Est il possible de changer ?
Beaucoup de personnes pensent qu’elles ne peuvent pas changer ce qu’elles sont.
Comme si elles étaient sous l’emprise d’une force supérieure un brin mystique et face à laquelle toute résistance serait vaine.
Changer demande du temps !?
C’est encore une fausse croyance !
Imaginons que vous soyez un fumeur invétéré et que je vous demande poliment d’arrêter de fumer. Vous serez sans doute peu enclin à « accéder à ma requête ».
Mais si je vous somme de ne plus toucher à une cigarette en pointant le canon de mon Magnum 357 sur votre tempe, j’ai le sentiment que fumer ne sera subitement plus l’un de vos vices.
Heureusement (ou pas), je ne dispose d’aucune arme si ce n’est celle de pouvoir vous influencer par mes propos.
Je ne me lasserai jamais de répéter que vous êtes maître de votre destinée.
Le changement n’échappe pas à cette règle.
Pour que vous changiez, il faut d’abord que vous le vouliez !
Changer est immédiat, ce qui peut demander du temps est la décision de changer.
Maintenant que vous comprenez que le plus important est votre volonté, il faut vous donner les moyens de ce changement.
Restez avec moi, je vais vous y aider.
Si la volonté est votre permis de port d’arme, les 2 principes qui suivent sont vos meilleures ressources (NDLR : la NRA ne sponsorise heureusement pas cet article 🙂 )
Les 2 principes du changement
Toutes nos actions et nos intentions sont dictées par deux principes bien connus : la fuite du mal être (« douleur ») et la recherche du bien être (« plaisir »).
La procrastination en est un illustre exemple. Elle consiste à repousser une action nécessaire au profit d’autres actions futiles.
En agissant ainsi, vous manifestez votre volonté d’esquiver la pénibilité d’une tâche au profit de petits plaisirs.
Mais il arrive un moment où l’inaction (ou l’action futile) devient plus pénible que l’action indispensable. C’est à ce moment que vous cessez de procrastiner et faite ce que vous avez à faire.
Bien souvent le refus de changer masque une peur.
C’est la peur d’éprouver un mal être (ou douleur) plus important encore que celui que vous vivez.
Vous préférez alors vous accommoder de votre « confort » actuel qui, après tout reste une source de plaisir aussi minime soit-elle.
Quel triste compromis !
La solution pour changer apparaît donc simple. Il s’agit :
- d’une part d‘associer un mal être (ou douleur) intense à la situation actuelle,
- d’autre part de relier un plaisir très intense à la situation de changement à laquelle vous aspirez.
Voilà pourquoi il est important d’avoir une vision très claire de la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Et il est aussi indispensable sinon davantage de savoir ce que vous voulez. Définissez quelles sont vos attentes.
Par exemple si vous voulez arrêter de fumer, associez un maximum de représentations négatives à votre situation de fumeur. Visualisez les méfaits du tabac sur votre santé, sur votre humeur.
Imaginez ensuite votre nouvelle vie de non-fumeur : vous êtes en bonne santé, vous êtes d’humeur joyeuse, votre entourage vous soutient, vous réalisez des économies substantielles, ..etc.
Prenez le temps au quotidien d’identifier les principes de « recherche du bien être » – « fuite du mal être » qui entrent en jeu.
Soit vous comprenez ces principes et contrôlez alors votre vie, soit vous laissez les évènements de la vie vous contrôler.
Faites-vous telle ou telle action pour éviter le risque de souffrir ou dans l’espoir d’en tirer un quelconque plaisir ? En comprenant le fonctionnement de ces mécanismes en vous, vous pourrez développez la bonne stratégie !
Vous maîtriserez alors les leviers qui accompagneront le changement nécessaire vers votre nouvelle vie.
Olivier Prize
(crédit photo : stephanie dinnocenzo)
Bonjour et pardon de laisser un commentaire (pardon parce que je tiens a ma vie lol)
Même si ce n’est pas l’angle par lequel j’ai attaque l’idée de possibilité de changement, je dois te l’accorder. Peu importe la mauvaise habitude qui m’habite et peu importe le temps depuis lequel elle m’habite, si jamais ma vie était en jeu (un flingue pas un cancer), je n’hésiterai pas une seconde a la laisser tombée.
