Amis lecteurs, si vous avez toujours voulu connaître la formule pour nouer de vrais amitiés en partant de « rien », voici la solution.
Revenons à notre article. Ce qui m’intéresse et vous intéresse, c’est de savoir concrètement Comment développer des amitiés sincères ?
Pourquoi savoir se faire des amis est vital
Avez-vous déjà entendu ce dicton ?
Mieux vaut être seul que mal accompagné
Certes. Et pourtant la réalité est toute autre.
Mieux vaut être bien accompagné que tout seul
J’ai toujours été fasciné par les self-made-men. Ces hommes (et femmes) partis de rien mais qui, seuls, ont réussi à se hisser au sommet et accomplir leur rêve.
Vraiment ? Seuls ?
Personne n’a jamais réussi vraiment tout seul. Il y a des visionnaires, des personnes tenaces, douées et intelligentes. Mais pour réussir ils ont pu s’appuyer sur d’autres personnes compétentes. Et c’est là leur grand mérite : savoir bien s’entourer.
Et il n’y a pas de meilleure manière de s’assurer le concours d’autrui que de faire en sorte qu’il ait à cœur de vous aider.
L’un des besoins humains fondamentaux est celui de connecter avec ses semblables. De nombreuses expériences scientifiques sur les effets de l’isolement ont démontré qu’ils conduisent à la folie.
L’art de bien choisir ses amis
Si votre critère pour sélectionner vos amitiés est de penser : « ceux qui veulent bien », vous courrez au désastre.
Vous vous devez d’être sélectif, au moins par respect envers vous même.
Si vous dévalorisez l’amitié que vous pouvez apporter, comment pouvez-vous espérer que les autres la respectent ?
En plus, vous risquez de n’attirer que des parasites qui vous feront plus de mal que de bien.
1# Quelles sont les qualités des amis que vous recherchez ?
Par exemple, j’ai dressé ma liste des qualités que j’apprécie. Je suis attiré par les personnes :
- ouvertes d’esprit
- drôles qui ne se prennent pas toujours au sérieux
- qui cherchent à s’améliorer, à se dépasser
- positives dans l’adversité
- etc…
2# Quels défauts sont rédhibitoires pour une potentielle amitié ?
Apprenez à « profiler » les parasites. Je n’envisage pas de vrais amitiés avec des personnes :
- négatives
- passives
- coincées
- malhonnêtes
A présent que vous avez identifié les profils de vos futurs amis. Il y a une question importante à laquelle vous devez répondre.
Qu’est ce qui fait que ces amis voudront votre amitié ?
Qu’avez-vous à offrir en amitié ?
C’est le moment de savoir vous vendre 🙂
Plus sérieusement, cette question peut vous permettre de prendre conscience d’un blocage dans votre sphère amicale.
#3 Quel(le) ami(e) êtes-vous ?
Qu’êtes vous prêt à offrir ou faire pour vos amis ? Ne vous contentez pas de répondre TOUT. Vous pourriez regretter de devoir sacrifier un de vos poumons 🙂
A titre d’exemple, pour mes amis je sais :
- Prêter une oreille attentive pour soutenir, aider
- Motiver, accompagner pour se dépasser
- Consacrer de mon temps pour aider
Cela n’a l’air de rien mais mon temps est ce que je valorise le plus. Alors quand je le consacre à mes amis, je m’attends à ce qu’ils l’apprécient - Communiquer du fun, des rires, des bons moments, de la positive attitude
Ne soyez pas avare sur vos qualités en tant qu’ami. Elles vous feront prendre conscience de votre valeur. Et cela vous convaincra que vous avez vraiment quelque chose à offrir à vos amis.
Au pire si vous n’avez vraiment rien à offrir, vous pourrez vous remettre en question.
#4 Quelles qualités recherchées devez-vous développer, pour accroitre votre valeur en tant qu’ami ?
Demandez-vous ce que vos potentiels amis peuvent rechercher. Et de quelle manière pouvez-vous apporter un plus dans leur vie ?
Mon exemple :
- Être plus disponible
C’est à double tranchant. En effet, je valorise mon temps et le consacre à mon développement personnel, c-à-d à devenir meilleur pour moi et pour mes amis. Donc : ma disponibilité reste limitée dans l’absolu ! - Être plus fou-fou
Je réalise qu’avec l’age et les responsabilités, je prends moins le temps de m’amuser. A rectifier ! - Prendre plus d’initiatives de rencontres
L’amitié s’entretient. Nous avons vite fait de perdre le contact avec les personnes auxquelles nous tenons par ailleurs.
Un mail, un sms, un appel ou mieux une invitation permet de renforcer ce lien.
Comment rencontrer ses nouveaux amis ?
#5 Où rencontrer ses nouveaux amis ?
C’est peut-être une évidence, mais il est bon de l’indiquer. Même si vous avez beaucoup d’affinités avec vos contacts en ligne, vous ne pourrez pas nouer de nouvelles et véritables amitiés en restant à la maison.
SORTEZ DE CHEZ VOUS.
Où sortent les personnes que vous voulez rencontrer ? Y a t’il des sorties, rencontres, rassemblements ou clubs où elles se retrouvent ?
Il va falloir sortir de votre zone de confort (votre routine). Osez aller où vous n’êtes jamais allé.
Exemple (vécu) : sortir seul en boîte.
Non pas que je n’avais personne pour m’accompagner, mais sortir seul m’oblige à aller vers les autres si je ne veux pas passer une mauvaise soirée.
Comment nouer de nouvelles amitiés ?
#6 Comment se faire de vrais amis ?
C’est à vous prendre l’initiative d’aller vers les autres.
Oubliez votre peur du rejet. N’attendez pas que les autres fassent le premier pas. Convaincu de votre « valeur » en amitié, offrez la, si l’autre personne ne la saisit pas c’est qu’elle n’en est pas digne.
Et de toute façon, vous en sortirez grandi car vous saurez ce qui marche et ce qui ne marche pas !
Ne cherchez pas à impressionner, soyez le meilleur de vous-même et voyez si la connexion s’établit.
Sélectionnez les candidats à votre amitié et laissez le temps, les rencontres (que vous proposerez dans un premier temps) et la magie opérer.
Multipliez les rencontres car cela améliorera d’une part votre capacité à vous faire des amis et d’autre part les opportunités à saisir.
Et dites moi en commentaires, comment vous vous y prenez pour nouer des amitiés ? Avec quelle difficulté ? Et quel succès ?
Olivier Prize
Votre ami pour le meilleur et pour (gérer) le pire
Super
C exactement les conseils dont j avais besoin tant j ai du mal a me lier a des vrais amis surlequels compter.
Mais n y a t il pas un risque de paraitre trop en recherche d’ amis ?
L’idée est d’attirer à soi plutôt que de « paraître en recherche ».
Il est donc important de développer ses qualités personnelles = devenir meilleur 🙂
Quant à se lier avec de VRAIS amis, on ne peut préjuger à l’avance de la sincérité de ses amitiés.
Seule l’expérience permet de la forger.
Olivier
super résumé ……. J’ai 60 ans , je n’ai jamais eu de VRAIS AMIS !!!!!! mais des profiteurs !! maintenant , je suis à l’aube de la fin de ma vie et tout ceci est fini , AMIS , FAMILLE …. etc que des profiteurs !!!! Il est vrai certains diront que j’étais un faible …..
Non tu n’est pas un faible. Le monde est parfois cruel ! Mais nous méritons tous le bonheur et tu sauras profiter de nouvelles rencontres avec sûrement des personnes meilleures que les précédentes. Je suis de tout coeur avec toi 👍
HO QUE OUI!!! si tu parais en besoin d’ami(es) devant tout le monde tu vas avoir l’air d’être désespérée et en manque de personnes qui veulent d’une amie telle que toi … impose-toi et montre que tu es au top !! à plus$$$
Il ne faut surtout pas confondre Amis et Copains, c’est un amalgame que beaucoups de gens font, combien de fois ai-je entendu « je vais diner avec des amis » , alors qu’ils ne s’agit souvent que de collègues de bureaux…
Pour moi un ami c’est quelqu’un sur qui je peu compter, je sais que je peu l’appeler a 3h du matin et qu’il viendra me dépanner quelque soit mon problème… Et tout comptes fait, je pense avoir 1 ou 2 amis tout au plus. N’oublions pas que dans Ami, il y a Amour…
Exactement ! personnellement je pense de la même manière mais combien de fois je tombe sur quelqu’un pour me reprendre et me dire en rigolant « mais c’est un ami » alors que j’ai dit « un collègue » et pour moi il reste un collègue. Facebook… n’aide peut-être plus à distinguer ces différences.
