Dans la 2ème partie des 10 raisons pour lesquelles vous ne devriez jamais chercher à trouver un travail, Steve Pavlina démonte la condition du salarié. Si vous pensiez qu’avoir un travail est un idéal, vous devez commencer à douter. Cette dernière partie est l’électrochoc qui vous réveillera et vous motivera vers la liberté professionnelle.
8. Une vie sociale limitée
Beaucoup de personnes considèrent leur travail comme leur principal vecteur social. Elles ne fréquentent que les personnes travaillant dans leur domaine. De telles relations incestueuses constituent une impasse sociale.
Imaginez une journée type qui se résume à de grandes conversations sur le transfert de la société X au groupe Y, au retard du dernier système d’exploitation de Microsoft et à la dernière livraison de stylos Bic.
Et imaginez maintenant ce que ça serait de pouvoir sortir parler à des inconnus.
Ouh… que ça fait peur ! Mieux vaut rester en sécurité dans son cocon.
Si un de vos collègues esclaves est vendu à un autre maître, perdez-vous alors un ami ? Si vous travaillez dans un environnement essentiellement masculin, devez-vous être condamné à n’avoir aucun contact avec la gente féminine exceptée la réceptionniste ?
Pourquoi ne pas décider par vous-même avec qui vous socialisez au lieu de laisser votre maître décider pour vous ? Croyez-le ou non il y a des endroits sur cette planète où les gens ont la liberté de leurs fréquentations. Et ils sont plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer.
9. Perte de liberté
Apprivoiser un être humain à sa condition de salarié demande beaucoup d’efforts. La première chose que vous avez à faire est de briser toute volonté humaine d’indépendance. Une bonne façon de procéder est d’imposer au salarié un fastidieux règlement intérieur dénué de tout sens. Cela conduit le nouvel employé à être plus obéissant, dans la crainte qu’il puisse être réprimandé à tout moment pour quelque chose d’incompréhensible. Ainsi, le salarié conclura de lui-même qu’il est plus sûr pour lui de simplement obéir aux ordres du maître sans discuter. Fixez quelques contraintes de bureaux pour la bonne mesure, et nous voila avec un esprit asservi fraîchement conditionné.
Partie intégrante de son entraînement de soumission à l’autorité, on apprend au salarié comment s’habiller, parler, se déplacer, etc. On ne peut pas se permettre d’avoir des employés qui pensent par eux-mêmes n’est ce pas ? Cela serait bien trop risqué.
Ayons pitié de ceux qui amènent une plante à leur bureau alors que c’est contraire à la politique d’entreprise. « Oh non, c’est la fin du monde ! Cindy a un géranium sur son bureau !
Neutralisez la contrevenante ! Renvoyez Cindy pour un nouveau cycle de lobotomie ! »
Les êtres libres pensent que de telles règles sont stupides bien sûr. La seule règle dont ils ont besoin est : « Sois intelligent. Sois bon. Fais ce que tu aimes. Amuse-toi. »
10. Être un lâche
Avez-vous remarqué que le salarié a une aptitude infinie à se plaindre de ses problèmes au bureau ? Mais il ne veut pas réellement de solutions. Il veut juste s’épancher et trouver des excuses en rejetant la faute sur les autres. C’est comme si avoir un travail annihilait tout libre arbitre chez les gens. Ils se muent en lâches dénués de personnalité. Si vous ne pouvez pas faire des reproches à votre patron de temps à autres sans craindre d’être viré, c’est que vous n’êtes plus libre. Vous êtes devenu la propriété de votre maître.
Quand vous travaillez entouré de lâches tout au long de la journée, ne pensez-vous pas que cela déteint sur vous ? Bien sûr que oui. Ce n’est qu’une question de temps avant que vous ne sacrifiez les parts les plus nobles de votre humanité sur l’autel de la peur : d’abord le courage… puis l’honnêteté… ensuite l’honneur et l’intégrité… et finalement votre libre arbitre. Vous vendez votre humanité sans contrepartie si ce n’est une illusion. Et à présent votre plus grande peur est de découvrir la vérité sur ce que vous êtes devenu.
