Dans la 2ème partie des 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais chercher à trouver un travail, Steve Pavlina démonte la condition du salarié. Si vous pensiez qu’avoir un travail est un idéal, vous devez commencer à douter. Cette dernière partie est l’électrochoc qui vous réveillera et vous motivera vers la liberté professionnelle.
prisonnier de sa condition de salarié

8. Une vie sociale limitée

Beaucoup de personnes considèrent leur travail comme leur principal vecteur social. Elles ne fréquentent que les personnes travaillant dans leur domaine. De telles relations incestueuses constituent une impasse sociale.

Imaginez une journée type qui se résume à de grandes conversations sur le transfert de la société X au groupe Y, au retard du dernier système d’exploitation de Microsoft et à la dernière livraison de stylos Bic.
Et imaginez maintenant ce que ça serait de pouvoir sortir parler à des inconnus.
Ouh… que ça fait peur ! Mieux vaut rester en sécurité dans son cocon.

Si un de vos collègues esclaves est vendu à un autre maître, perdez-vous alors un ami ? Si vous travaillez dans un environnement essentiellement masculin, devez-vous être condamné à n’avoir aucun contact avec la gente féminine exceptée la réceptionniste ?

Pourquoi ne pas décider par vous-même avec qui vous socialisez au lieu de laisser votre maître décider pour vous ? Croyez-le ou non il y a des endroits sur cette planète où les gens ont la liberté de leurs fréquentations. Et ils sont plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer.

9. Perte de liberté

Apprivoiser un être humain à sa condition de salarié demande beaucoup d’efforts. La première chose que vous avez à faire est de briser toute volonté humaine d’indépendance. Une bonne façon de procéder est d’imposer au salarié un fastidieux règlement intérieur dénué de tout sens. Cela conduit le nouvel employé à être plus obéissant, dans la crainte qu’il puisse être réprimandé à tout moment pour quelque chose d’incompréhensible. Ainsi, le salarié conclura de lui-même qu’il est plus sûr pour lui de simplement obéir aux ordres du maître sans discuter. Fixez quelques contraintes de bureaux pour la bonne mesure, et nous voila avec un esprit asservi fraîchement conditionné.

Partie intégrante de son entraînement de soumission à l’autorité, on apprend au salarié comment s’habiller, parler, se déplacer, etc. On ne peut pas se permettre d’avoir des employés qui  pensent par eux-mêmes n’est ce pas ? Cela serait bien trop risqué.

Ayons pitié de ceux qui amènent une plante à leur bureau alors que c’est contraire à la politique d’entreprise. « Oh non, c’est la fin du monde ! Cindy a un géranium sur son bureau !
Neutralisez la contrevenante ! Renvoyez Cindy pour un nouveau cycle de lobotomie ! »

Les êtres libres pensent que de telles règles sont stupides bien sûr. La seule règle dont ils ont besoin est : « Sois intelligent. Sois bon. Fais ce que tu aimes. Amuse-toi. »

se libérer de sa condition de salarié

10. Être un lâche

Avez-vous remarqué que le salarié a une aptitude infinie à se plaindre de ses problèmes au bureau ? Mais il ne veut pas réellement de solutions. Il veut juste s’épancher et trouver des excuses en rejetant la faute sur les autres. C’est comme si avoir un travail annihilait tout libre arbitre chez les gens. Ils se muent en lâches dénués de personnalité. Si vous ne pouvez pas faire des reproches à votre patron de temps à autres sans craindre d’être viré, c’est que vous n’êtes plus libre. Vous êtes devenu la propriété de votre maître.

Quand vous travaillez entouré de lâches tout au long de la journée, ne pensez-vous pas que cela déteint sur vous ? Bien sûr que oui. Ce n’est qu’une question de temps avant que vous ne sacrifiez les  parts les plus nobles de votre humanité sur l’autel de la peur : d’abord le courage… puis l’honnêteté… ensuite l’honneur et l’intégrité… et finalement votre libre arbitre. Vous vendez votre humanité sans contrepartie si ce n’est une illusion. Et à présent votre plus grande peur est de découvrir la vérité sur ce que vous êtes devenu.

Peu importe ce que vous avez enduré. Il n’est jamais trop tard pour reprendre votre courage à deux mains. Jamais !

Vous voulez toujours un travail ?