Les véritables amis sont ceux qu’on voit le moins mais ils sont toujours présents.
je suis d’accord avec toi à 100%.à très bientôt j’espère.Cristina
Bonsoir,
je trouve l’idée de « sélection » gênante en elle-même. Bien évidemment que savoir repérer et écarter les parasites est une bonne chose, mais à se construire un « profil d’ami idéal », ne risquez-vous pas de vous isoler d’une partie du monde ?
Je me permets de prendre en exemple les critères que vous avez mis sur ce billet : cela montre un niveau d’exigence assez élevé, tout de même. Ce genre de personnes ne se compte pas forcément sur les doigts d’une main dans ce petit monde, mais c’est comme si vous vouliez que tout soit parfait, non ?
Par exemple, une personne coincée (oui je prends le défaut le moins contraignant) : même si timide à l’excès, elle peut se révéler attachante.
Dans le cas des autres défauts, c’est évidemment plus compliqué. Mais je connais une personne qui parfois pouvait être odieuse avec les autres, et qui a beaucoup de mal à se remettre en question, du genre « je ne me prends pas pour une merde ». Mais elle pouvais également avoir des intentions prévoyantes avec d’autres. Je considère cette personne comme mon ami malgré cet effarant « mauvais caractère ».
Bien évidemment qu’au fur et à mesure que les caractères se dévoilent, nous allons tous préférentiellement nous lier avec des personnes qui ont des traits de caractère qui sont dans notre petite « liste », logée dans notre personnalité.
Après, je suis d’accord que seule l’expérience peut faire que nous reconnaîtrons nos vrai(e)s ami(e)s.
Mais, penser tout de suite que « l’autre n’est pas digne de son amitié » si elle ne « saisit pas l’opportunité », n’est-ce pas un peu égoïste ? Après tout, on doit accepter à ce moment-là que les autres aussi aient leur « liste », avec le risque de ne pas être dedans, donc que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde…
Mes propos n’ont nullement valeur d’attaque (même si je ne suis pas totalement d’accord avec vous), mais bien d’amener un point de vue. Et je serai ravi de lire votre réponse, qui sera sans nul doute intéressante.
Salut Galilaeus,
J’apprécie particulièrement les commentaires tels que le tien.
Tu montres une vraie réflexion sur le sujet et tu confrontes mon article à ton vécu.
La « sélection » en amitiés est tout à fait naturelle et même très saine.
Evidemment, il ne s’agit pas de se présenter à l’autre avec sa checklist et de l’éliminer dès qu’une case ne correspond pas.
Je vois cela plutôt comme un idéal à poursuivre. Il est important de connaître ses vrais valeurs, celles que l’on recherche et celles que l’on rejette.
Cela n’empêche pas d’avoir dans ses amis des profils tout à fait différent.
Je dois même avouer que j’apprécie davantage la compagnie de personnes très différentes de moi. Pourquoi ?
Tout simplement parce que par leur caractère, leur façon de penser, leurs actions m’incitent à me remettre en question et à explorer d’autres voies.
La seule limite est : la différence de valeurs. Je ne pourrai jamais être ami d’une personne constamment négative quand bien même je tenterai de lui apporter du positif
Enfin, quand je dis que « si l’autre ne la saisit pas, c’est qu’elle n’est pas digne de votre amitié », c’est l' »individualiste généreux » qui parle 😉
Merci pour ton commentaire inspirant.
Olivier
Bonjour, cela fait deux heures que je suis ici et franchement, j’aurais jamais cru que quelqu’un d’autre pourrait penser comme moi sur autant de points, c’est génial! J’en viens à ma question ; de nature je suis très positif, mais voilà, j’ai l’impression aujourd’hui d’avoir fait une erreur en me mettant avec une fille qui elle est négative sur tous les points (et cela fait presque deux ans et demi que je supporte ça. Mon amour a diminué pour elle et je crois que c’est une des principales raisons pour laquelle je me sens moins bien avec, si seulement j’aurais su que cette différence aurait pu être un obstacle a notre entente, je n’aurai jamais pris le risque de me mettre avec elle.. Pense tu cela insurmontable, est-ce que les oeufs sont cuits? (effectivement, je m’excuse, nous ne sommes pas sur un forum parlant de problèmes de couple, mais je crois avoir trouvé la seule personne sur le web capable de me répondre avec le plus d’objectivité possible en restant vrai dans ses propos) merci de ta réponse par avance 🙂
ah, et j’oubliais, j’étais quelqu’un de très sur de moi avant de la rencontrer.. Très ouvert et facilement compris, mais aujourd’hui, après ces deux ans et demi, j’ai l’impression de m’être dénaturé en quelque sorte et d’être beaucoup moins à l’aise et sûr de moi..
Salut Illiace,
Ta question a pleinement sa place ici.
La relation de couple se rapproche de la relation amicale avec des enjeux encore plus importants.
Sur un blog consensuel, ma réponse t’inviterait à t’interroger sur « la force de ton amour pour elle » ..et d’autres mièvreries
Mais pas de ça ici.
Quand une situation ne me plaît pas, j’aime à me rappeler ce simple « principe des 3 solutions » :
1. l’accepter
2. la quitter
3. la changer
Aucune de ces solutions ne sera facile. Au final, tout dépend de la volonté et de l’énergie que tu es prêt à y investir.
Est ce que ton « amie » en vaut la peine ?
Ma conviction est que de manière générale, il est toujours mieux de commencer une nouvelle relation que de s’accommoder d’une relation bancale. Mais cela reste personnel.
Une dernière réflexion : que déciderais-tu si tu retournais dans le passé au moment de votre rencontre sachant ce que tu sais aujourd’hui du devenir de la relation ?
Te remettrais-tu avec elle ? Passerais-tu ton chemin ?
Cela te donnera une bonne indication sur ce que tu dois faire aujourd’hui.
Tiens nous au courant de tes réflexions et de tes décisions.
La vie est trop courte pour être malheureux et endurer une relation non épanouissante.
Olivier
@Olivier vous tirez des conclusions trop hâtives. Concernant un couple c’est bien plus complexe qu’une amitié.
La seule personne qui peut changer les choses c’est celle qui s’en plaint : la rupture ok mais n’est-il pas plus judicieux qu’il y ait discussion dans un couple ? Si ça se trouve son partenaire aussi n’est pas bien dans le couple pour la même raison et sa perte de confiance en soi (les attentions doivent être régulièrement présentent dans un couple # amitié) Je trouve cela dommage qu’aujourd’hui la facilité pour tous c’est : la rupture. S’il y avait de l’Amour ça mérite de se battre pour son couple. Osez changer ce que vous êtes avant de reprocher à autrui, puis la discussion, la discussion on le dira jamais assez ! le reste se fait de lui-même.
& Combien de fois j’étais avec des personnes de « natures » négatives, je leur apportais le sourire par ma positivité. Il faut arrêter de croire que quelqu’un de négatif, le reste. Parfois il faut savoir être sec avec ce genre de personne et les booster, certains ont besoin d’un électrochoc, d’autres du temps, d’autres ne changeront pas sans doute mais apportons leur notre présence.
J’aime savoir que dans mon groupe d' »amis » on est tous différent, on apporte tous quelque chose à quelqu’un même le négatif, il amène à la réflexion, puis qu’est-ce qu’un négatif ? quelqu’un de trop sérieux face à la vie ? et alors ? les soirées de bad ça arrive à tout le monde et ce jour là on le comprendra et peut-être même il sera le seul à être présent.