Je te rejoins enfin entierement sur l’idee que le changement peut-etre immediat et que le concept de changement qui prend du temps est un concept qui n’a de racines reelles. Je me permettrai de conseiller aux lecteurs de ce com le livre suivant :
Cette lumière en nous : La Vraie Méditation
L’auteur s’appelle Krishnamurti. Le moins que je puisse dire, c’est que c’est un penseur tout a fait particulier. Il a developpe tout une reflexion sur le temps physique et le temps mental et comme quoi ce serait le temps mental qui nous ferait croire que le changement prend du temps. A lire, vraiment !
Merci Olivier pour cet article
Mohamed
Petit ajout de Krishnamurti : It is no measure of health to be well adjusted to a profoundly sick society.
En gros : Il est malsain et dérangé de se montrer bien adapté dans une societe profondément malade.
On nous demande d’être droit mais bcp de nos sociétés sont viciées.
Le changement vient donc de la base.
Tres bien dit mohamed
Je vais lire ce livre espérant que je trouverai la clé du changement ☺️
Merci Mohamed pour ton commentaire.
Ton conseil de lecture titille ma curiosité, je l’ajoute à ma (longue) liste 😉
Petite précision pour tes lecteurs : selon Robbins la douleur est un levier de changement plus puissant que le plaisir. Ce qu’exprimait d’ailleurs ton exemple avec le 357 sur la tempe.
Yoann
Merci Yoann pour ta précision.
Elle pousse à se demander, si le refus de changer ne tient pas du masochisme !
Pour moi, le changement vient d’un degré de conviction personnel.
Par contre j’ignore quelle est le déclencheur.
Si quelqu’un a un avis à ce sujet,
André
Bonjour André,
L’élément déclencheur n’est ni plus ni moins que ce qu’explicite cet article : la douleur et le plaisir.
J’insiste particulièrement sur la douleur.
C’est à partir du moment où la situation devient inacceptable et que changer n’est plus une option mais une obligation que ton degré de conviction déclenche la décision de changer.
Bonjour,
Je suis d’accord que le changement ce produit suite à une décision de changer (et de le vouloir vraiment). Mais, voilà pour y arriver la clé, c’est la volonté. Tout le monde n’arrive pas à utilisé à 100 % de ça volonté et pour que le changement s’opère la volonté doit être constante. Par exemple, je souhaite des changements, cependant la volonté me fait défaut puisque le changement s’inscrit dans la durée et que ma volonté dégringole assez rapidement pour continuer.
Salut Noémie,
La volonté est effectivement une composante importante.
Mais comme il n’est pas toujours facile de la maintenir constante, il existe des stratégies pour agir (même sans).
Par exemple : le fait d’instaurer de nouvelles (bonnes) habitudes dans sa routine de vie.
Le levier le plus puissant à mon sens est le principe de la douleur et du plaisir dont je parle dans cet article.
Quand changer n’est plus une option mais une nécessité « vitale », c’est là que la décision et donc le changement se produit 😉
On veut tous changer et on aimerait tous devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un différent de ce qu’on est aujourd’hui… c’est la quête en chacun de nous.
Mais parfois on se rend compte qu’on change positivement et inconsciemment (sans avoir vraiment fait un travail de volonté).
Je donne un exemple : avant j’étais naïve, trop gentille et je faisais confiance à tout le monde, j’ai fini par le payer à un moment dans ma vie, ça été une grosse blessure.
Quand j’ai compris cette leçon, qu’on devait pas faire confiance à tout le monde, et que j’ai compris la réalité de la vie, j’ai commencé à changer « inconsciemment » en quelque sorte, sans pour autant avoir pris la décision de VOULOIR CHANGER, la vie a fait de moi une fille très méfiante aujourd’hui, très observatrice, intelligente et maintenant je me laisse plus avoir, je suis très sélective dans les amitiés…Mais c’est seulement quelques temps plus tard, que je me suis rendue compte de ce changement, sur le coup, on se rend pas compte. Et je peux vous dire que la personne que je suis maintenant, n’a rien à voir à celle d’hier.