Peu importe ce que vous avez enduré. Il n’est jamais trop tard pour reprendre votre courage à deux mains. Jamais !
Vous voulez toujours un travail ?
Si vous êtes actuellement un employé bien conditionné au comportement irréprochable, il est probable que vous réagissiez sur la défensive aux propos ci-dessus. Cela fait partie du conditionnement. Mais réalisez que si ces propos ne contenaient pas un soupçon de vérité, vous n’auriez pas la moindre réaction émotionnelle. Ce n’est qu’un rappel de ce que vous savez déjà. Vous pouvez nier l’existence de votre cage autant que vous voulez, mais la cage est toujours présente.
Peut-être que cela s’est produit de manière si graduelle que vous ne l’aviez jamais remarqué jusqu’à maintenant… comme un homard qui baigne joyeusement dans un bain chaud.
Si quoique ce soit dans ces propos vous rend malade, c’est un pas dans la bonne direction. La colère est un niveau de conscience supérieur à l’indifférence, c’est donc beaucoup mieux qu’être endormi tout le temps. Toute émotion – même la confusion – est mieux que l’apathie. Si vous travaillez en acceptant vos émotions au lieu de les réprimer, vous parviendrez bientôt à émerger sur le sentier du courage. Et quand cela se produira, vous aurez la volonté de réellement faire quelque chose pour changer votre situation et commencer à vivre comme l’être humain en pleine possession de ses moyens que vous étiez supposé être au lieu du gentil animal de compagnie comme lequel vous avez été dressé.
Heureux sans emploi
Quelle est l’alternative à « avoir un boulot » ? L’alternative est de rester heureux et sans travail toute sa vie et de générer des revenus par d’autres moyens. Réalisez que vous gagnez de l’argent en offrant de la valeur – non pas du temps – trouvez donc un moyen d’offrir aux autres vos meilleurs atouts et demandez un prix juste en échange. Un des moyens le plus simple et le plus accessible est de débuter sa propre entreprise. Pour toute activité que vous feriez sinon en tant que salarié, trouvez un moyen d’apporter la même valeur directement à ceux qui en bénéficieront le plus. Cela demande un petit peu plus de temps pour se lancer. Mais votre liberté vaut largement l’investissement initial en temps et en énergie. Vous pourrez alors vous jeter vos propres miettes pour changer.
Et bien sûr vous pourrez partager avec d’autres tout ce que vous apprendrez en vous lançant et ainsi produire encore plus de valeur. Ainsi même vos erreurs peuvent être monétisées.
Une des plus grandes peurs auxquelles vous serez confronté sera que vous n’avez peut-être pas de valeur réelle à offrir aux autres. Peut-être qu’être un salarié et être payé en temps de travail est ce que vous pouvez faire de mieux. Peut-être que vous ne valez pas tant que ça. Cette façon de penser fait juste partie de votre conditionnement. Elle n’a absolument pas le moindre sens. Dès que vous commencerez à rejeter un tel lavage de cerveau, vous découvrirez bientôt que vous avez l’aptitude à apporter une énorme valeur aux autres et que les gens apprécieront de vous payer pour cela. Il n’y a qu’une seule chose qui vous empêche de voir cette vérité – la peur.
Tout ce dont vous avez besoin est le courage d’être vous-même. Votre véritable valeur est enracinée dans qui vous êtes, pas ce que vous faites. La seule chose que vous avez réellement besoin de faire est d’exprimer votre véritable vous au monde. On vous a inventé toute sorte de mensonges pour vous faire croire que vous ne pouviez pas le faire. Mais vous ne connaîtrez jamais le vrai bonheur et l’accomplissement jusqu’à ce que vous rassembliez votre courage pour le faire malgré tout.
La prochaine fois que quelqu’un vous dit, « trouve un travail », je propose que vous ne lui témoigniez que du mépris.