Je m’aperçois que j’aimerai avoir un vrai ami pour partager mes goûts et mes valeurs car c’est un échange effectivement enrichissant et pas de dérive pour moi cela reste une Amitié réciproque Isabelle
J’aime beaucoup ton (je peux te tutoyer ?) blog (j’adore tous ces blogs qui ont pour thème le développement personnel) :D. Débutant ma première année en licence, « se faire des amis » est un des « sujets » principaux (en plus de réussir son année hein…). Mais TADADAAA (!) qui plus est, étant une jeune fille timide (+ n’ayant pas énormément de sujets de conversations…Ah si en fait, j’en ai, mais c’est que je ne sais pas comment lancer la convers’), c’est très…difficile de se lancer. Se jeter à l’eau. J’ai essayé aujourd’hui de parler un peu avec certains « c’est bien dans cette salle le cours d’Anglais ? » « Toi aussi tu vas au cours de 15h? » « Tu as acheté le livre de Sophocle ? » ETC. Mais…comment dire…J’ai toujours, toujours cette habitude (désormais ancrée en moi) de me mettre dans les pensées de l’autre. Et dans leurs pensées, je me dis ce que je pense déjà de moi. En fait. (Est-ce compréhensible ??) Je pense qu’ils pensent : « mais pourquoi elle me parle celle-là ? » « rolala qu’est-ce qu’elle est ennuyeuse » « Bwarf et voilà une moche qui me parle » (ok ok, c’est excessivement puéril ^__^). Toutes ces pensées automatiques qui me désespèrent par la suite. Et me bloquent, surtout. Et le fait d’être déjà cataloguée comme « la timide de la classe sans friends » me bloque encore plus. Chouette ma vie.
Donc, j’ai lu cet article il y a deux jours (ainsi que les autres qui m’intéressaient 😉 ). J’ai bien lu tes conseils. A la lettre. Mais beaucoup de mal à mettre tous ça en œuvre. Quoi de plus normal, après des années d’inhibition, dialoguer à tout va & faire la meuf trop cool ne va pas se faire en trois jours. C’est tellement difficile. A lire comme ça, sur mon ordi, bien posée chez moi, à l’air tout c*n au final, j’me dis « Oui, dès demain, je vais vers lui/elle, je me lance ! è_é ». Mais une fois face aux autres, évidemment, c’est une toute autre affaire.
Il me manque le coup de pied (violent) pour me lancer, me motiver. Il me manque cette petite voix qui me dit « vas-y, tu ES quelqu’un de bien. Tu n’as rien à perdre. Mais tout à y gagner. Ais confiance en toi b**del. »
J’essaie d’adopter la positive-attitude, car après tout, cet après-midi je me suis (un peu) lancée, donc c’est déjà un (microscopique) début.
(voilà, j’arrête de parler de MOUA)
En tout cas, vivement ton prochain article.
Salut Florine,
Merci pour ton témoignage qui sent le vécu.
Le phénomène qui consiste à « imaginer ce que les autres sont en train de penser de moi » est très développé.
Je me rappelle parfaitement l’avoir vécu.
Ce qui m’a vraiment aidé c’est d’une part d’agir malgré cette voix et de la taire petit à petit en me focalisant sur le moment présent (ce livre m’a bien aidé, j’en parle ici.
Et réalise aussi que les gens sont davantage obnubilés par ce que TU penses d’eux que ce qu’ils pensent de toi 😉
Continue à agir, à développer ta confiance en toi. Tu es sur la bonne voie.
Olivier
Voici un sujet polémique tant on a tendance à en attendre ou à en faire trop et à être souvent victime de déception(s), souvent aussi grandes que celles qui frappent en amour.
Mon avis est que l’amitié parfaite n’existe pas – ou alors, est rare – mais il faut la cajoler, la préserver, lui apporter affection et tendresse et surtout être ouvert au partage avec autrui.
Si on attend trop des autres, alors la déception est imminente.
Si on partage avec eux d’excellents moments, qu’on arrive à graver et à recommencer encore et encore malgré le temps qui passe et les aléas de la vie, alors le pari est gagné !
Bonjour,
c’est intéressant tout vos conseils, mais je pense qu’en réalité, des vrais amis on en a pas. Au mieux on en a 1.
Celui sur qui on peut vraiment compter.
Parce qu’au final, même si on juge avoir une dizaine d’amis, on se rend vite compte que, quand on est dans la merde, il n’y a plus personne…
Donc personnellement, je pense qu’on a plus de « potes » que de vrais amis. Après se sont des connaissances avec qui on partage tels ou tels trucs et avec qui on se marre bien. C’est tout.
je suis d’accord que les amis on les compte sur le bout des doigts quand on a des vrais soucis de santé. Mais je pense que la vraie amitié se cultive comme tu le dis et il faut garder toujours cette envie de découvrir les autres qui nous font souffrir mais qui peuvent apporter des joies immenses.
Bonjour Olivier,
Merci beaucoup pour cet article !
Mon problème est que je suis très exigent en ce qui concerne mon entourage. Je trouve des défauts insupportables à presque tout le monde, donc j’ai du mal à me faire des amis à long terme. Au bout d’un moment, je ne les supporte plus.
Il est conseillé dans l’article de sortir pour rencontrer des gens, mais le genre de personnes qu’on peut rencontrer en soirées, par exemple, ne m’intéresse pas… Je ne doute pas qu’il y ait quelques exceptions, mais je n’ai pas envie d’aller vers une personne si les chances qu’elle m’intéresse sont réduites. Les rares personnes avec qui je m’entends bien sont plutôt casanières, comme moi. Difficile donc d’en rencontrer de nouvelles…
Ce commentaire me donne probablement un air antipathique, pourtant je ne me crois pas mieux qu’un autre. C’est simplement que peu de personnes correspondent à mes critères (maturité, ouverture d’esprit, humour, sens de l’écoute, respect…) donc je n’ai pas envie de passer beaucoup de temps avec eux.
Je précise que je n’ai que 16 ans, peut-être les choses évolueront-elles avec le temps… En tout cas, ça me ferait très plaisir de recevoir quelques conseils 🙂
Salut Adrian,
Loin de moi de juger tes critères d’amitié.
Une chose me dérange cependant quand tu dis « je n’ai pas envie d’aller vers une personne si les chances qu’elle m’intéresse sont réduites ».
Cela revient à partir avec un biais négatif.
Au contraire, tu pourras être surpris de te lier d’amitié avec des personnes avec qui de prime abord tu n’imaginais pas plus qu’une discussion superficielle.
Il faut parfois jouer sur les nombres. Vois cela comme un « jeu social ».
Tu peux aller à des soirées avec pour seul objectif d’améliorer tes aptitudes sociales, rencontrer et échanger. Cela créé autant d’opportunités de s’améliorer et de faire naître des amitiés.
A 16 ans tu aurais tort de te priver de toute expérience sociale.
Peut-être que la personne à qui tu parles est le frère de ton futur meilleur ami 😉
Olivier
Salut Adrian,
Je viens de lire ton commentaire à propos de l’article et il s’avère que je suis dans le même cas (très exigeante dans mes relations sociales) que toi et j’en souffre beaucoup depuis plusieurs années.
Je ne trouve pas de solution, et pourtant j’aimerais tellement trouver des amis qui me correspondent pour partager quelque chose de génial et sur du long terme.
Si tu veux en parler avec moi, on arrivera peut-être à s’entraider. 🙂
Bonjour
article intéressant mais trop superficiel, même si bien évidemment il n’y a pas de « recette » pour l’amitié
certains sont plus doués que d’autres car ils n’ont pas peur du rejet, ont bénéficié dans leur enfance de saines émulations qui leur ont donné confiance en eux tout simplement….
d’autres n’ont pas eu cette chance et ont dû acquérir ces facultés sur le tard, avec plus ou moins de réussite
de plus, les nouvelles technologies de communication sont un facteur de plus d’isolement
on se cache derrière un écran pour adoucir tout rejet ou confrontation
« on se rencontre par internet et on se quitte par SMS « résume à lui seul notre société actuelle
Quand je suis dans le train ou le métro , je suis effarée du nombre de gens scotchés à leur portable, en train de visionner la vie des autres sur Facebook (là aussi un site idéal pour mythomanes) au lieu de vivre la leur !
parler à des inconnus sur le net
mais ne pas dire bonjour à son voisin….qui pourrait justement devenir un ami !