Ce que je veux dire c’est que, même si demain je décide par moi même le fait de vouloir arrêter par exemple d’arrêter de fumer, de toute façon nous sommes tous destinés à changer à un moment ou un autre, cela dépend de ce que la vie nous offre à chacun, peut être qu’un jour il arrivera quelque chose dans ma vie qui sera le déclenchement du changement. (dans ce cas ci arrêter de fumer)
Mais c’est vrai que souvent on veut se fixer des objectifs, on se dit tiens, faudrait que j’essaye d’être plus utile dans la maison au lieu de rien foutre, tiens faudrait que j’essaye d’être plus gentille avec cette fille, tiens faudrait que j’arrête de boire, tiens faudrait que je sois plus présent pour ma femme… etc… Ça ne finit jamais, bien sur cela peut aider à notre développement, si l’on DECIDE VRAIMENT de faire toutes ces choses pour changer.
Mais de toute façon on va toujours changer qu’on le veuille ou non.
Merci Yuna pour ton commentaire.
Je partage l’idée que le changement est inévitable. Ton vécu l’illustre parfaitement.
Mais ce que je souhaite c’est que ce changement ne soit pas le résultat d’actions extérieures. Nous pouvons être les acteurs de ce changement.
Et la stratégie développée dans cet article est
laune solution.Donc en résumé : changer pour s’adapter c’est bien, décider d’être meilleur et changer c’est encore mieux 😉
Bonjour, apparemment nous souffrons tous de la peur de la douleur liée au changement (de situation et non du changement personnel!)
C’est ce qui change tout. Moi par exemple je désir changer car je sais que c’est à cause de mon manque de confiance lié à mes peurs qui m’emprisonne dans mon malheur, du coup j’ai compris que je dois impérativement changer. Mais pour cela il faut arrêter de penser car la pensée dans l’état actuel de mon esprit craintif me poussera à renoncer au changement.
Donc pour changer il faut trouver la clé, celle qui nous stimule car moi j’en ai bien besoin, car sans ça mon esprit me dit que je vais souffrir.
Je souhaite et je dois parler à une personne mais je n’ose pas par peur du rejet, des moqueries, de l’indifférence, ou de l’échec, etc.
Pour pouvoir le faire il me faut accepter le fait que je suis dans le faux, que mes craintes sont infondées; Ok mais qui va me le prouver ?? Si nous sommes tous des ST Thomas que ne croyons que ce que nous voyons on n’y arrivera pas.
Alors faut-il trouver une preuve de la nécessité de changer dans le bonheur éventuel que me procurera le dit changement ?
Merci
Pour rejoindre le commentaire de John, c’est vrai que moi aussi, malgré mon évolution grâce à mes évènements personnels, j’ai tendance à vouloir tout le temps changer car je ne suis jamais satisfaite de moi même, ni de ce que je suis. (même si j’arrive à m’analyser plus ou moins) Et je pense que c’est le côté négatif de mon vécu qui en ressort : j’ai un manque de confiance en moi excessif, je suis devenue timide et renfermée sur moi même. J’ai beaucoup moins de faciliter à m’ouvrir aux autres. Et être trop méfiant ce n’est pas très bon non plus, tu finis par avoir peur des gens parce qu’ils t’ont fait souffrir par le passé.
« Mais pour cela il faut arrêter de penser car la pensée dans l’état actuel de mon esprit craintif me poussera à renoncer au changement…Pour pouvoir le faire il me faut accepter le fait que je suis dans le faux, que mes craintes sont infondées »
=> Pour certaines personnes, la clé, c’est le psy. Ca permet quand même de faire un bon travail sur soi, si tu prends la décision d’y aller, (car ce n’est pas facile) cela prouve que tu veux changer. (c’est déjà pas mal) Pour les « pensées » les anorexiques (les vraies) par exemple sont persuadées d’être grosses alors qu’elles ne le sont pas vraiment parce que c’est un trouble, il n’y a que le travail d’un psychiatre qui pourront les aider, et leur montrer que non, elles sont bien comme elles sont. Les phobiques t’aura beau leur dire qu’il n’y a pas de quoi stresser, qu’il ne faut pas avoir peur, ils auront peur quand même, car ils sont bourrés de pensées négatives vis à vis d’eux mêmes. (irrationnelles et très exagérés) Là encore il faut le psy.
Mais bon, peut être qu’en allant chez le psy ça te permettrai d’y voir plus clair, et de justement de ne plus avoir peur de changer, le psy t’aidera forcément à avoir plus confiance en toi, et si tu as plus de confiance, tes peurs de changer et de devenir ce que tu es vraiment vont petits à petits disparaitre.
