Si vous ne connaissez pas la technique Pomodoro, je vous recommande de toute urgence de combler cette lacune.
La technique de la Tomate n’est pas une astuce de plus sur la gestion du temps.
Il s’agit réellement de la meilleure stratégie m’ayant appris à bien gérer mon temps.
Résumé de la technique Pomodoro
Le principal avantage de la méthode Pomodoro est d’être à la fois simple à comprendre, facile à mettre en place et surtout redoutable d’efficacité.
Je vous en rappelle les grandes lignes.
1 activité = 1 Pomodoro |
Durant une période de 25 min appelée Pomodoro (ou tomate), vous consacrez votre attention et votre énergie à une activité définie sans discontinuer. |
+
1 courte pause |
A l’issue de ces 25 min, vous vous offrez une pause de 3 à 5 min. |
+
1 longue pause |
Après 4 Pomodoros accomplis, vous avez mérité une pause plus longue de 15 à 30min. |
Bien utilisée, elle ne m’a jamais mis en défaut.
Si vous cherchez une solution contre la procrastination, armez-vous de tomates !
Chaque fois que vous vous retrouvez dans un moment d’égarement, à manquer de motivation et de direction : pensez à la méthode Pomodoro.
Ce rappel étant fait, j’aimerais vous exposer une astuce qui, combinée avec cette méthode, fait merveille.
Une astuce pour gagner encore plus de temps avec la méthode Pomodoro
Avez-vous déjà été accroché par une série télévisée (« oui, la télévision c’est le mal ») ?
L’épisode s’est terminé sur un insoutenable suspens et vous n’avez qu’une seule envie c’est de voir la suite !
Comment le héros va s’en sortir ? Que va-t-il se passer ensuite ?
Et bien faites de même dans votre vie, pour vos activités.
Réalisez l’expérience.
Au lieu de terminer un cycle Pomodoro avec la satisfaction du devoir accompli, ménagez-vous une petite frustration. L’objectif est de ressentir la nécessité de continuer au plus vite !
Il faut qu’arrêter soit douloureux, que vous ayez l’envie immédiate d’entamer un prochain cycle, de vous dire « allez je travaille encore quelques minutes et après ça sera bon ».
Mais vous ne pouvez pas le faire de suite sous peine de trahir la méthode.
C’est se faire un peu de mal pour son plus grand bien 🙂
Le piège à éviter
Attention néanmoins de ne pas tomber dans le piège de ne jamais finir ce que vous commencez.
Vous ne voudriez pas que la série de vos actions soit déprogrammée par manque de motivation.
Avant d’appliquer cette astuce, assurez-vous d’avoir la bonne habitude d’aller toujours au bout de vos projets.
Car il n’y a rien de pire pour la confiance en soi que de développer la fâcheuse habitude de débuter les choses sans les terminer.
Soyez productif
Scénarisez vos activités comme une super production.
1- Imaginez votre objectif comme une bande annonce (« teasing »).
Quel résultat souhaitez-vous ? Quelles actions sont nécessaires pour y parvenir ? Donnez-vous ainsi l’envie d’agir et de préparer vos « Tomates ».
2- Développez ensuite vos actions avec la méthode Pomodoro en ménageant des moments forts et haletants (« cliffhanger »).
Stimulez vos envies et jouez avec votre propre frustration.
3- Et finissez toujours vos projets en célébrant chacune de vos petites et grandes victoires (« happy end »).
Et bien sûr, si vous avez aimé n’oubliez pas de préparer la suite (« sequel »).
Prochainement : Pomodoro 2 le retour 😉
Et vous, comment gérez-vous vos activités pour gardez la stimulation intacte ?
Avez-vous d’autres astuces pour être plus efficace ?
Partagez vos techniques, envies et frustrations dans les commentaires.
Olivier Prize
EtreMeilleur Production
Cet article participe à l’évènement interblogueur organisé par le site Des Livres pour Changer de Vie. S’il vous a plus, vous pouvez voter pour lui.
Bon article.
Je connaissais déjà la technique pomodoro (j’utilisais focus booster). J’ai eu beaucoup de succès avec, mais seulement en ce qui concerne les tâches « à batcher », et peu importantes.
Pour ce qui est des projets plus conséquents (développement, rédaction d’articles) je trouve plus efficace de travailler par blocs de 2-3h, en fonction de chacun.
Chacun sa technique, mais l’essentiel est de se fixer une butée horaire, à mon avis.
J’aime bien ton résumé de la technique en partie 1. Claire.
Driiiiiiing 😉
Jérémy
Merci pour cet article,
Il y a cependant un point que vous n’évoquez pas, ce n’est pas toujours le découragement ou le fait que la motivation disparaisse ou diminue, qui font qu’un projet ne soit jamais réalisé, mais il y a le syndrome d’auto-sabotage, et personnellement je pense que j’en souffre, ajouté que psychologiquement je ne suis pas forte » c’est ce que tout le monde me dit » car dans ma tête je suis toujours une gamine.
Ce n’est ni l’envie, ni la motivation qui me manque, et pourtant je n’y arrive pas ( Il y avait un temps où j’y arrivais), soit je me laisse rêver et penser à autre chose, soit je perds du temps à ne rien à faire, j’essaie de remédier à cela en essayant de me dire « Tu dois réussir », il y a parfois de bons résultats mais pas toujours.