Le sujet est très complexe et chacun doit essayer d’être honnête avec lui même avant de « chercher » à tout prix des amis…qui ne s’achètent pas, et tant mieux.La société de consommation a ses limites, et internet aussi.
La solitude explose de partout, y compris dans la jeunesse…
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/06/25/01016-20120625ARTFIG00594-les-trentenaires-nouvelles-victimes-de-la-solitude.php
l’amitié comme l’amour se construisent avec le temps et sont incompatibles avec nos modes de vie de zappeurs ayant peur de tout engagement, là est le vrai fond du problème à mon humble avis.
J’ai trouvé ton article sur la solitude très intéressant et très révélateur du mal être de notre société. Ce que l’on peut percevoir de notre société c’est le manque des réunions de famille démantelée et habitant souvent loin.
C’est vrai que la solitude touche les seniors à partir du moment où ils ne peuvent plus être autonomes et je pense que les jeunes ne cherchent plus la réalité mais plutôt le virtuel (moins exposé à la déception). Je trouve que une relation se construit sur des compromis et de l’amour avec de la fidélité. A vous de me dire ceux que vous penser chaos isabelle
De développer ses propre qualités pour obtenir un magnétisme pour les autres, pour nous faire aimer par les autres.
L’article d’Olivier nous fait penser sur le sujet… mais il n’y a pas de recettes miraculeuses, évidement.
Pour moi, la clé est une seule : être une personne équilibrée. Être rayonnante, ouvertes d’esprit… Autrement dit, de développer le vrai respect (hors de l’égo) vers Soi même. Une personne qui ressent un respect profond vers elle même est capable d’attirer sans effort et reconnaître ses vrais amis, sans importance qui va faire le premier pas…
Dans ce fil des pensées, j’aime bien le conseil de Gandhi : dans nos relations, être pareil, pareil comme vers nos amis, ainsi vers nos ennemis.
Sans établir le respect vers Soi, nous risquons de tomber tout le temps dans nos propres illusions pour l’amitié et être leurs esclave.
Merci !
C’était vraiment un grand plaisir de lire sur ce sujet j’ai beaucoup appris
je garde les personnes positives ,qui m’encouragent, qui m’aident , qui m’inspirent,qui me motivent, qui sont ouvertes et si elles ne font rien de ce qui est écrit au dessus je les laisse partir
merci
Salut,
j’ai beaucoup aimé ton article olivier, je n’ai pas lu tous les commentaires mais il me parle cet article.
J’ai un gros souci pour lier des amitiés vraiment profondes, je sais pas trop pourquoi.Je suis très facile d’abord mais passé le premier contact superficiel j’ai dû mal à nouer des liens profonds, ce qui fait que je connais un tas de monde mais on m’appelle rarement , je sors rarement etc… je vais essayer de suivre tes conseils
Bonjour à vous,
Je suis plutôt dans une situation où je vois de moins en moins mes vrais amis avec la distance, nouveau défi professionnel, leur nouveaux cercles d’amis etc… je propose des sorties mais soit je ne reçois pas de réponse soit ils ont déjà tous quelque chose de prévu avec leurs nouveaux amis. Je ne sais pas si je dois les laisser partir car si je ne les contacte pas, ils ne prennent pas contact avec moi. C’est blessant et j’en souffre, ou je continu à proposer et être déçue ce que je pense être mal sain à la longue. J’ai d’autres amis mais ils ne m’apportent pas autant que ce que les autres m’apportent en émotion, vécu, partage.
j’aurais bien voulu connaître votre avis là dessus, si vous avez vécu la même chose et qu’est-ce que vous avez fait?
Merci d’avance!
Bonjour Eva,
Nous avons tous vécu la situation que tu décris : vouloir gagner l’amitié de personnes qui ne répondent pas à nos propositions.
Dans ton contexte, la distance rend les choses plus difficiles.
Je t’orienterai plutôt à favoriser de nouvelles opportunités.
Il faut savoir s’accrocher mais jusque dans certaines limites. Et en souffrir est le signe que tu les as atteintes.
Cela ne veut pas dire faire une croix sur tes amitiés passées. Il s’agit de s’ouvrir à de nouvelles rencontres, à développer une vie intéressante avec de nouvelles personnes.
Et c’est justement ce qui fera que tes amis reviendront naturellement vers toi.
Va de l’avant 🙂
Olivier
Ce que je trouve difficile, ce n’est pas de trouver des personnes intéressantes qui pourraient devenir des amis. Le premier contact dans une soirée peut etre assez facile. Non, ce que je n’arrive pas à faire c’est trouver le moyen de se revoir, de creer une occasion, un pretexte pour pouvoir discuter, se voir etc… Comment faire pour que la graine puisse avoir l’occasion de sortir de terre?
Bonjour Sophie,
C’est là toute la difficulté de se constituer un « réseau ».
J’ai remarqué que les personnes font difficilement le premier pas vers les autres.
Donc, la solution est d’être « la personne qui propose ».
Ce n’est pas aisé quand on en a pas l’habitude mais on peut très vite apprendre à développer un talent d’organisateur (ou de connecteur).
Prendre l’initiative de proposer des opportunités de rencontre, c’est devenir enfin acteur de sa vie !
A toi de jouer
Olivier
» Vous vous ferez plus d’amis en deux mois en vous intéressant sincèrement aux autres que vous ne pourriez en conquérir en deux ans en vous efforçant d’amener les autres à s’intéresser à vous.
C’est bien ce que j’ai fait, pourtant les autres ne s’intéressent pas plus à moi en retour. Etre honnête est important en amitié, je suis d’accord avec toi mais il faut sincèrement pensé à soi aussi. Etre soi-même face aux autres est la chose la plus importante !
Merci pour cet article précis et agréable à lire qui a dessiné un nouveau chemin qu’il faut que j’emprunte. Je m’écarte des personnes négatives qui me prennent trop d’énergie à porter. Il me faut maintenant aller au devant de celles avec lesquelles je pourrai partager…
Je ne m’y prends souvent pas très bien pour nouer des amitiés.
En fait je me sens mal a l’aise parfois quand je ne suis pas dans « ma famille » car je recherche beaucoup (trop?) les gens comme moi.
Ma famille étant « comme moi », meme mode de vie, meme origine, meme religion (normal c’est ma famille), meme galères et meme delires,(avec mes frères et soeurs) j’ai parfois du mal a en sortir.
Aussi mes amitiés (et j’en ai eu des bonnes) se font souvent, très souvent soi par hasard, fondées sur nos points communs, ressemblances, meme facon de parler, vies qui se ressemblent, voire meme vision du travail (l’école c nul) et meme genre de physique.
Bref, je ne vais pas trop vers les gens, a l’école, depuis que je suis petite, dans les parcs, en ville,chez des « amis d’amis » je me montre au depart hypocrite ou reservee puis je deconne et je « prends le style » de l’autre, je fais le caméléon et souvent ça marche. Avec une « party girl » je vais parler de clopes, de mecs, de bouffe, de fond de teint, de boites…avec une « bonne fille sage » je vais deconner sur nos films disney, notre enfance, les cours, les vacances…et ainsi de suite, car il y a tant de gens différents qu’il faut s’adapter a chacun d’eux. En esperant que mes amis si diverses soient un jour tous réunis…
J’apprécie beaucoup vos conseils mais mon problème s’agit en fait de la communication avec les autres. Je suis très timide et j’ai trop peur de rejet pourtant je suis quelqu’un de très ouvert, qui
aime parler et rire avec les gens et qui a beaucoup à offrir en amitié mais avant d’adresser la parole à qui que ce soit, je m’imagine déjà rejetée et cette idée me bloque totalement. D’après vous, qu’est ce que je peux faire pour n’avoir plus cette peur.