« Ok mais qui va me le prouver ?? Si nous sommes tous des ST Thomas que ne croyons que ce que nous voyons on n’y arrivera pas. »
Peut être que tu ne crois pas au psy non plus, j’en sais rien… A certaines moments dans sa vie il faut savoir discerner le vrai du faux, savoir qui écouter ou non, tout n’est pas faux dans ce monde crois moi! Et par exemple nos amis les plus proches, sont souvent miroir de nous même et eux aussi peuvent nous redonner confiance.
Il faut que tu trouves la clé, elle est forcément en toi.
« Change tes pensées et tu changeras ton monde. » => http://fr.amarseaunomismo.com/los-pensamientos/ une très belle animation incontournable à voir, cela explique vraiment cette citation de façon très poétique.
« Nos pensées se succèdent sans arrêt les unes après les autres, et cela nous semble naturel parce que nous croyons être celui qui pense. Mais à travers la méditation, nous pouvons prendre de la distance et observer le discours de cette infatigable voix intérieure qui « récite » les pensées et nous rendre compte qu’en réalité nous ne sommes pas cette voix, rompant ainsi « l’enchantement » auquel nous sommes normalement soumis, et atteignant des états supérieurs de conscience et de paix. » Ca rejoint ce que tu disais sur le prob des pensées.
De l’expérience que j’en ai eu, il n’y a qu’une profonde souffrance qui pousse les gens à ne plus être ce qu’ils sont.
Si on décide d’y survivre, on fait tout ce qu’on peut pour ne plus souffrir, même 2 h par jour, et pendant ces 2 heures, on fait du sport, on refait la déco, on bêche le jardin, on se lance des petits défis de toutes sortes pour sortir de nos cadres et de nos activités habituelles, puis au fur et à mesure, c’est là qu’on se rend compte qu’on est plus du tout les mêmes, nos habitudes et nos vices ont changé et on s’aventure vers un autre chemin (qu’on aura peut être encore envie de changer lool )
Moi je veux changer. Le problème n’est pas là mais financier car je veux complétement changer de boulot. Si j’ai l’argent demain, je pars faire ma formation.
Bonjour,
Changer sous la contrainte, celle d’un pistolet par exemple :), est contre productif. Mais pourquoi souhaitons nous changer ? Pour les autres ou pour soi même ? Par amour ou par dépit ?
Je pense que ce sont les rencontres et nos expériences qui nous font changer naturellement.
Salut Michel,
Savoir pourquoi changer est évidemment le plus important. C’est ce qui conditionne notre volonté.
Dans mon article, je m’appuie précisément sur les 2 leviers « recherche du bien être » et « fuite du plaisir » qui répondent à cette question 🙂
Certes nos rencontres et nos expériences nous font changer naturellement.
Mais laisser les choses se faire par elles-mêmes est loin de toujours donner les résultats que escomptés.
Sinon ce blog n’existerait pas 😉
Olivier
Très bel article. D’ailleurs beaucoup de conseils donnés dans cet article sont innés. Comment passer de la réflexion au passage à l’action, quel est l’élément qui vient effectuer cette transition ? C’est la projection d’un chaos hypothétique. Qu’est ce qui nous pousse à faire un régime si ce n’est la vue d’un obèse qui marche péniblement dans la rue. L’homme évolue grâce à ses peurs.
J’ai beaucoup changé, la vie nous façonne, il faut savoir tirer profit des experiences vécues, qu’elles soient heureuses ou malheureuses, afin de pouvoir grandir, mais il faut parfois avaler sa fierté et digérer la défaite !
Bonjour Olivier,
Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que tu dis sur la nécessité de trouver une volonté au changement. Je pense d’une part qu’on évolue tous les jours sans en prendre pleinement conscience. D’autre part, que le fait de se demander ce que l’on veut devenir peu dangereusement détourner notre attention, qui devrait certainement plus être portée sur le cheminement qui nous à emmené jusqu’à l’instant présent.
Pour moi, le vrai changement, c’est la prise de conscience de ce que l’on était, pour finalement réellement comprendre ses choix (tiens ça me rappele les propos de l’oracle dans Matrix d’ailleurs 🙂 ).