Je vais préparer un article sur la façon de gérer notre dépendance à l’opinion des autres.
L’idée est bien sûr de s’en défaire voire de l’utiliser à notre avantage.
Pour ce qui est de la procrastination, c’est là précisément où la technique Pomodoro est efficace.
Quand je sens que je me laisse rêver ou que je gaspille mon temps sur des bêtises, je sors l’artillerie 🙂
J’ai mes objectifs et mon plan d’action écrits quelque part. Je me donne alors quelques « tomates » pour faire ce que j’ai à faire.
J’exécute ainsi sans état d’âme et généralement ça recréé une dynamique positive.
Je te laisse tester 😉
Une tomate…quoi de plus simple…quand on voit le nombre de stages pour augmenter la productivité qu’il y a sur le marché je dirai que cette technique est économique, fun et surtout….d’une simplicité déroutante ! ; )
Je me demandais déjà pourquoi la technique de la tomate n’était pas utilisée dans les entreprises. Mais là avec l’idée de la frustration de dernière minute, on pousse le cran beaucoup plus loin. Personnellement, je ressens toujours cette frustration au moment de la sonnerie. Mais je la trouve stressante et je pense à m’accorder des blocs un peu plus longs pour tout ce qui est activité de production.
Merci pour cet article,
j’ai découvert cette méthode il y a un peu plus d’un an et je l’applique quotidiennement.
J’aime bien la petite astuce pour gagner du temps mais elle est risquée 😉 Il y a des risques de toujours déborder et de ne plus rester dans la méthode si on pousse trop la frustration !
Ce blog est une bonne découverte, je repasserai,
A bientôt,
Marc
Technique intéressante ! Personnellement, plus qu’une pause, je m’accorde une récompense pour me maintenir dans mes tâches : un thé, un café, un morceau de chocolat, le déjeuner… Récompense qui permet de s’accorder une pause après des phases de concentration intense. Donc il y a probablement un peu de tomate dans ma technique 😉
Bonjour Olivier,
Merci pour cet excellent article !
Pour ma part je n’utilise pas de méthode particulière si ce n’est m’arrêter net au bout de 50 min de travail et faire 10 min de pause (je garde également le cliffhanger :-).
Je vais tester votre la méthode Pomorodo avec les 25 minutes voir ce que ça donne, elle à l’air très efficace.
Comme le mentionne très bien Jérémy la technique du pomodoro peut être ajustée selon vos besoins mais surtout VOS POSSIBILITÉS.
Soyez réaliste quant à la durée de votre action, son efficacité va directement en dépendre.
Je tenais à laisser un petit commentaire parce que je suis l’opposite de Jérémy, histoire de vous donner deux cas de figures extrêmes.
J’ai des problèmes de santé qui font que je ne peux plus travailler et qui ont gravement nuits à ma qualité de vie.
Bref, j’ai appliqué la durée mentionnée dans cet article et ça été foireux… (rien contre vous monsieur l’auteur !) ; c’est bien écrit, tout y es et les fondements restent les mêmes.
Puis j’ai fixé, les 3 premières semaines, 10 minutes d’action « pénibles » tous les jours à la même heure et là miracle !
Je sais certains glousseront même en voyant ces dix pauvres minutes mais en réalité le succès de cette merveilleuse technique résidera aussi dans la fierté que vous éprouverez en voyant les choses progresser !
Moi, ce que j’ai, c’est que je m’enthousiasme d’abord pour un projet, je prends, au début, de bonnes résolutions et puis, soit je fais n’importe quoi au lieu de travailler à mes buts (me disperser sur Facebook, sur internet…) soit je commence, puis j’éprouve subitement l’envie de me lever, alors que si je restais à faire mon « nimporte quoi », je resterai assise…
La méthode Pomodoro est-elle à appliquer pour les actions qu’on est plus ou moins obligé de faire (vaisselle, faire le lit, …) ou peut-elle être appliquée aussi, justement, pour nos projets (exemple pour moi: aller au sport, me faire de nouvelles relations, mais aussi chercher un autre appartement…) ?
Salut Chris,
La méthode Pomodoro est un outil très puissant. Pour peu, que l’on s’en serve correctement, il est une aide précieuse dans tous les domaines.
Dans le cas que tu exposes, il est tout adapté. Tu t’enthousiasmes pour un projet mas tu t’en détournes rapidement ensuite pour t’adonner au « n’importe quoi ».
C’est bien que tu en ais conscience !
Ce que tu pourrais faire, c’est utiliser Pomodoro pour t’astreindre à plus de discipline.
Définis les actions que tu dois réaliser (via une ou des Tomates de 25 min)
Puis réalise les en autant de Tomates que nécessaires.
Et tu peux ensuite te récompenser en pratiquant une pause de « n’importe quoi » 🙂
Et ça marche pour le sport, la recherche d’appartement… j’adapterai toutefois la contrainte des 25 min si je suis en rendez-vous avec une autre personne 😉
Lance-toi, tu vas aimer.
Olivier