Avertissement : cet article vous propose une méthode de transformation radicale pour apprendre à vous affirmer et développer votre bien être. Il contient des propos en marge du politiquement correct. Amis de la bienséance sociale et de la propagande bien-pensante diffusée par notre société, ne le lisez pas. Je décline toute responsabilité sur les conséquences de l’application de ces principes.
En particulier, si vous êtes trop timide, trop gentil, …trop mal dans votre peau en somme, vous prenez le risque de cesser d’être gentil pour être vrai.
Bonne lecture pratique !
De l’éducation à la destruction
Nous sommes gentil parce qu’on nous a « appris » à l’être.
Aux trop gentils,
Comme moi, vous avez sans doute reçu une éducation classique. Les bonnes manières vous ont été inculquées de manière stricte.
« Pour être un bon garçon ou une adorable fille, il y a des choses à faire et d’autres à ne pas faire. »
« Pour être bien vu dans la société, il y a des principes à respecter. »
Nous pouvons remercier nos parents de l’éducation et des valeurs qu’ils ont plus au moins pris soins de nous inculquer. Sans l’apprentissage des bases du savoir-vivre, nous aurions beaucoup de mal à nous insérer dans la société.
Pourtant à vouloir trop bien faire, on finit par mal faire.
Être un gentil garçon ou une gentille fille a pu vous être profitable à un moment de votre vie. A présent, vous devez sentir que cette stratégie finit surtout par vous desservir.
Il est temps de réagir.
Rassurez-vous. Je ne vais pas vous demander de (re)faire une crise d’adolescence ni de tourner définitivement le dos à vos valeurs morales.
Non, répondez plutôt à cette question : pourquoi êtes vous gentil ?
Pourquoi donc êtes vous gentil ?
On trouve de nombreuses explications sociologiques aux différentes réponses à cette question. Je vous les épargne car elles n’aident pas vraiment. Retenons simplement que la principale réponse tourne autour de l’idée que « vous voulez être aimé ».
« Et pour être aimé, il faut être gentil avec les gens » nous martèle-t-on depuis l’enfance.
Ce conditionnement garantit certes l’équilibre de notre société. Mais il dessert pourtant ceux qui y restent trop soumis.
La solution pour cesser d’être gentil et être vrai
Je ne sais pas vous mais l’idée d’ « être manipulé » me révolte, même pour la bonne cause. Prendre conscience de cette manipulation est heureusement un premier pas vers la guérison. Et pour guérir, je vous propose un traitement de choc.
Le déconditionnement
Instructions
Pendant 7 jours, vous allez cesser d’être gentil. Attention, cela ne veut pas dire que pendant 7 jours vous allez être méchants.
Non. Ne pas être gentil signifie que vous allez vous retenir de tout réflexe charitable et l’ASSUMER sans malaise. VOUS choisissez de dire NON !
Quelques exemples pratiques déjà éprouvés :
- vous allez choisir de ne pas donner d’argent aux sans-abris qui vous sollicitent. Et vous ne devrez manifester aucun embarras. Pensez : « Je choisis de ne pas donner »
- dans les transports en commun, vous n’allez pas spontanément proposer votre place à quiconque, à moins qu’on ne vous le demande (ne soyons ni bête ni méchant !). Pensez : « Je choisis de ne pas proposer ma place »
- si un collègue/chef/ami vous demande un coup de main, un simple « je ne peux pas » sans plus d’argumentation suffira. Pensez : « Je choisis de ne pas aider »
Astuce : n’hésitez pas à formuler plusieurs fois votre refus sans jamais expliquer ou pire justifier.
Premières observations
Dans un premier temps vous devriez vous sentir mal à l’aise, faites-le quand même !
C’est normal, vous n’éliminerez pas des années de conditionnement en quelques heures.
Si vous pensez être trop timide pour réaliser cet exercice.
Prenez-le comme un jeu. Chaque fois que vous ne serez pas la personne « trop gentille », vous marquez un point. Notez votre score dans un carnet. Et à la fin, comptabilisez et célébrez votre performance.
Si votre entourage remarque votre changement d’attitude ou mieux la critique. C’est gagné !
Ne cherchez surtout pas à vous justifier. Contentez-vous de sourire en disant « Je change » (sous entendu « vous allez apprendre à aimer mon nouveau vrai moi »).