Par exemple, en sortant du lycée, j’ai fait le choix d’étudier le Génie Civil. Cependant cela n’était pas fait pour moi. Aujourd’hui je sais pourquoi j’ai eu envi d’arrêter et de me réorienter, et ce uniquement parce que j’ai fait cette erreur d’orientation (si on peut l’appeler comme telle). Effectivement, ca m’a permis de trouver ce que je fais aujourd’hui (de l’informatique), et je suis bien plus heureux actuellement. Je réalise donc aujourd’hui que j’avais choisi le Génie Civil plus par ce que je fuyais l’engagement. Effectivement, je m’étais plus ou moins laissé convaincre par mon père qui pensait que faire un IUT Génie Civil était bien mieux pour moi que deux ans de prépa, Et non pas que je rejette la faute sur lui, mon problème a été de ne pas m’engager à aller en prépa et d’y réussir.
Tout ça pour dire qu’à mon avi il n’est pas forcément bon de se demander pourquoi je n’arrêterais pas de fumer maintenant. Par contre, se demander pourquoi j’ai commencé à fumer et prendre conscience de ce que j’était en tant que fumeur est déjà un changement énorme. Cette remise en cause prendrait ensuite forme avec la prise de décision d’arrêter. Mais en réalité cette décision précède le changement, car sans le savoir, on a changé au moment même ou l’on a compri pourquoi on a commencé à fumer et pourquoi on continu.
Je me rend de plus en plus compte qu’il y a aussi un élément déclencheur pour chaque décision. Et c’est à mon avi au moment où l’on a bien identité cet élément qu’on grandi d’une part, mais surtout qu’on prend la décision de reconnaitre que l’on a déjà changé, ce qui nous permet de passer à autre chose.
Je pense finalement qu’il n’y a pas d’astuce pour garantir le changement si ce n’est qu’être en éveil est très important. Effectivement, si l’on est attentif à ce qu’il se passe autour de nous, on a bien plus de chances de trouver l’élément qui nous permettra de prendre conscience. Il faut non seulement faire attention au monde exterieur, mais aussi à ce qu’il se passe à l’interieur (le plus dur certainement). Par exemple, je me sent très bien avec cette fille, mais j’ai l’impression qu’il manque quelque chose. Je me surprend à penser à elle. A ce moment je prend la décision de lui avouer mes sentiments.
Par contre j’insiste sur le fait que se focaliser sur un changement peut être dangereux car cela peut être une source d’obsession. Et le fait d’être focalisé sur une chose ne permet pas d’avancer sur énormément de plans que l’on est du coup même pas en mesure de soupçonner.
Après, mon point de vu ne doit surtout pas nourrir l’attente, c’est a dire le fait d’être passif qui serait un refus total à être attentif. Puis pour trouver le bonheur, encore faudrait-il le déclencher, et ce n’est pas attendant bien sagement qu’il va nous tomber dessus 🙂
En tout cas merci pour cet article sans lequel je n’aurais pas eu cette réflexion autour du sujet 🙂
J’ai bien lu l’article, ainsi que quelques uns des commentaires. Cependant il manque une chose essentielle: Si la volonté est nécessaire pour changer, alors comment l’obtenir cette volonté ? Et bien c’est là que la vie est parfois bien faite, puisqu’en réalité l’évènement le plus efficace pour que l’homme devienne responsable et volontaire est de tomber fou amoureux(se). L’amour est source infinie d’espérance, de persévérance, et d’endurance. Mais comme toute bonne chose, c’est rare.
bonjour à tous , a 56 ans, je peux vous dire que j’ai souffert depuis mon enfance jusqu’à maintenant.
Plus timide et plus isolé que moi tu meurs. J’ai tellement évité les gens que c’est devenu un emploi a temps complet. Je fuis la relation en général. J’ai pensé à Dieu, à faire du yoga, et maintes discipline dans mon coin. Je manque de confiance en moi et l’image que j’ai de moi est vraiment pas bonne , physiquement et moralement. Je ne voudrais plus vivre et parfois je prie pour que dieu me donne soit la compréhension ou qu’il m’ôte la vie. Je vois un psy depuis 8 ans, c’est un peu tard, mais ca me fait quand même être plus réel.
Je pense que les conseils du blogs sont bons mais quand on souffre trop on n’arrive pas a comprendre rapidement.
Je suis devenu une personne plus attentive a mes proches car ce sont les piliers qui m’ont permit quand meme d’etre moins egoistes et moins malheureux.
Je dis cela un peu pour temoigner et si ca peux faire avancer le chmilblik, c’est pas trop mal. Bon courage.