Vous savez déjà au plus profond de vous qu’avoir un boulot n’est pas ce que vous voulez. Ne laissez donc personne essayer de vous dire le contraire. Apprenez à faire confiance à votre sagesse intérieure, même si le monde entier vous dit que vous avez tort et êtes fou d’agir ainsi. Dans quelques années, avec le recul vous réaliserez qu’il s’agissait d’une des meilleures décisions que vous ayez prises.
Dernières pensées
Bien que je ne recommande pas à toute le monde de commencer une activité en ligne, pour beaucoup de personnes c’est une des meilleures façons de générer un revenu sans travail. Cela a fonctionné d’une belle et presque insolente manière pour moi.
Steve Pavlina adapté par Olivier Prize
Cet article est tout simplement phénoménal!
Je suis à 200% d’accord avec toi.
Enfin quelqu’un qui partage ma philosophie!
Bonne continuation
Gabriel
Vous savez j’ai 16 ans et je partage les mêmes idées que vous, mon but dans la vie est de créer mon entreprise enfin exactement ce que vous dites dans votre article. Cependant je n’y connais vraiment rien et j’aimerais bien m’informer , vous parliez de livres dans la première partie, avez vous des références que je pourrais comprendre (« des livres de debutant ») ? Merci d’avance, hugo.
Salut Hugo,
Je te conseille bien sûr par (beaucoup) lire sur le sujet.
La semaine de quatre heures est un bon début.
Tu peux enchaîner également avec The E-myth de Michael E. Gerber.
Mais le plus important est que tu commences à acquérir de l’expérience.
Les petits boulots peuvent être idéaux pour cela. Tu auras un aperçu de ce que tu ne voudras pas que soit ta « vie professionnelle » 🙂
Pourquoi ne pas débuter une petite activité autoentrepreneuriale sur une de tes passions ?
Et bien sûr ne néglige pas ton éducation en gardant à l’esprit que ton but n’est pas la « Rat race ».
En plus de ton domaine spécifique de prédilection, je conseille également d’apprendre le marketing. C’est une science fondamentale pour qui veut comprendre comment identifier et répondre à un besoin.
C’est la clé d’une entreprise viable 🙂
Olivier
je suis absolument d’accord avec ces deux articles et je comprends que cela puisse choquer certaines personnes. J’ai fait l’expérience de travailler physiquement dur, puis de devoir arrêter parce que cette profession difficile m’avait déclenchée des problèmes de santé importants (étant alors en profession libérale, je n’ai plus eu de revenus… mais quelques problèmes importants de trésorerie). Je me suis alors, tournée vers le développement personnel et spirituel mais je n’ai pas osé fixer mes tarifs… (Il n’est pas spirituel d’être riche, disait une grande croyance limitante). Bref, la pénurie s’est installée dans ma vie…
C’est FINI : je décide de vivre dans l’abondance y compris financière tout en vivant (donc avec aucune intention de travailler, mais de vivre dans la joie). Tout est en train de se placer dans ma vie !
Je vous souhaite le meilleur pour tous !
Belle abondance à tous
Marie Christine
Merci Marie Christine pour ce témoignage.
Quand à ne pas oser fixer ses tarifs, la meilleure approche que j’ai trouvée est celle de l’échange de valeurs.
Quelle valeur ajoutée suis-je en train d’apporter par ma contribution ? La réponse me donne le meilleur prix 🙂
Je vous souhaite tout le succès dans votre nouvelle vie d’abondance.
Olivier
Bonjour !
en France, si vous voulez vous fâcher avec la majorité de vos amis et connaissances, c’est justement le sujet à développer en public !
J’y ai renoncé. A débattre sur ce sujet, pas de penser ainsi, je précise.
Hubert
Bonjour Hubert,
Je suis d’accord avec toi. Il est vain d’essayer de convaincre tout le monde.
Par contre, je m’attache à inciter tout un chacun à réfléchir en dehors des conventions bien établies.
Nous sommes tellement conditionnés socialement qu’il est difficile d’imaginer que la majorité serait dans l’erreur.
Le plus important est d’être capable de se remettre soi-même en question et d’agir selon ses convictions.
