toutou pour le reste de votre vie ?
Les humains ne sont pas faits pour grandir dans une cage. Pauvre petite chose…
4. Trop de bouches à nourrir
Le salaire des employés est le plus taxé de tous. Aux Etats-Unis (NDLR : comme en France) vous pouvez vous attendre à ce que la moitié de votre salaire parte dans les impôts. Le système fiscal est conçu pour dissimuler combien vous payez réellement parce qu’une partie de ces impôts est payée par votre employeur, et l’autre partie est prélevée directement à la source de vos revenus. Mais vous pouvez parier que votre employeur considère tous ces impôts comme faisant partie de votre rémunération, comme toutes les autres compensations que vous pouvez recevoir par ailleurs tels que des avantages. Même la location du bureau que vous occupez est prise en considération, vous devez donc rapporter encore davantage pour en couvrir les frais. Vous pourriez avoir l’impression d’être entretenu par votre direction, mais n’oubliez jamais que vous êtes celui qui paye pour cela.
Une autre fraction de vos revenus va aux grands patrons et aux investisseurs. Cela fait beaucoup de bouches à nourrir.
Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les salariés sont ceux qui payent le plus d’impôts relativement à leur revenu. Après tout, qui a le plus de pouvoir sur le système fiscal ? Les grands patrons d’affaires, les investisseurs ou les employés ?
Vous n’êtes payé qu’une fraction de la valeur réelle que vous générez. Votre vrai salaire est peut-être plus du triple de ce que vous êtes payés, mais pour la plupart vous n’en verrez jamais la couleur. Il va directement dans les poches d’autres personnes.
Quelle généreuse personne vous êtes !
5. Bien trop risqué
Beaucoup de salariés croient qu’avoir un travail est le moyen le plus fiable et le plus sûr de subvenir à leurs besoins.
Imbéciles.
Le conditionnement social est surprenant. Il est si fort qu’il parvient même à convaincre les gens de l’exact opposé de la vérité.
Est-ce que vous mettre dans la position où une tierce personne peut vous couper toute source de revenus juste par trois mots (« Vous êtes virés ») vous semble une situation garantie et sûr ? Honnêtement, n’avoir qu’une source unique de revenu vous semble-t-il plus sûre que d’en avoir dix ?
L’idée qu’un travail est le moyen le plus sûr de gagner sa vie est simplement stupide.
Vous ne pouvez pas avoir la sécurité si vous n’avez pas le contrôle, et les employés sont ceux qui ont le moins de contrôle. Si vous êtes salarié, alors votre véritable titre professionnel devrait être « parieur professionnel ».
6. Avoir une méchante tête de veau comme maître
Dans le monde de l’entrepreneuriat, quand vous rencontrez un idiot, vous pouvez faire demi-tour et emprunter une autre voie. Au bureau, quand vous rencontrez un idiot vous devez faire demi-tour et dire « désolé patron ».
Saviez-vous que le mot « boss » vient de l’allemand « bass » qui historiquement signifie « maître » ? Une autre signification du mot boss est « vache ou veau ». Et dans beaucoup de jeux vidéo, le boss est le grand méchant que vous devez éliminer à la fin du niveau.
Alors si votre boss est vraiment votre méchante tête de veau, alors qu’est ce que cela fait de vous ? Rien d’autre qu’une bouse parmi le troupeau.
Dans quel merdier êtes-vous ?
7. Mendier de l’argent
Quand vous voulez augmenter vos revenus, devez-vous vous mettre à genou et supplier votre maître pour plus d’argent ? Appréciez-vous de n’avoir que quelques miettes de temps à autre ?
Ou êtes-vous libre de décider combien vous voulez être payé sans avoir besoin de la permission de qui que ce soit exceptée la vôtre ?
Si vous possédez une entreprise et qu’un client vous dit « non », vous n’avez simplement qu’à dire « au suivant ».
Lisez la suite et fin de cet article : 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais chercher à trouver un travail (dernière partie). N’hésitez pas à laissez vos impressions sur ces idées hors normes mais tellement « fraîches ».
Olivier Prize
L’article original est consultable ici
Félicitations vos arguments sont concluants…Beaucoup d’audace et de personnalité….Vous m’enchantez!
Je veux faire fructifier mon potentiel! À suivre!
Super intelligent et créatif! J’adooooooooooooooooore!
Mille fois BRAVOS!
Chaleureusement!