Salut,
J’ai justement écrit un article pour triompher de « la peur du rejet » 🙂
Bonjour a tous!
Ce forum me touche beaucoup.
J’ai de gros souci a créer de vrai amitiés, pour moi l’amitié vraie est la limite subtile de l’amour de couple.
Je suis beaucoup dans l’affect et donc ça me rend malade car je crois tellement en l’amitié véritable, celle que l’on a non pas uniquement quand on en a besoin, mais comme dans un couple, on partage tout, moment, appel quotidien, rire et pleurs… etc
Beaucoup se disent avoir des amis, mais quand on creuse, ce sont juste des copain ou des copines. Et moi je ne veux pas de copain/copine que je vois un soir pour combler le vide… mais de véritables amis proches de moi, que j’appelle chaque jour, à qui je raconte ma journée, on se voit et rigole etc.. et j’ai véritablement du mal, dois je changer ? Car je prend non seulement à cœur les choses mais aussi je suis beaucoup dans l’affect… Beaucoup pensent que du fait que nous ne sommes pas ensemble, on n’a pas à s’appeler tous les jours.
Salut,
Ton message fait transparaître un grand manque affectif.
Le point positif est que tu sais exactement ce que tu recherches en amitié.
Tu pourras donc plus facilement cibler tes partenaires amicaux véritables.
Mais je t’invite vraiment à relire mon article pour travailler ton approche de l’amitié.
Donne l’amitié que tu recherches avant de la recevoir.
Peut-être que parmi les amitiés superficielles que tu déplores, se cachent de potentielles amitiés telles que tu les conçois.
A toi de prendre l’initiative d’élever (progressivement) le niveau d’engagement dans la relation 😉
Olivier
Bonjour Mehdi,
Je suis de tout coeur avec toi, car je suis exactement dans la même situation! Moi aussi, je voudrais de véritables amitiés n’ayant eu que des copains à qui je donnais beaucoup plus que ce que je recevais en retour. J’ose encore espérer toutefois qu’il m’est possible de côtoyer des gens qui tiennent vraiment à moi. Je ne peux pas répondre à savoir si tu dois changer, mais si oui, et bien on est deux! 😉
Je recommande à tous le livre de Dale Carnegie. Super intéressant il apporte une vrai manière d’aborder les relations sociales et nous fait réfléchir sur nos comportements.
Bonjour,
J’ai été très surprise en lisant cet article. En effet, j’ai réalisé que j’avais déjà mis en place la grande majorité de tes conseils (aller vers les autres, sortir, déterminer le type d’ami que je voudrais ou ne voudrait pas avoir, m’interroger sur les qualités que je possède et peux apporter aux autres, me sortir des « fausses » relations d’amitié où les autres ne m’apportent rien). Et pourtant, j’ai malheureusement rarement été aussi seule. Bien qu’étant plus heureuse, car je ne suis pas mal accompagnée, je ne suis pas bien accompagnée non plus. Auparavant, j’étais une personne excessivement timide qui avait peu confiance en elle et n’allait jamais vers les autres. En changeant d’attitude, j’ai droit à plus de respect, c’est vrai, mais les gens ne s’attachent tout simplement pas à moi. Ils me voient comme quelqu’un de bien, avec qui il peut être plaisant de travailler, mais sans plus. Ce que je trouve excessivement difficile, c’est que les gens ont déjà un cercle d’amis restreint et en général ne cherchent pas à l’augmenter. Du coup, même si je ne suis pas complètement rejetée, je ne suis pas intégrée non plus. Difficile de se faire des amis en partant de rien! Heureusement, il y a la famille, car sinon comme tu dis si bien l’isolement mènerait à la folie! 😉
Je suis gêné par vos propos : Le rejet des personnes négatives.
Une personne négative est un ami à soigner qui a besoin de vous.
Tout le monde vit des périodes difficiles dans la vie.
Là c’est moi qui suis gêné par ce que tu écris.
Si tu te donnes pour mission de te lier d’amitiés et soigner toutes les personnes négatives, je te souhaite bien du courage.
La « personne négative » aime à s’apitoyer sur son sort et susciter la compassion. Elle en tire même une raison d’exister et de ce fait prolonge délibérément son malheur.
Pour peu que tu cherches à l’aider, elle dénigrera ton aide car cela l’obligerait à prendre ses responsabilités.
Elle pourrait même chercher à t’entraîner avec elle dans sa chute et ainsi se sentir moins seule.
En revanche, nous sommes d’accord qu’aider « un ami qui traverse une période difficile » va de soi.
Je me fais un devoir d’aider les personnes qui veulent s’aider, à fortiori mes amis 🙂
Bonjour à tous,
Je viens de lire l’article et tous les commentaires. Ca m’a énormément touché car je me reconnais beaucoup dans certains commentaires. Comme Mehdi, je pense que la véritable amitié a juste un petit écart avec l’amour. Pour moi une vraie amie(car je suis une femme) c’est une personne avec qui on doit tout partager c’est à dire les joies et les peines, ce serait quelqu’un avec qui on se sent bien. Avec qui on n’a pas peur de s’ouvrir, et être juger. Qui devrait nous valoriser et nous encourager dans nos projet et vice versa…
J’ai 29 ans aujourd’hui, depuis 3 ans que j’ai emménagé dans cette ville, je n’ai toujours pas des vraies amis. J’en ai rencontré des faux dont je me suis très vite débarrassée quand j’ai découvert leur vraie nature ou le manque de sincérité.
C’est un peu contradictoire avec ma personnalité. Je suis quelqu’un de sympathique, ouverte d’esprit, très vivante, gentille et assez généreuse. Je sors beaucoup( disons que je sortais avant de rencontrer mon nouveau petit ami). Je chante souvent les weekends dans un bar branché de la place, juste pour le fun. Les gens m’apprécient beaucoup car ils disent que je mets beaucoup d’ambiance, mais au finale je suis quasiment souvent seule. Je souffre beaucoup de cette solitude.
Heureusement que j’ai ma sœur avec qui je parle beaucoup au téléphone.Elle vit dans une autre ville. Cela me réconforte beaucoup. Mais cela ne remplace pas la chaleur et la présence d’une amie aimante à ses côtés.
Je déprime beaucoup de cette solitude.
J’en viens vraiment à m’interroger sur moi. J’avoue que je suis assez réservée pour le premier contact, mais dès que cela est établi, tout va super bien en générale. Mais très souvent il n’y a qu’avec les hommes que le contact se fait plus facilement (bien sûr ils ont toujours de mauvaises intentions).
Moi ce sont des filles que j’aimerais avoir comme amie. Je n’y arrive pas. Quand j’y arrive, je veux dire lorsque le contact se fait, ca ne va pas plus loin en générale. Elles sont souvent très réticentes et distantes. C’est moi qui fait toujours le premier pas à chaque fois et il n’y a pas de retour.
A force d’échecs, je me suis repliée sur moi même. Je m’accroche à mon petit ami qui est finalement l’ami(e) que j’ai toujours voulu. Mais lorsqu’on se dispute, je me retrouve de nouveau seule.
La solitude me pèse tellement, J’ai l’impression de ne pas vivre. Je sors moins aujourd’hui(presque plus) car mon petit ami est très jaloux, on ne sort plus qu’en couple. Après le travail c’est la maison. Je m’ennuie quand il est absent, rien ne me distrait. Je pleure de cette solitude. Je pense toujours que c’est la présence des amies aimantes qui me comblerais car lorsque j’en ai eu( ces amis qui se sont révélés faux) en effet j’étais assez heureuse et épanouie.
Je sais déjà que je souffre de dépendance affective, Mais je ne sais pas comment m’en défaire. Il m’est arrivé de me concentré sur moi même, mais j’y arrive pas car je frôle carrément l’extrême. Cela se transforme à l’égoïsme et j’en veux en même temps aux autres. Cela me fait du mal car je ne suis pas vraiment comme ça.