Vive la liberté de penser 😉
Le travail c’est la santé apparemment…je passe plus de temps à rédiger des commentaires sur des blogs qu’à m’occuper de mon travail….et pourtant ma vie sociale est remplie.
Devenir son propre patron parait séduisant mais le statut de salarié reste la meilleur option pour un grand nombre d’entre nous. Difficile en effet de trouver un logement, de faire un crédit, ou même d’avoir des projets à long terme quand on n’a pas de situation stable.
Et puis le statut de salarié n’a pas que des inconvénients : les avantages proposés par certains employeurs permettent d’avoir une vie équilibrée et de se sentir reconnu pour la valeur apportée à l’entreprise.
Il est vrai que entrepreneuriat est des plus séduisant. Liberté et pleine responsabilités sont positif pour moi. Cependant la contrepartie est lourde car les risques sont nombreux et important. C’est pourquoi il faut bien réfléchir avant de se lancer dans cette route.
Bonjour,
Je suis entiérement en accord avec cette article!
Même si nous exercons un travail, une profession qui peut nous épanouir, nous sommes et serons toujours soumis à des régles. C’est pour cette raison que je trouve indispensable de gagner sont indépandances financiéres le plus rapidement possible.
La première étape est cependant d’être salarié afin de pouvoir se constituer un parcs d’actifs nécessaires à la constitution de bases solides.
Il est aussi important d’acquérir de bonnes habitudes financiéres afin de pouvoir épargner suffisament.
A +
Pas trop d’accord avec le point numéro 10, j’ai été salariée et je ne suis jamais plaint de quoi que ce soit, au contraire je suis plutôt joyeuse au travail, je suis une workaholic 🙂
Tout dépend de ce que tu as comme travail. C’est le travail dans lequel tu es qui te rend épanouie Patricia (Ca reste un avis personnel).
Techniquement, je suis d’accord avec l’idée. Je n’ai jamais été salarié, j’ai d’abord été Artisan puis chef d’entreprise (depuis 20 ans).
Être à son compte c’est d’une certaine manière s’infliger à soi-même les contraintes que vous infligeait votre patron. C’est évidement mieux mais il faut pouvoir le faire.
Votre patron vous donnait du travail, maintenant c’est à vous de le trouver car cela ne va pas tomber tout seul.
Vous pouvez très bien trouver une idée mais vous ne savez pas combien de temps ça va durer et il faudra peut-être en trouver une autre rapidement car vous avez sûrement des crédits à rembourser, non ?
Je me rappelle du premier rendez-vous que j’ai eu à la chambre de l’Artisanat du Val d’Oise pour une réunion pour les futurs créateurs/créatrices d’entreprise. A la moitié de la réunion plus de la moitié des gens étaient partis, surpris du travail que cela représentait.
Car oui il y a votre activité, c’est à dire ce qui vous plait, mais après il y a la comptabilité et la gestion, les taxes et les cotisations.
Tout ce que vous gagnez n’ira pas directement dans votre poche loin de là ! Si vous créez votre entreprise en France bien-sûr …
Saviez-vous que les chefs d’entreprise n’ont pas le droit au chômage ? Mais qu’ils cotisent quand-même ?
Je ne veux évidemment pas jouer les rabats-joie mais avant de se lancer il faut bien penser à tout.
Tout travail mérite salaire et tout salaire mérite travail.
Bien sûr renoncer au « confort » illusoire du salariat n’est pas fait pour les paresseux.
Mais développer son entreprise et créer d’autres sources de revenus alternatives est réellement gratifiant 🙂
Bravo, excellent article et qui dévoile la réalité, chacun de nous possède des valeurs qui leur sont propres, mais qui ne sont généralement pas reconnues dans le monde du travail, si bien que l’on finit par les mettre de coté et finalement d’oublier ces valeurs qui pourrait permettre à beaucoup d’entre nous de pouvoir en générer un revenu.
Notre vrai richesse c’est notre savoir faire personnel et pas ce que l’on nous a conditionné à faire.