Gaëtane
oh p****n!
je suis bien conditionné moi!…
Il faut que je trouve une valeur à monnayer…en avant vers la liberté!
merci encore
De grandes choses sont crées par des entreprises et leurs salariés. Un entrepreneur individuel ne peut prétendre à construire un TGV, à inventer un vaccin contre une maladie grave, à développer le futur système d’exploitation pour mobiles, etc…
Sans les entreprises nous ne profiterions pas de ses créations qui apportent réellement de la valeur. Cependant, si les entreprises ne partagent pas cette valeur avec leurs salariés, il est normal que ceux ci partent la où ils seront mieux traités. Certains peuvent alors se lancer dans leur propre entreprise et bénéficier de la liberté que vous décrivez dans votre article.
Oui de grandes choses sont crées par les entreprises et leurs salariés mais la critique ne porte pas cependant sur l’entreprise ou les salariés. La critique se fonde sur le système et donc l’esprit (salariat) qu’adopte ces entreprises pour parvenir à leurs fins.
Je porte à l’attention et à la connaissance de toute personne qu’on peut fondé une entreprise en utilisant le système et l’esprit du partenariat.
Je remarque dans les critiques comme celui de « Avantages salariés » sans vouloir offenser qui que ce soit que le salariat est un système traditionnel qui n’est pas fidèle à l’aporie mouvement-changement car il s’accroche à des concepts qui ne répondent plus aux besoins d’une nouvelle économie plus juste et plus équilibrer.
Et je répondrai aussi à l’exemple de la nouvelle forme de système entrepreneuriale exigée par l’économie actuel pour résoudre les crises dans ma réponse à Paul Dagenais.
C’est bien beau dire que le travail n’est qu’une cage à animaux qui nous nuit ou encore que travailler n’est pas une source de revenu sur, mais avez-vous quelque chose d’autre a proposer?
Lire la fin de mon article 😉
Oui Paul, je vous propose d’essayer de voir du côté des entreprises de vente directe sérieuses membre de la FVD ou la Fédération de la Vente Directe ainsi que de la World Fédération of Direct Selling Asociation (WFDSA. L’époque où le travail se faisait uniquement à la vitesse des bras est désormais révolu et ne correspond plus aux attentes d’une économie plus juste. Nous sommes à l’aube du XXIème siècle et comme Bill Gates l’a dit: « la génération futur travaillera désormais à la vitesse de la pensée ».
J’avais déjà l’intuition que tous les abrutis lèche-bottes conditionnés que je croise à l’université ne comprenaient rien, esclaves conditionnés qu’ils sont. Grâce à ton article, je confirme que je fais partie d’une élite qui a le mindset de la victoire.
J’essaye de développer mes systèmes (notamment en trading, mais aussi un site web) pendant les vacances et tout mon temps libre, mais il faut avouer que cette société castratrice me bouffe le plus clair de mon temps.
Mais je sais que j’y arriverai. Excellent article, je te rejoins sur tous tes points, camarade.
Bravo ! enfin un article pas politiquement correct sur le salariat et encore il est gentil, car quand vous avez travaillé pour des patrons voyous (la facon dont ils traitent leur personnel n’est possible que par la crise de l’emploi et le chomage de masse, et encore, tous les employés finissent quand meme par partir)
Neanmoins c’est vrai que dans certains secteurs c’est quasi impossible de se mettre a son compte ou creer son entreprise et partir de peu
C’est ce que j’ai toujours pensé instinctivement, lors de mes études. Ayant le sentiment inconscient, qu’à l’époque où je faisais des stages (obligés par les écoles), je n’apprenais rien, si ce n’était servir l’entreprise, gratuitement le plus souvent. Le dégout est né là.
C’est pour ça qu’en 10 ans depuis mon entrée dans la « vie active », je n’ai été salarié que 4 mois !
La « crise » de 2008 (pas pour le 1% de nantis), m’ayant définitivement convaincu, que les années qui succéderaient, celles où nous sommes plongés actuellement, seraient de pire en pire : toujours plus productifs, de moins en moins rémunérés, de plus en plus taxés, et la santé déclinante des salariés.
Le projet de loi « travail », quel cynisme tout de même, va dans ce sens là.
Je préfère réduire mes dépenses, privilégier les liens d’amitiés sincères, que de m’enferrer dans cet asservissement sans fin… D’ailleurs beaucoup d’emplois salariés dans l’économie actuelle n’apportent rien, quand on pense que des ingénieurs sont payés à rendre des produits obsolètes afin que les gens en consomment davantage, c’est ridicule.
Salutations.