Pardonnez moi de ce long poste, qui peut ennuyer certains. j’avais besoin de partager ca.
Vos conseils seront les biens-venus.
Bonsoir, j’ai vu que beaucoup de personnes parlent de leurs problemes ici et que tu y répondais très bien alors j’aimerais que tu analyses ma situation.
J’ai 15 ans, quand j’étais plus jeune j’avais subi du harcelement à l’école mais maintenant je pense être au-dessus de ça même que j’ai fini par être amie avec une ex-harceleuse.
Maintenant je pense être comme socialement bloquée.Avant j’étais sociable et en 3 ans en je suis devenue timide,lunatique, je n’arrive plus à me faire des amis et je suis en train de perdre mes rares amitiés,nerveuse et surtout je me sens horriblement seule, rejetée, grosse.
J’ai toujours voulu changer d’ecole mais c’est impossible, je deteste quasi tout le monde dans mon école, ils sont tous méchants avec moi mais jamais en face. Ce sont des « faux-culs ». J’ai attrapé aussi un sale caractère je peux être méchante par moment mais au fond de moi je suis gentille, futée. Des fois il m’arrive de me faire passer pour une idiote tellement je suis nerveuse. Pouvez vous me donner des conseils?
Salut Sonia,
Je ressens beaucoup de négatif dans ta manière de décrire « les autres » et « toi ».
Mon premier conseil serait de développer une vision positive de toi puis par extension de ton entourage.
Focalise exclusivement sur ce qu’il y a de positif chez toi et développe tes qualités.
Réalise également ce que ton environnement t’apporte même (surtout) dans l’adversité.
Cela demande un effort initial mais tu verras qu’il sera payant à long terme 😉
Olivier
Sonia on t’a jugé sans te connaître mais toi ne juge pas sans connaître par expérience. L’école est l’épreuve la plus dure de la vie de part les gamineries et la non maturité de certains qui exercent une influence sur les autres. Mais ne te laisse pas abattre tu vas grandir , ces épreuves, ces coups vont te faire évoluer. Plus tard, tu trouveras une personne qui te fera sentir bien (ami ou amour) et tu regarderas le passé d’un autre regard . Te laisse pas décourager , tiens bon . Ne tombe pas dans la déprime et dans la solitude . Sort rigole profite ! Aie toujours confiance en toi et ne laisse personne te faire sentir inférieure ou différente . Soit fière de toi !! Aie confiance en toi ! On passe tous par la . On a tous des blessures du passé . Soit hypocrite avec les hypocrites c’est tous ce que j’ai a te dire en étant passé par la . Il y a toujours de bonnes personnes dans ce monde des vrais amies tu les trouveras ne t’en fait pas
Parfois de faux amis prennent le visage de bons amis comment les reconnaitre ?
Salut,
J’ai longtemps attendu avant de poster un commentaire quelque part, mais j’avais besoin d’en parler avec quelqu’un qui ne me connait pas forcément et je crois que ce site est parfait pour y poster mon commentaire.
Je fais du sport avec un groupe très sympa. Dernièrement j’ai eu des difficultés dans ma vie personnelle et ma coach a su m’écouter et me soutenir, depuis je me suis sentie proche d’elle, un peu comme si elle était ma seconde maman. J’aimerai réellement m’en faire une amie (on a presque 40ans d’écart mais pour moi cela n’a pas d’importance dans l’amitié), j’aimerai partager un peu plus de moments avec elle : partager des repas, des randos, ce genre de choses ; seulement je n’ose pas lui en parler.. Pourquoi ? Parce que c’est quelqu’un qui soit disant n’aime pas les compliments, de plus elle m’a dit deux choses à propos d’autres personnes et je ne veux aucunement qu’elle pense cela avec moi car cela serait totalement faux venant de moi : « des personnes viennent chez moi pour savoir comment je vis, si cela est pareil qu’en cours » et « une personne venait prendre des cours chez moi, sauf que cela s’est fait une fois, deux fois.. et il voulait le faire tout le temps après, ça non je ne veux pas, j’ai fini par lui dire stop ». Donc voilà, je ne sais pas quoi faire, j’ai peur d’être trop oppressante à son gout..
« Pourquoi savoir se faire des amis est vital »
J’ai arrêté la lecture ici, car c’est n’importe quoi. Vous mettez ici en dépendance votre vitalité sur votre capacité à vous faire des amis.
Ce qui est vital c’est au contraire d’apprendre à être heureux seul, et à vivre de peu, car l’un comme l’autre ne manqueront jamais.
Je ne dis pas de vivre en ermite, mais vous vous ferez certainement plus de relations en étant déjà heureux, en étant déjà vous même, plutôt qu’en cherchant à vous construire sur le dos des autres.
Enfin, -car je me suis fait violence pour poursuivre la lecture- il y a une gigantesque confusion: il faut certes être bien entouré pour réussir, car nous sommes en société, mais ces gens rencontrés dans le business, pour le business, ne deviendrons tous probablement jamais vos « vrais amis » car ces derniers, tout au long de votre vie ne se compteront au final que sur les doigts d’une seule main.
Éteignez votre ordinateur et sortez faire des activités, c’est encore le meilleur moyen de faire des rencontres.
Salut Max,
Il aurait été dommage que tu arrêtes ta lecture si tôt 🙂
« Apprendre à être heureux seul » est nécessaire mais pas suffisant sauf à se marginaliser.
L’individualisme généreux est une excellente base pour s’épanouir et attirer à soi de belles relations. Car il n’est jamais question de « se construire sur le dos des autres » !
C’est en cela que savoir socialiser et se faire des amis est vital.
Et effectivement tu introduis une belle confusion sur les simples relations et les « vrais amis ». Mon article distingue bien les deux, je t’invite à bien le relire.
Enfin, je ne peux qu’être d’accord avec ta conclusion qui reprend ce que dit l’article : les opportunités de rencontres se font en sortant de sa zone de confort.
Merci pour ton commentaire.
Olivier
Salut
Alors je trouve que ce que ton écrit est très constructif et très détaillé même si on sait tous qu’il n’y a pas de recette miracle pour se faire des amis … et je parle bien sûr de véritables amis.
Personnellement un seul me suffirait. Mais j’ai beaucoup aimé la manière dont tu tournes tout ça.
Je n’ai que quatorze ans mais pourtant j’ai beaucoup de déceptions dans ce domaine là … je ne suis pas une personne qui aime se plaindre ou autre, j’essaie d’être positive mais personne ne me comprend …
J’avais une « copine » (on va dire ça comme ça maintenant) que je pensais être comme une véritable amie sauf que voila, j’ai découvert qu’elle ne faisait que m’utiliser pour se rapprocher de son, je cite, « rêve complètement réel » en matière de mec …
Je n’ai pas vraiment du mal à aller vers les autres … je parle facilement avec les gens et je ne pense pas être timide mais voila : je me sens véritablement seule.
Dès que je parle de quelque chose que j’apprécie on me regarde comme si j’étais une extra terrestre.
J’aime me dire que j’ai mon petit monde et j’aime être tranquille mais ton blog … m’a vraiment donné envie d’essayer de trouver quelqu’un qui partagerait mes passions et avec qui je pourrais être bien, tout simplement.
Salut et bonne chance pour la suite.
Bonjour à tous,
J’ai l’impression que la difficulté à créer des amitiés durables est de plus en plus importante.
Et je trouve que c’est plutôt paradoxale : d’un côté, la multiplication des réseaux sociaux, un nombre impressionnant d’articles et de conseils pour se faire des amis (sur les blogs comme « être-meilleur » notamment, les forums, etc.), des sites de rencontres amicales et de sorties, etc.
Et de l’autre côté, les gens se sentent de plus en plus seul et recherchent plus que jamais à tisser des liens, mais des liens qui tiennent… et c’est là la difficulté.