En ce qui me concerne, j’ai perdu mon emploi que j’avais depuis 15 ans, j’avais un cdi et je me croyais en sécurité dans cette « prison ».
Le pire c’est que j’occupai un poste qui a maintenant disparu et mon expérience passée ne me sert à rien pour trouver un autre emploi.
Je vais essayer de créer mon activité, même si ce doit être un échec, je me dois d’essayer après ce que j’ai vécu car trop révolté par ce système qui joue avec nos vies en toute impunité.
J’aime beaucoup ton état d’esprit conquérant.
Comme dirait un vieux sage n’essaie pas, fait. Et n’envisage pas l’échec mais la réussite par l’expérimentation 🙂
Olivier
C’était pas Yoda ? XD
« Fais le ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai. »
Bonjour !
Je viens de lire les 3 parties de ce thème tellement ma curiosité a été attaqué.
Je crois que c’est la plus grosse paire de baffe que je me suis prise jusqu’ici… Même si j avais déjà quelques doutes vis à vis de ça.
Après je ne peux pas trop me sentir visé, parce que pour le moment je poursuis mes études en alternance, ce qui est pour moi une expérience triplement gagnante (Etude + experience + rénuméré)
Et puis je me suis lancé dans une filière où j’aurais droit à des commissions et quelques libertés haha ! (Je compte devenir ingénieur d’affaire pour info Bac+5)
Cependant, j’ai également pour projet de lancer mon business sur internet, même avant d’avoir lu tes articles 😛
Je me suis même lancé dans la lecture depuis Janvier alors qu’avant je n’aimais pas lire, et je ne le regrette pas 😀
Enfin bref, cet article est juste fabuleux & très révélateur !
Windy
Fantastique Windy !
Tu te bouges avec les bonnes stratégies, tu réussiras.
Continue comme ça 😉
Olivier
Je suis tombée sur ton article en cherchant sur google. C’est exactement mot pour mot ce que je pense et ce que j’avais besoin de lire. Après 4 ans de salariat à enchaîner des cdd tout aussi ennuyeux les uns les autres, je réalise que ce qu’il me faut c’est la liberté. Seulement je ne sais pas encore dans quoi… j’ai pensé à l’immobilier. Est ce que tu connais Stephanie Milot une coach en immobilier qui a atteint la liberté financière, ou des gens sur youtube comme David Laroche ou Olivier Seban ?
En tout cas je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule à avoir remarqué du haut de mes 25 ans que l’ont est totalement conditionné. Après il y a des gens à qui ça convient et ils en ont tout à fait le droit.
C’est un article que je relierai à chaque fois que j’aurai un doute pour me lancer vers la liberté.
Merci à toi !
J’ai été salarié et entrepreneur, j’ai créé plusieurs sociétés.
Il y a une grande part de vrai dans ce que vous dites mais il ne faut pas oublier que certains métiers/spécialisations ne peuvent s’exercer que comme salarié (bizarrement, ça on ne dit jamais alors que c’est ultra-important, déjà au niveau du choix des etudes).
Je pense particulièrement a toutes les spécialités (ingénieurs specicalisés etc) qui touchent a la très grande entreprise.
D’autre part entrepreneur, il faut les reins solides, financièrement et physiquement car il y a pas autant de filet (bien que le filet du CDI soit de plus en plus illusoire actuellement, en plus du fait que ca devient rare)
De nouveau c’est très bien si vous avez un second emploi (possible pour les fonctionnaires), une épouse salariée etc mais si vous êtes célibataire et vieux, c’est moins bien.
Ton article est incroyable olivier
La liberté n’a pas de prix,
La richesse c’est le temps libre de faire ce que l’on veut.
Tout à fait d’accord avec cette philosophie. Juste le dernier point avec lequel je suis en désaccord. Travailler à son compte c’est tout de même travailler.
De façon plus autonome et plus en accord avec ce qu’on est, certes, mais on reste un travailleur. Le Trepalium est toujours là, on devient juste son propre geôlier, si je puis dire.