Je suis comme toi. Evidemment, je souhaite changer mais je retombe toujours dans mes travers. Je fuis les relations, je suis peut-être asociale…
Je ne sais pas comment changer, c’est cela le plus compliqué. Arrêter de fumer me parait simple, on arrête d’acheter des cigarettes, point (désolée pour les fumeurs, je sais que psychologiquement c’est plus dur mais personne n’impacte sur votre choix à part vous) alors que « se sociabiliser » implique des changements comportementales relatif à nous mais aussi et surtout relatif aux autres. Je ne sais pas si j’exprime bien ce que je souhaite dire. Je le veux alors pourquoi je n’y arrive pas ?
Bonjour Olivier,
Je vais commencer mon commentaire en l’introduisant de la manière la plus pertinente qu’il soit en disant que je suis d’accord avec toi et non. (c’est mon choix 😉 )
Car il faut toujours une circonstance de crise à l’être humain pour qu’il décide de changer et d’en ressortir le meilleure de lui-même.
Tout dépend de la manière dont on vit la souffrance, si on veut se bouger dans le but d’éviter quelque chose ou d’aller vers une autre, ces deux buts feront toute la différence !
Au plaisir,
Jordane
Bonjour,
Je suis d’accord finalement avec vous tous, l’expérience, le temps au temps, la volonté, la pensée et la non pensée, le psy etc…
Trouver la clé… Pas facile hein
J’ai changé, j’ai réussi à trouver ma voie, je me suis battue pour arriver là oui je suis maintenant. J’ai persévéré. Il y a eu des hauts et des bas, comme pour tous.
D’un point de vu « matériel » je suis satisfaite (le travail que je voulais, une boite plutôt agréable -par les temps qui court! – une belle histoire d’amour, une petite fille, une maison dont sommes proprio’)
Mais je souffre encore et toujours du même problème, et je n’arrive pas à m’en débarrasser.
Un peu le syndrome de Calimero en soi. Peur de l’abandon, l’impression d’être moins que les autres. Du rejet etc…
En ce moment surtout, ça se passe au boulot, je suis au standard d’une société, on doit me remplacer à chaque pause, ou absence. Je ne suis pas la plus intelligente, la plus vive certainement mais bon je m’en sors quand même hein.
Je n’ai pas de « binôme », personne avec qui je peux partager une complicité (contrairement à mes autres collègues), j’ai tisser de bons liens avec quelques nouveaux arrivant, mais toujours au bout de 2/3 mois, je sens qu’elles s’éloignent, et trouve des affinités avec qqun d’autre. Et ça rit, ça papote, ça va en pause ensemble etc… On ne me propose pas de me joindre à eux, on ne me pose pas de question sur moi, on me coupe quand je commence à raconter une anecdote, mes blagues font des flops, bref, je me sens mise à l’écart.
Au naturel, je peux être je l’avoue une casse pied peut être, certainement trop « avenante » ce qui peut être lourd. Je ne suis pas de ces Working girl (et pourtant j’y aspire). Hyper curieuse (ou fouine dans mon cas), mais je ne pense pas que ce soit les principaux attraits de ma personnalité. J’espère.
ALors j’ai décidé de changer pour voir si la situation changerait. Je ne propose plus aux autres d’aller en pause avec moi, je ne me préoccupe plus trop d’eux, je fais mon boulot et basta, j’arrête de courir après les autres en soi.
Mais bon … personne ne me cours après (Calimero va!)
Comment sortir de ce cercle, ne plus souffrir et accepter que oui, le monde ne tourne pas autour de moi, que le comportement indifférent des autres vis à vis de moi ne signifie pas forcément que je suis mal-aimée… ou naze
Comment conserver ma personnalité, et l’assumer!! Je suis pas drôle ok, leurs blague me laisse indifférente, ok , je ne suis pas un requin ok, et je ne suis pas doué en relations amicale ok (ou depuis quelques années je ne sais pas conserver des amitiés, j’ai un côté loup solitaire et casanière)
Bref, je ne sais pas si je suis clair, si j’en dit trop ou pas assez, si je me comporte comme une gamine parano et en recherche perpétuelle de preuves d' »amour » ou si je suis juste un boulet point barre.