La définition de l' »ami » est galvaudée. Inscrivez-vous sur Fb ou Twitter et vous pouvez avoir en un rien de temps des « amis », virtuels certes, mais des amis ! Cela n’a plus vraiment de sens…
Je rejoins ce que certains ont écris ici, mieux vaut avoir un vrai ami fiable que des dizaines de pseudo amis qui ne seront jamais là en cas de besoin.
Mais ce serait déjà bien d’en avoir au moins un… et ce n’est pas si simple.
Peut être faudrait-il être moins entier, moins « soupe au lait » et accepter les gens tels qu’ils sont, sans jugement et sans rien en attendre… au fond, peut être que le seul vrai ami qu’on puisse avoir, c’est soi même.
Moi je crois vraiment en l’amitié et je suis entourée, bien que j’aime beaucoup… rester seule !
Avoir des amis qu’on compte sur les doigts de la main est bien suffisant, encore faut il y arriver !
Hmmm… Se faire des amis? Simple;
1-Soyez propre et sentez bon. (Routine du matin!) Etonnant qu’on doivent encore le dire mais bon…
2-Meme si vous vous lever du mauvais pied, souriez et saluer les gens de la tete. Bizarrement, c’est plus efficace que le Bonjour qui avec le ton, veut dire, ne me repondez pas, ce n’est pas necessaire…
3-Lorsqu’on vous demandera un service, repondez toujours ‘Oui, mais sa te couteras une biere et une pizza!’ Vous serez etonner de voir que les exploiteurs vous rappellerons pour decommander votre aide, et les gens avides d’amitie sauteront sur l’occasion de mieux vous connaitre!
4-Ne changer pas constamment d’emploi; Bizarrement, les gens stables attirent les amis. A moins d’atout exceptionnel (look, argent, drole), les girouettes ne sont que rarement invites dans les soirees. (Pourquoi on vous presenterait a quelqu’un, on risque de vous voir disparaitre de toute facon!…)
5-Sans etre en amour avec votre travail, faite des liens avec le votre et celui de vos interlocuteurs. Parler du travail est un denominateur commun ou chacun peut s’exprimer et debouche souvent vers des sujets plus personnel et intime qui aide a suscite l’amitie.
6-Lorsque vous ecoutez quelqu’un, regarder le dans les yeux plus souvent que les autres… Cela creera un ‘conduit’ entre vous deux.
7-Aimez les gens. Soyez empresse d’aider quelqu’un a l’epicerie et souriez. Meme si vous n’etes pas dans votre meilleur jour, vous susciterez l’interet.
8-Apprenez a parler de sport, de voiture et apprenez 10 blagues, ca sert!
9-Prenez le temps de donnez votre numero de telephone, pas une carte d’affaire…
10-Invitez un ami ‘sur le bras’ lorsque vous sortez, c’est plus facile que de faire face ‘en solo’ si vous avez de la difficulte a ‘sortir de chez vous’.
11-Gardez present a l’esprit que ‘vous ne pouvez plaire a tout le monde au premier ‘Salut!’ Seuls 25% des gens vous apprecient au premier coup d’oeil!
12-Ecoutez!
13-Parlez de ce qu’il vit lui! (Elle!)
14-Si il y a un silence, c’est le signe qu’il faut sourire, changer de sujet, faire une blague ou passer a autre chose…
15-Ne pas se gener pour mentionner que vous n’avez pas assez d’amis pour sortir, faire des activites, etc… a votre entourage, au travail, etc. Certains sont dans la meme situation!
16-Jouez une fois par semaine a une activite sportive ‘entre amis’ ou amateur (volley-ball, badminton, etc.) dans laquelle il y a peu de competition entre joueur…
17-Il n’y a pas de recette miracle, pour etre amis, il faut s’apprecier mutuellement…avoir des ‘idees semblables’ au moins sur certains points, ou aimer les memes choses.
Voila des points sur lesquels commenter et reflechir.
Bonne chance a tous sur le chemin de l’amitie.
(Desole, pas d’accent sur ce clavier!)
Bien bof bof cet article.
Tout ce qui y est dit n’a pas grande importance et peut se résumer en une phrase : rester soi même, naturel. Tous va de soi après (sélection des amis, feeling…)
Par contre où se faire des amis, c’est ça le plus dur. Comment provoquer la rencontre, et à ce sujet, juste une ligne « aller en boite seul »… Pourquoi pas, mais c’est pas vraiment le conseil le plus pertinent je trouve !
Salut Tom,
Es-tu sûr d’avoir vraiment lu mon article ? Je me garderai bien de sortir des banalités « rester soi même, naturel ».
Quand à l’exemple de la boîte de nuit, il est bien sûr personnel et non pas généralisable. Il n’a pour but que d’illustrer une situation inconfortable à l’extrême où j’ai pu socialiser.
Bref, je t’invite à bien relire et comprendre avant tout jugement hâtif
Olivier
ou se faire des amis : à l’école, au travail, ou au sport
il y a le site : on va sortir (ou ovs)
si tu habites une ville il y a sans doute des associations ou activités ( café polyglotte, initiation au tricot, …)
Y a t il d’autres solutions pour se faire des amis que de sortir en boîte tout seul..?
Salut Virginie,
Il est bien connu que c’est en boîte qu’on créé de réelles amitiés 🙂
Plus sérieusement, comme le dit mon article, l’idée est de sortir de chez toi et d’aller à la rencontre des gens.
Pour peu que tu ne sois pas dans une région complètement coupé du monde, tu auras forcément des occasions de côtoyer d’autres personnes.
Qu’aimes-tu dans la vie ? Il y a sûrement d’autres personnes qui partagent des contres d’intérêts communs. Tu saisis l’idée.
Ce sujet étant très demandé, je pense y revenir au cours d’un prochain article.
Olivier
J’ai toujours été un solitaire. J’ai 31 ans et je me sens seul (marié et pourtant pas d’ami, je me demande à quoi sert mon téléphone portable qui ne sonne jamais). J’essaie de sortir mais pas facile car le sentiment que personne ne fait attention à moi est plus fort.
J’ai envie de dire les amitiés sincères n’existent pas et ne peuvent exister dans notre société actuelle. Car les gens n’ont pas de valeur, pour eux honneur, moralité ou justice sont des termes désuets ou ringards.
Ce n’est pas de la rancune mais du mépris que j’éprouve pour mes semblables. Ca ne m’empêche pas d’être polie et cordiale envers autrui mais je sais très bien à qui j’ai affaire et les exceptions sont bien plus rares que l’or.
Je me sens comme un anachronisme dans notre époque, mes valeurs sont dépassés mais à mes yeux sont plus nobles. Pour moi l’amitié est une affaire de loyauté et de coeur, pas besoin de se voir tout les jours ni de s’appeler. Mais un ami un vrai selon moi sent quand un ami à besoin de lui, sans nécessairement avoir besoin qu’on le lui demande. Il est loyal envers son ami et ont au moins des valeurs communes.
On me dit souvent que mon sens de l’amitié ressemble à un code d’honneur de chevalier, c’est certainement vrai mais je ne vois pas en quoi c’est mal! Penser les relations seulement en terme d’intérêts et de ce que l’autre peut apporter ne m’a jamais intéressé, pour moi autrui n’est pas un instrument destiné à me faire valoir et réciproquement.
Bonjour Delinda,
Tu as de hautes exigences en matière d’amitié, c’est respectable.
Mais ce que tu exprimes (« le mépris pour tes semblables ») est rédhibitoire pour attirer les gens à soi.
Aurais-tu envie d’approcher quelqu’un qui te fait sentir indésirable ?
En matière d’amitié, je prône l’ouverture puis la sélection pas l’inverse 😉
Olivier
L’ouverture, je suis pour mais visiblement c’est sur le tri que ça passe pas. Je n’ai aucun mal à aborder et discuter avec les gens mais après du temps passé ensemble je m’aperçois que les valeurs sont trop différentes.