Pourquoi ne pas réellement totalement s’affranchir du travail ?
Voilà ce à quoi je pense depuis quelques mois, sortir totalement de ça ,travail/argent, quel intérêt au final ? 2 valeurs qui pour moi n’en ont jamais été.
Je ne travaille plus depuis 2 ans, en arrêt total de façon choisie et assumée. Je dois dire que ma situation éveille souvent les animosités surtout quand on voit que j’assume parfaitement ce choix et me sens tellement épanoui depuis. Je suis relégué au rang de branleur, parasite, fainéant.
Ce ne sont que des jugements qui ne m’atteignent guère au final, c’est la perception des choses qu’ont ces gens, mais ce n’est pas ma réalité.
Et peut être que je suis un peu fainéant quelque part ? Ne l’est on pas tous plus ou moins par moment ?
A part de l’humanitaire hors de nos frontières, je ne vois pas comment faire. Gîtes et couverts en échange de services ou d’un coup de main.
Ce qui chez nous est interdit car c’est du travail dissimulé.
Donc voilà, moi qui cherche à sortir définitivement de ce schéma, quelles autres solutions que la voie monacale ou l’humanitaire ?
La voie monacale m’interpelle car je suis sensible aux philosophies bouddhistes et hindouistes, le fonctionnement des Ashrams me permettrait de vivre en accord avec mes principes mais suis je prêt à m’engager dans cette voix ? C’est une décision importante et lourde de sens et conséquences.
Je sens que c’est LE moment. La décision charnière qui influera sur le cours de ma vie. C’est maintenant que je choisis le sens que je veux lui donner, rentrer dans le rang, travailler, s’intégrer quitte à en souffrir ? Vu que je ne suis jamais arrivé à cette intégration sans souffrir au passage, ce qui semblerait être la solution de facilité mais qui pour moi est bien loin de l’être. Ou vivre autrement ? Réellement autrement, pas juste consommer bio, faire de la pseudo écologie et s’expatrier pour vivre autrement mais finalement toujours de la même manière, un CONsomateur capitaliste. Est ce que j’abandonne tout pour vivre de la manière qui me conviendrait, enfin. Non pas fuir, mais partir pour enfin exister. Que faire ? La peur, les doutes et les jugements extérieurs n’aidant pas spécialement à foncer tête baissé.
Si quelqu’un à des idées, des pistes, je suis preneur.
J’aimerais vraiment me lancer car ma vie de salarié ne me convient pas, sacrifier 35h par semaine me déprime, alors que je pourrais disposer de ce temps pour faire du sport, de l’art, lire (et jouer à des jeux vidéos oui je l’avoue).
Alors je sais comment créer un site internet avec WordPress, être hébergée pour pas trop cher, mais j’ai des questions :
Comment utiliser la publicité pour avoir un revenu grâce à un site internet ? Qui contacter, ou quoi installer pour mettre ce système en place ?
Et surtout, quels sont les plus grands risques ?
Le revenu varie-t-il en fonction du trafic sur le site ?
J’ai besoin que ma vraie vie commence maintenant, et non pas à ma retraite quand je n’aurais plus aucune énergie !
Merci pour les conseils.
Bonjour,
Je trouve que cet article mélange plusieurs choses. D’un côté, une certaine aliénation dans le statut de salarié, et d’un autre côté, la recherche du profit passif individuel.
Autant je suis assez d’accord avec les arguments contre le statut de salarié (même s’ils ne se retrouvent pas chez tous les salariés), autant je n’adhère pas du tout à la recherche du profit personnel sans considération pour les autres.
Pour moi, il faut d’abord se poser la question de savoir dans quel monde on veut vivre. Un monde où chaque personne recherche son propre profit sans se soucier des autres ? Ou un monde où la solidarité prime ?
Je considère que le développement personnel doit être applicable à absolument toutes les personnes. Or un monde avec uniquement des gens qui auraient suivi les conseils de l’article me paraît impossible. Que deviennent les aides-soignants, médecins, infirmiers pour ne prendre qu’un exemple ? Par qui seront-ils payés ? Par les patients ? Enfin seulement ceux qui auront assez d’argent pour se soigner ? Si personne ne veut plus travailler après avoir mis en place un revenu passif, comment fonctionnera la société ?
