Le gentil porte le poids du monde sur ses epaules

Avertissement : cet article vous propose une méthode de transformation radicale pour apprendre à vous affirmer et développer votre bien être. Il  contient des propos en marge du politiquement correct. Amis de la bienséance sociale et de la propagande bien-pensante diffusée par notre société, ne le lisez pas. Je décline toute responsabilité sur les conséquences de l’application de ces principes.

En particulier, si vous êtes trop timide, trop gentil, …trop mal dans votre peau en somme, vous prenez le risque de cesser d’être gentil pour être vrai.

Bonne lecture pratique !

De l’éducation à la destruction

Nous sommes gentil parce qu’on nous a « appris » à l’être.

Aux trop gentils,

Comme moi, vous avez sans doute reçu une éducation classique. Les bonnes manières vous ont été inculquées de manière stricte.

« Pour être un bon garçon ou une adorable fille, il y a des choses à faire et d’autres à ne pas faire. »
« Pour être bien vu dans la société, il y a des principes à respecter. »

Nous pouvons remercier nos parents de l’éducation et des valeurs qu’ils ont plus au moins pris soins de nous inculquer. Sans l’apprentissage des bases du savoir-vivre, nous aurions beaucoup de mal à nous insérer dans la société.

Pourtant à vouloir trop bien faire, on finit par mal faire.

Être un gentil garçon ou une gentille fille a pu vous être profitable à un moment de votre vie. A présent, vous devez sentir que cette stratégie finit surtout par vous desservir.

Il est temps de réagir.

Rassurez-vous. Je ne vais pas vous demander de (re)faire une crise d’adolescence ni de tourner définitivement le dos à vos valeurs morales.

Non, répondez plutôt à cette question : pourquoi êtes vous gentil ?

Pourquoi donc êtes vous gentil ?

On trouve de nombreuses explications sociologiques aux différentes réponses à cette question. Je vous les épargne car elles n’aident pas vraiment. Retenons simplement que la principale réponse tourne autour de l’idée que « vous voulez être aimé ».

« Et pour être aimé, il faut être gentil avec les gens » nous martèle-t-on depuis l’enfance.

Ce conditionnement garantit certes l’équilibre de notre société. Mais il dessert pourtant ceux qui y restent trop soumis.

La solution pour cesser d’être gentil et être vrai

Je ne sais pas vous mais l’idée d’ « être manipulé » me révolte, même pour la bonne cause. Prendre conscience de cette manipulation est heureusement un premier pas vers la guérison. Et pour guérir, je vous propose un traitement de choc.

Le déconditionnement

Instructions

Pendant 7 jours, vous allez cesser d’être gentil. Attention, cela ne veut pas dire que pendant 7 jours vous allez être méchants.

Non. Ne pas être gentil signifie que vous allez vous retenir de tout réflexe charitable et l’ASSUMER sans malaise. VOUS choisissez de dire NON !

Quelques exemples pratiques déjà éprouvés :

  • vous allez choisir de ne pas donner d’argent aux sans-abris qui vous sollicitent. Et vous ne devrez manifester aucun embarras. Pensez : « Je choisis de ne pas donner »
  • dans les transports en commun, vous n’allez pas spontanément proposer votre place à quiconque, à moins qu’on ne vous le demande (ne soyons ni bête ni méchant !). Pensez : « Je choisis de ne pas proposer ma place »
  • si un collègue/chef/ami vous demande un coup de main, un simple « je ne peux pas » sans plus d’argumentation suffira. Pensez : « Je choisis de ne pas aider »

Astuce : n’hésitez pas à formuler plusieurs fois votre refus sans jamais expliquer ou pire justifier.

Premières observations

Dans un premier temps vous devriez vous sentir mal à l’aise, faites-le quand même !

C’est normal, vous n’éliminerez pas des années de conditionnement en quelques heures.

Si vous pensez être trop timide pour réaliser cet exercice.

Prenez-le comme un jeu. Chaque fois que vous ne serez pas la personne « trop gentille », vous marquez un point. Notez votre score dans un carnet. Et à la fin, comptabilisez et célébrez votre performance.

Si votre entourage remarque votre changement d’attitude ou mieux la critique. C’est gagné !

Ne cherchez surtout pas à vous justifier. Contentez-vous de sourire en disant « Je change » (sous entendu « vous allez apprendre à aimer mon nouveau vrai moi »).

Conséquences

Au terme de ces sept jours, le challenge vous aura changé.

Il ne s’agira pas de retomber dans ses vieilles habitudes, mais de mettre en œuvre ce nouvel état de conscience acquis.

Observez-vous

Dès que vous vous apprêterez à faire un acte charitable, interrogez-vous sur l’influence de votre conditionnement social.
Prendre conscience de vos démons est fondamental pour poursuivre votre déconditionnement.

Lorsque surviendra un moment où vous pourrez exprimer votre charité, vous vous surprendrez à réfléchir à l’action que vous allez mener.

Quel que soit votre choix, si par exemple celui d’être gentil, vous le ferez en pleine conscience et avec d’autant plus de cœur. Vous remarquerez que cela sera d’autant plus apprécié.

Si en revanche vous choisissez de ne pas être gentil, la décision sera la vôtre, vous vous serez respecté. Certaines personnes pourraient être gênées par votre décision, c’est leur problème.

On ne peut pas plaire à tout le monde, tout le temps. Savoir déplaire est même important.

En cherchant à être trop lisse, vous contrariez votre propre nature et n’êtes pas plus respecté par ceux à qui vous cherchez à faire plaisir.

En résumé

Gardez à l’esprit ce principe pour chacune de vos actions. Vous allez :

Être gentil lorsque vous en aurez envie et que vous le choisirez.

Vous apprécierez davantage et les autres aussi.

 

Allez, je compte sur vous pour ne plus être gentil sauf peut-être en me laissant un commentaire ci-dessous.

Quelles actions vous autorisez vous à faire que la société bien pensante réprouverait ?

Êtes-vous consciemment un « gentil » ou est-ce le fruit de votre conditionnement ?

Si vous suivez mon programme, je vous garantis que vous ne serez plus gentil par défaut mais par choix.

Olivier Prize

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