Si vous êtes actuellement un employé bien conditionné au comportement irréprochable, il est probable que vous réagissiez sur la défensive aux propos ci-dessus. Cela fait partie du conditionnement. Mais réalisez que si ces propos ne contenaient pas un soupçon de vérité, vous n’auriez pas la moindre réaction émotionnelle. Ce n’est qu’un rappel de ce que vous savez déjà. Vous pouvez nier l’existence de votre cage autant que vous voulez, mais la cage est toujours présente.

Peut-être que cela s’est produit de manière si graduelle que vous ne l’aviez jamais remarqué jusqu’à maintenant… comme un homard qui baigne joyeusement dans un bain chaud.

Si quoique ce soit dans ces propos vous rend malade, c’est un pas dans la bonne direction. La colère est un niveau de conscience supérieur à l’indifférence, c’est donc beaucoup mieux qu’être endormi tout le temps. Toute émotion – même la confusion – est mieux que l’apathie. Si vous travaillez en acceptant vos émotions au lieu de les réprimer, vous parviendrez bientôt à émerger sur le sentier du courage. Et quand cela se produira, vous aurez la volonté de réellement faire quelque chose pour changer votre situation et commencer à vivre comme l’être humain en pleine possession de ses moyens que vous étiez supposé être au lieu du gentil animal de compagnie comme lequel vous avez été dressé.

Heureux sans emploi

Quelle est l’alternative à « avoir un boulot » ? L’alternative est de rester heureux et sans travail toute sa vie et de générer des revenus par d’autres moyens. Réalisez que vous gagnez de l’argent  en offrant de la valeur – non pas du temps – trouvez donc un moyen d’offrir aux autres vos meilleurs atouts et demandez un prix juste en échange. Un des moyens le plus simple et le plus accessible est de débuter sa propre entreprise. Pour toute activité que vous feriez sinon en tant que salarié, trouvez un moyen d’apporter la même valeur directement à ceux qui en bénéficieront le plus. Cela demande un petit peu plus de temps pour se lancer. Mais votre liberté vaut largement l’investissement initial en temps et en énergie. Vous pourrez alors vous jeter vos propres miettes pour changer.

Et bien sûr vous pourrez partager avec d’autres tout ce que vous apprendrez en vous lançant et ainsi produire encore plus de valeur. Ainsi même vos erreurs peuvent être monétisées.

Nombreux mais tous unique
Une des plus grandes peurs auxquelles vous serez confronté sera que vous n’avez peut-être pas de valeur réelle à offrir aux autres. Peut-être qu’être un salarié et être payé en temps de travail est ce que vous pouvez faire de mieux. Peut-être que vous ne valez pas tant que ça. Cette façon de penser fait juste partie de votre conditionnement. Elle n’a absolument pas le moindre sens. Dès que vous commencerez à rejeter un tel lavage de cerveau, vous découvrirez bientôt que vous avez l’aptitude à apporter une énorme valeur aux autres et que les gens apprécieront de vous payer pour cela. Il n’y a qu’une seule chose qui vous empêche de voir cette vérité – la peur.

Tout ce dont vous avez besoin est le courage d’être vous-même. Votre véritable valeur est enracinée dans qui vous êtes, pas ce que vous faites. La seule chose que vous avez réellement besoin de faire est d’exprimer votre véritable vous au monde. On vous a inventé toute sorte de mensonges pour vous faire croire que vous ne pouviez pas le faire. Mais vous ne connaîtrez jamais le vrai bonheur et l’accomplissement jusqu’à ce que vous rassembliez votre courage pour le faire malgré tout.

La prochaine fois que quelqu’un vous dit, « trouve un travail », je propose que vous ne lui témoigniez que du mépris.

Vous savez déjà au plus profond de vous qu’avoir un boulot n’est pas ce que vous voulez. Ne laissez donc personne essayer de vous dire le contraire. Apprenez à faire confiance à votre sagesse intérieure, même si le monde entier vous dit que vous avez tort et êtes fou d’agir ainsi. Dans quelques années, avec le recul vous réaliserez qu’il s’agissait d’une des meilleures décisions que vous ayez prises.

Dernières pensées

Bien que je ne recommande pas à toute le monde de commencer une activité en ligne, pour beaucoup de personnes c’est une des meilleures façons de générer un revenu sans travail. Cela a fonctionné d’une belle et presque insolente manière pour moi.

Steve Pavlina adapté par Olivier Prize

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