J’ai découvert il y a quelque temps un autre modèle de société qui me fait beaucoup plus rêver, et que je trouve encore bien plus radical, innovant et épanouissant pour tout le monde.
Il s’agit de supprimer l’argent, mais aussi le troc direct, et globalement de ne plus calculer la valeur des choses et des services. (Ce qui résout le problème d’avoir du mal à fixer ses tarifs.)
Ainsi, chaque personne, en échange de ce qu’il a envie d’apporter à la société, reçoit ce dont il a besoin.
Il y a énormément de systèmes à imaginer pour mettre en place ce type de société, comme par exemple celui des supermarchés collaboratifs où chaque adhérent travaille quelques heures par mois dans le magasin en échange de l’accès à tous les produits à des prix plus bas.
Ca soulève énormément de questions et demande aussi que les gens aient commencé un travail sur eux et sur ce qui est important dans la vie, mais pour moi c’est un système qui concilie l’épanouissement personnel de chacun avec la solidarité avec tout le monde.
Comme tu le dis Olivier, il est très difficile de se déconditionner pour penser autrement, mais je vous invite à réfléchir à une civilisation de l’accès 😉
Merci Linou pour ton commentaire éclairé et ta vision innovante.
Je trouve l’idée de ton modèle social intéressante et j’adorerais en voir une véritable expérimentation.
Pour autant, je ne crois pas au « développement personnel (doit être) applicable à absolument toutes les personnes ».
L’ambition est propre à chacun.
Quand j’adresse mes idées sur Etre meilleur, je ne m’adresse pas à « toutes les personnes », je communique avec celles et ceux qui ont soif d’amélioration, qui veulent élever leur vie à ce qu’elle a de mieux à offrir.
Et en accédant à la meilleure version d’elles-mêmes ces personnes contribueront au bien-être de leur entourage qui n’a peut-être pas autant d’aspiration mais n’en mérite pas moins de respect.
C’est ma vision d’un monde solidaire guidé par les « meilleurs » 😉
Je suis d’accord avec toi sur le fait que l’ambition est propre à chacun. Quand je dis que « le développement personnel doit être applicable à absolument toutes les personnes », je veux dire que dans l’hypothèse où chaque personne accéderait à « la meilleure version d’elle-même », le monde pourrait encore fonctionner. Ce qui pour moi ne serait pas le cas avec les conseils donnés dans cet article.
D’autre part, tout dépend aussi de ce qu’on met derrière « meilleur ». Quelqu’un vivant de la rente de son entreprise est-il meilleur que quelqu’un qui passe sa vie à soigner les autres en tant qu’aide-soignant, pour rester dans l’exemple médical ? Je ne pense pas. Je pense aussi qu’un aide-soignant peut très bien être quelqu’un qui a soif d’amélioration et est en bonne voie d’accéder au meilleur de lui-même. Je pense qu’il a simplement d’autres valeurs.
En fait, ce que je n’aime pas par-dessus tout dans cet article, hormis le fait que la réalité du salariat peut être très différente de celle décrite dedans, c’est qu’il encourage notre ego et la compétition. Pour moi, l’ego est utile pour vivre, mais il crée une majorité des problèmes entre humains, surtout au niveau de la communication. Et je pense qu’on aurait beaucoup à gagner à être davantage dans la solidarité et l’altruisme, comme le montrent des travaux scientifiques récents.
Pour moi, le développement personnel est justement le fait d’apprendre à maîtriser notre ego et nos émotions, mieux communiquer avec les autres, sans être ni dominé, ni dominant, mais à sa juste place, retrouver de l’humilité tout en se respectant, éliminer ses croyances erronées, ce qui est accessible à chaque personne si elle décide de le travailler.
PS : je ne travaille pas, ni moi ni personne de ma famille, dans le domaine médical 😉