choisir-son-destin

C’est dans nos instants de décision que notre destinée se construit.
Antony Robbins

Dans une société qui nous offre toujours plus de possibilités, qu’il est agréable d’avoir l’embarras du choix.

Eh bien non ! Un nouveau fléau a fait son apparition et compromet nos actions, j’ai nommé le doute.

A chaque instant de notre vie, nous devons faire des choix. De la réflexion la plus futile au choix de sa destinée, nous sommes constamment amenés à prendre des décisions.

Choisir une carrière professionnelle, son lieu d’habitation, ses relations, son régime alimentaire.. toute sa vie en somme.

Et à chaque fois le doute est là, prêt à profiter de la moindre faille pour nous empêcher d’agir.

L’incertitude n’est pas un mal en soit.

Si nous agissions sans jamais douter, nous manquerions de recul. Nous ne pourrions pas mûrir de réflexion pour bien choisir.

Le véritable problème est lorsque le doute nous empêche d’agir.

Connaissez-vous ce célèbre paradoxe ?

Le paradoxe de l’âne de Buridan

Cet âne autant affamé qu’assoiffé se retrouve à égale  distance d’un seau d’eau et d’un seau d’avoine. Comme paralysé, il se demande s’il doit commencer par étancher sa soif ou satisfaire à sa faim. Son dilemme prend fin lorsqu’il trépasse mort de faim, de soif ..et d’indécision.

C’est l’illustration parfaite des conséquences de notre incapacité à décider.

Laissez moi vous donner des exemples de situations vécues quand nous doutons :

  • Aller à la rencontre d’une personne qui vous plaît
    Le dialogue intérieur qui se produit est le suivant :
    « J’ai envie d’aller lui parler. Mais ce n’est peut-être pas le bon moment ? »
    « Et qu’est ce que je vais lui dire ? « 
    « J’y vais je verrai bien… ah mais si ça se passe mal ? … »
    « Bon de toute façon c’est trop tard.. tanpis une prochaine fois ». Et la prochaine fois.. la même histoire se répète.
  • Changer de job
    « J’en ai envie de changer mais je ne sais pas. »
    « J’ai peur de l’inconnu, de perdre mes “avantages”. »
    « Finalement j’ai envie de changer mais sans prendre de risque.  »
    A ce niveau tous les inconvénients d’un potentiel futur job seront amplifiés.
    A partir de là, soit vous renoncez, soit vous y allez quand même pour le principe mais à reculons pour finalement laisser le destin décider de votre avenir. Vous sabotez  ainsi vos chances de succès.
    Et puis comme toujours, vous finirez par rationaliser les conséquences.

On retrouve dans ces exemples de comportement, des attitudes néfastes à l’expression de la confiance en soi.

Un problème d’Ego

Lorsque nous naissons, nous n’avons pas ce problème d’Ego qui nous fait toujours douter de tout.
C’est un mauvais comportement, comme tant d’autres,  que nous apprenons. Et pour cela, une éducation néfaste au développement de son « capital confiance » suffit.

Que vous pensiez pouvoir réussir ou non, vous avez raison.
Henry Ford

En ne manifestant pas de « confiance en soi », vous développez la fausse croyance que vous n’êtes pas à la hauteur.
Si par exemple, vous êtes attirés par une personne et que vous n’osez pas aller lui parler, c’est avant tout un problème d’ego. Vous ne vous percevez pas comme capable de gérer la situation. Et vous n’êtes effectivement pas capable de la gérer.

Le remède au doute

Il n’est pas unique. Je vous offre celui qui a le plus fait ses preuves.

Préparez-vous au pire et réalisez le meilleur.

Dans une certaine mesure, je crois à la loi de l’Attraction. Nous attirons ce sur quoi nous nous focalisons.
Aussi je m’adresse à tous ceux qui pratiquent religieusement le pessimisme.

Le prétexte fallacieux est le suivant : ” Si je m’attends au pire, je ne serai forcément jamais déçu”.
C’est à mon sens le meilleur moyen de mener une vie sans ambition ni saveur.

J’ai longtemps pratiqué cette doctrine, ça marche. C’est justement un triste abandon à une vision terne du monde où le désespoir s’entretient. Chaque jour se réalise la “prophétie auto-accomplie” que nous choisissons.

Faut-il alors toujours s’attendre au meilleur avec le risque d’être déçu ? A choisir, je répondrai catégoriquement OUI.
Mais il n’y a pas de déception réelle.

Il s’agit de l’interprétation subjective d’un évènement auquel nous rattachons un sentiment négatif.

Si vous arrivez à interpréter cette déception ou échec de manière positive, vous êtes gagnants à tous les coups.

Il n’y a pas d’échec. Il n’y a qu’une merveilleuse expérience dont nous tirons des enseignements :)

C’est bien plus que de la positive attitude. C’est un état d’esprit optimiste et gagnant.

C’est ce qui développe la confiance en soi et élimine le doute.

Quoiqu’il se passe, je saurai le gérer ou j’apprendrai à mieux faire

Reprenons nos exemples précédents

  • Aller à la rencontre d’une personne qui vous plaît
    En allant parler à cette personne qui vous plaît, qu’importe le résultat de l’interaction vous apprendrez quelque chose sur elle mais d’abord sur vous-même.
    Imaginez le pire qui puisse se passer : elle vous rejette violemment. Ou le pire du pire : elle vous ignore sèchement (croyez-moi l’ignorance est le pire des mépris) .
    Oui je sais ça fait mal à son petit Ego. Et alors ?
    Est ce que cela change fondamentalement quelque chose à la personne que vous êtes ?
    Je vous passe les différentes attitudes à adopter dans cette situation. Ceci fera l’objet d’un article spécial.
    Le fait est que passé le choc de l’instant, vous vous en remettrez. Non personne n’ai jamais mort d’un tel rejet..sauf peut-être dans les tragédies romanesques :)
    Le but est que vous décrédibilisiez ce scénario apocalyptique et que vous sachiez que vous pourrez le gérer.
    Et après ?
    Donnez-vous l’envie d’agir ;)
    Pensez (pas trop) et agissez positivement (beaucoup).
    Quel bienfait allez-vous en tirer ? Quel formidable accomplissement, dépassement de soi réaliserez-vous?
  • Changer de job
    Quels sont les risques à (prendre la décision de) changer de boulot ou mieux devenir son propre patron ?
    Votre nouveau job ou votre nouvelle entreprise pourrait couler.
    Vous et votre famille pourriez vous retrouver sans les moyens nécessaires pour subvenir à vos besoins.
    Soyons sérieux, nous avons la chance de pouvoir bénéficier d’aides salutaires dans de tels cas. Bien sûr, vous pourriez y perdre (temporairement) votre confort.
    Mais vous survivriez à cette expérience et apprendriez à faire plus avec moins.
    Encore une fois notre scénario catastrophe n’a rien d’insurmontable si tenté qu’il se réalise.
    Songez plutôt à ce que vous pourriez y gagner.

Vous l’aurez compris, quand vous prenez une décision, allez y sans reculer.

Préparez-vous à pouvoir agir pour faire face au scénario catastrophe mais réalisez toujours le meilleur.

Rappelez-vous que dans 99,9% des cas, il vaut mieux prendre une mauvaise décision que de ne pas prendre de décision.

Quels sont les dilemmes auxquels vous devez faire face et pour lesquels vous doutez ? Laissez moi un commentaire qui vaudra forme d’engagement (d’abord vis-à-vis de vous même) sur la résolution que vous allez prendre.

Olivier Prize

(crédit photo : anjan58)

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