Je me bat entre mes pensées qui me poussent à m’affirmer et à m’endurcir, mon côté Calimero, et celles qui disent putain fuck, c’est moi qui ai raison, vous êtes tous des nombriliste, élitiste et vous considérez la gentillesse comme une faiblesse et en profiter au lieu de vous mettre vous même des limites ( oui je pense encore que chacun doit avoir du bon sens et du savoir vivre au lieu d’attendre que ce soit celui d’en face qui vous les posent)
Bref, je suis un peu paumée… Lol
Vais peut être retourner voir un psy finalement 🙂
Désolée du pavé 😉
Ton pavé n’est pas dénué d’humour en tous cas
. A Creuser 😉
Bravo et merci pour l’angle direct et sans concession de vos conseils, je trouve cette approche pratique et déculpabilisante, contrairement à d’autres approches de « développement personnel » qui ne font que proposer d’autres prisons plus séduisantes que celles que nous avons déjà dans nos têtes et dans nos coeurs.
Quand parvenons nous a changer ? Selon mon expérience, ça peut être la prise de conscience claire, évidente de ce qui se passe, qui rend INSTANTANEMENT la situation caduque, et conduit A CE MOMENT MEME à cesser de soutenir ce qui est désormais clairement perçu comme un NON SENS, UN FAUX SEMBLANT. Le changement est immédiat et définitif, la corde est rompue, simplement.
Ce qui n’invalide pas la voie de l’effort sur soi, bien entendu, qui permet de découvrir rapidement les bienfaits d’un nouveau comportement !
Changer est un pas vers l’inconnu
C est une immense chance que l on ne sache pas au début ce que ça implique, car personne ne se donnerait la peine en sachant cela. J ai perdu énormément, peut être trop, il me reste a voir maintenant ce qui va en etre de ma vie. Oui j suis fière de l avoir fait , mais il y a eu des immenses deuils a faire
Très bon article Olivier et j’aimerais apporter un nouveau point de vue. Avons-nous été conditionnés à vouloir se comparer avec les autres afin de se croire supérieur, meilleur qu’eux ? Aimez-vous ça, quand quelqu’un veut se comparer dans ce qu’il fait afin de se montrer meilleur que vous ? Mais lorsque vous êtes meilleur que l’autre, êtes-vous conscient de créer des divisions ?
Tout le monde est important, mais c’est le mot « plus » qui apporte les divisions et les conflits en qualifiant les gens dans des classes d’importance et ainsi perdre de vue, que nous sommes tous égaux. Être égaux ne veut pas dire que nous devons être égaux dans les faits, dans les possessions ni dans notre expression. Être égaux veut dire que notre essence est la même et que nous nous exprimons différemment en pensée, parole et action.
Trouvez-vous que cela a du sens ?
Bonjour Olivier,
Je viens de découvrir votre article et je suis tellement surprise car je me reconnais parfaitement dans les mots que vous employez et votre façon d’expliquer le vrai changement.
Je trouve que le vrai changement se doit d’être mené à partir d’une élément déclencheur.
Moi je veux changer et j’ai la ferme conviction que je pourrai devenir une autre personne. Car je prends conscience que je suis quelqu’un d’égoïste et hypocrite, il est rare que je dise ce que je pense car j’ai cette peur en moi de contrarier ou bien de ne pas vraiment montrer la personne que je suis réellement. J’ai perdu ma confiance en moi, et je suis égoïste par rapport aux gens que j’aime et qui m’aiment vraiment. Je veux changer cela, ne plus être égoïste, ne plus être hypocrite ou menteuse mais être vraie, devenir une personne qui ne fera plus souffrir les gens qui l’aiment vraiment…
Lena
Bonjour Olivier,
J’aimerais changer aussi. Mes rêves c’est de retourner là d’où je viens, et aussi de me trouver un partenaire. Pour cela je cherche un appartement dans la commune d’où je viens, je vais dans des associations et aussi sur un site de rencontre. Mais le problème c’est que je me bloque peut-être (inutilement?) à cause de mon handicap (née avec une fente dont on voit encore un peu les cicatrices et un peu malentendante). S’ajoute à cela un manque d’estime de moi.
Bien à toi, et félicitations pour ton site, il est super.
Il est intéressant de noter qu’aucun changement ne peut s’opérer dans un état d’ivresse (ici état de satisfaction totale , de plaisir , et de besoins comblés), changer c’est pouvoir décider, pouvoir contrôler , ce pouvoir seul ceux qui sont sombre le peuvent, il faudrait donc s’isoler d’un monde (paradisiaque ) avant d’aspirer à contrôler (changer)