De même que la mentalité pour certains, je suis naturellement attiré par les personnes charismatiques ayant le courage de leurs opinions. Mais ils sont si rares, trop souvent je me suis aperçue que des personnes que je tenais en haute estime, en situation n’appliquent pas ce qu’elles prétendent prôner.
Je ne sais pas choisir les amis. Je rêve de l’amitié idéale à la vie à la mort mais je sais que justement c’est surréaliste!
Salut !
Merci pour la photo de facebook avec les barreaux !
Ma phrase préférée : « Sortez de chez vous! » . Nous sommes emprisonnées avec ces réseaux sociaux qui nous font croire que l’amitié se résume à des « j’aime » et un nombre de commentaires sur un mur !
Xolali
« …L’un des besoins humains fondamentaux est celui de connecter avec ses semblables. De nombreuses expériences scientifiques sur les effets de l’isolement ont démontré qu’ils conduisent à la folie… »
Vous savez quand on se connecte avec des « amis » on peut aussi commettre des folies….terrorisme et j’en passe….non vraiment on ne peut pas établir de règles en la matière.
S’en tenir au carré de la vérité: il y a des fous qui sont seuls
il y a des fous qui sont accompagnés, il y a des gens normaux qui sont seuls et il y a des gens normaux qui sont accompagnés…
Bonjour Pege,
Ce n’est pas un article sur la folie 🙂
Et j’insiste sur ce que j’ai dit : l’isolement favorise la folie. Et non l’inverse.
Nous avons besoin des autres pour se construire, en bien et en mal.
Olivier
Allo Olivier! J,ai beaucoup aimé ton article. Très inspirant! Pour moi, les relations d’amitiés ont toujours été très compliquées…et je tente de comprendre pourquoi…pas que je n’ai pas de possibilités…mais on dirait que c’est moi qui m’exclue…m’éloigne ou ne donne pas suite. Peut-être par peur de ne pas être à la hauteur…je ne sais pas…je me demandais même si je ne souffrais pas de phobie sociale…à ce point. Mais bref, je n’abandonne pas car je sens que j’en souffre de plus en plus et je souhaite sincèrement y apporter du changement. Encore une fois, merci pour ton article! : )
Un ami c’est quelqu’un qu’on connaît bien et qu’on aime quand même !
Bonsoir,
Merci pour cette lecture (article et discussion post-article) intéressante et inspirante… A 27 ans, j’ai toujours été en quête de développement et de challenge personnels – ce qui m’a permis de beaucoup travailler sur moi et d’avoir déjà bien avancé sur mon propre chemin.
En général, je me sens bien dans mes baskets mais y a des jours comme aujourd’hui où, n’ayant rien de pré-organisé et passant la journée seule alors que j’avais envie de compagnie, je me sens seule et me confronte à des questions plus profondes sur la notion d’amitié… C’est ce que je déplore dans les grandes villes comme celle où je vis : la spontanéité a souvent peu de place dans nos vies préréglées et notamment dans l’amitié… Pour voir (et même appeler les gens), il faut toujours prévoir, c’est un peu pénible pour la femme spontanée que je suis… Notamment en ce jour d’hiver pluvieux !
Autrement, je pense que l’Amitié est un idéal non-figé et qui évolue parallèlement à notre cheminement personnel… Etre bienveillant et tolérant avant tout avec soi-même permet de l’être davantage avec les autres et les attire du même coup. La question est : comment situer la limite entre empathie (par exemple, se dire que si untel n’a pas répondu à notre appel, c’est parce qu’il devait avoir de bonnes raisons) et idéal d’amitié ?
La vie étant si inconstante et l’humain étant par définition changeant, difficile de proposer (et de se tenir) une définition rigide de ce que doit être l’amitié… non ?
Hello,
Après une grande réflexion sur le sujet, j’ai initié une application mobile pour prendre soin de nos amis et de nos proches.
Partant du principe que les interactions virtuelles n’avaient pas de sens, j’ai cherché à nous faire revoir nos proches plus souvent.
L’application s’appelle WhenAgain.
https://www.facebook.com/whenagain
WhenAgain est une solution mobile pour passer plus de temps avec ceux qu’on aime.
L’ambition est de recréer de la cohésion au sein des cercles proches.
L’application est encore en test, et je suis à la recherche de personnes sensibles à la notion d’amitié pour m’aider à finaliser l’application.
Son principe est simple :
Une fois par semaine vous prenez quelques secondes pour déclarer quels proches vous avez vu.
Grâce à une intelligence basée sur la régularité des échanges, WhenAgain vous sensibilise et propose des rendez-vous et des recommandations (restaurants, bars, cafés), pour revoir vos proches lorsque la durée entre vos échanges se prolonge.
Venez tester mon app 😀 😀
Ron
L’amitié reste un aliment de la jeunesse un lien pour la découverte de soi et la connaissance mutuelle. Grâce a l’amitie, j’ai decouvert mes qualites et mes laideurs, ce dont j’etais capable sans le savoir mais aussi les defauts qui me bloquaient chaque fois que j’entreprenais une nouvelles relation.
En amitie, l’ecoute de l’autre, le regard et la creativite font avancer le lien et enfin le pont se construit pour se se venir en aide…
Un des problemes de la société americaine, le modele qu’on importe en France, c’est qu’il y est difficile d’y creer de veritables amitiés, ca reste des relations superficielles qui sautent au premier travers (perte d’emploi par exemple ou declassement)
Je sais, j’ai vecu la-bas et rencontré des locaux
De plus recemment je rencontre de plus en plus de gens interessés qui prennent mais ne donnent rien en retour et tu passes pour un con.
Parfois j’ai l’impression qu’on vit dans une société de plus en plus inhumaine, meme les rapports sociaux sont detestables en France, plus personne ne respecte plus personne
Soyez ouvert, soyez ceci ou cela pour rencontrer des amis, mais si vous faites semblant d’être quelqu’un d’autre ou que vous n’êtes pas naturel ça se sent dans la relation, ça la rend superficielle et ennuyeuse.
Les gens se conforment à toutes sortes d’idées pour se plaire mais du coup ils n’ont plus de personnalité !
J’ignore si c’est parce qu’ ils ont peur de se retrouver seul mais pour avoir expérimenté le site ovs par exemple, je n’y ai trouvé aucune originalité, les gens n’ont aucune singularité, aucun relief !! A chaque fois que je croise quelqu’un via une sortie sur ce site, je suis désespérée, ça me fait flippé sur ma situation, je ne ressens aucun feeling mais un énorme décalage et je préfère rester seule bien que cette solitude me fasse souffrir mais être avec des gens avec qui il ne se passe rien c’est pas possible.
J’ai 53 ans et l’âge rajoute un poids supplémentaire pour se faire des potes, les hommes si ils s’intéressent à vous c’est essentiellement pour le sexe et les femmes sont expertes dans l’art de la médisance.
Les gens sympas ouverts et équilibrés ça courent pas les rues surtout ceux qui ont sût gardé leur âme d’enfant, leur originalité… bienvenue dans ce monde ennuyeux ou tout le monde est pareil et vive le narcissisme !!
J’ai 66 ans et pas d’amis ni de mari. J’ai beaucoup voyagé, déménagé, couru après le travail, élevé seule mes enfants. J’ai des relations amicales avec les gens dehors, des relations sociales dans les associations. Et ça ne va jamais plus loin. J’ai une chienne. Je trouve que les gens ne sont amis qu’entre eux, qu’entre ceux qui pensent comme eux, qui vivent comme eux. J’entends souvent des rejets, des reproches quand je contacte les gens : pas l’accent d’ici, pas née ici, pas les habitudes d’ici. Sur les sites de rencontres c’est pire : ils cherchent un objet. Je constate que si je dis ce que je suis, je vois immédiatement les préjugés. Je suis obligée de prendre en compte les préjugés et de dire la soupe sociale, prétendre que je suis d’ici, imiter l’accent d’ici, faire semblant de ne pas être seule, ne jamais parler de moi franchement. Pour le reste, accepter le rejet et l’abandon. Heureusement, il y a les livres et la radio et ça me fait penser aux chansons de Gilbert Bécaud.