Conséquences
Au terme de ces sept jours, le challenge vous aura changé.
Il ne s’agira pas de retomber dans ses vieilles habitudes, mais de mettre en œuvre ce nouvel état de conscience acquis.
Observez-vous
Dès que vous vous apprêterez à faire un acte charitable, interrogez-vous sur l’influence de votre conditionnement social.
Prendre conscience de vos démons est fondamental pour poursuivre votre déconditionnement.
Lorsque surviendra un moment où vous pourrez exprimer votre charité, vous vous surprendrez à réfléchir à l’action que vous allez mener.
Quel que soit votre choix, si par exemple celui d’être gentil, vous le ferez en pleine conscience et avec d’autant plus de cœur. Vous remarquerez que cela sera d’autant plus apprécié.
Si en revanche vous choisissez de ne pas être gentil, la décision sera la vôtre, vous vous serez respecté. Certaines personnes pourraient être gênées par votre décision, c’est leur problème.
On ne peut pas plaire à tout le monde, tout le temps. Savoir déplaire est même important.
En cherchant à être trop lisse, vous contrariez votre propre nature et n’êtes pas plus respecté par ceux à qui vous cherchez à faire plaisir.
En résumé
Gardez à l’esprit ce principe pour chacune de vos actions. Vous allez :
Être gentil lorsque vous en aurez envie et que vous le choisirez.
Vous apprécierez davantage et les autres aussi.
Allez, je compte sur vous pour ne plus être gentil sauf peut-être en me laissant un commentaire ci-dessous.
Quelles actions vous autorisez vous à faire que la société bien pensante réprouverait ?
Êtes-vous consciemment un « gentil » ou est-ce le fruit de votre conditionnement ?
Si vous suivez mon programme, je vous garantis que vous ne serez plus gentil par défaut mais par choix.
Olivier Prize
bonsoir M. Olivier
Merci pour tes conseils j’ai hâte de les appliquer. Moi aussi je souffre beaucoup d’être trop gentille et de toujours vouloir satisfaire les autres et leur rendre service mais quand moi j’ai besoin de quelqu’un pour une chose banale je ne trouve personne à mes côtés et cela me fait tellement mal au cœur parfois je me dis que je n’ai pas de place dans ce monde. Je ne sais quoi faire et comment réagir, je ne sais plus distinguer entre la gentillesse et la faiblesse. Je veux tellement avoir une forte personnalité et ne plus être manipulée par les gens que je considère comme des arrivistes. Parfois je pleure toute seule car j’en ai assez d’être toujours la victime.
Merci de me répondre.
Slt LILAne ne désespère pas et ose dire NON! prend les devants et ose t’imposer et dire NON! car sinon tu seras toujours en train de souffrir, le monde est ainsi, bise!
Bonjour,
C’est vrai qu’être trop gentil (le) c’est bon pour les enfants.
Une fois majeur… on se rend compte que ça sert plus à rien…
et moi aussi comme de nombreuses personnes j’en ai pleuré au constat.
Je suis exactement comme toi, on me donne le rôle de la fille qui ne sait pas dire non, trop gentille, je ne participe pas en classe et j’ai peur d’être moi-même j’ai un blocage.
Bonjour,
Je découvre cette discussion.
Et si c’était l’inverse que je ressens. Cesse d’être méchant soit vrai.
J’ai le sentiment d’être cette personne.
Je ne saurai pas si bien le décrire que l’auteur. La peur d’être vrai qui nous rend distant, voire dédaigneux vis à vis des autres. Et ils nous le rendent bien. C’est un cercle vicieux.
Merci en tout cas pour cette belle réflexion.
Hello,
Juste pour dire que j’me retrouve dans la description et qu’ayant déjà commencé à me forcer à perdre certains reflexe (quitte à faire savoir à ma famille que j’en avais ras-le-bol d’être le « gentil ») je ne peux qu’être d’accord avec vos conseils. En effet c’est pas évident tout le temps, des fois on « re-chute », mais petit à petit on s’autorise plus facilement certains trucs. Juste que ça demande des fois bcp de concentration, de présence à soi-même, limite d’un moment de méditation avant d’affronter les autres. Faut y penser !
Olivier
Bonjour,
J’étais comme ça avant mais en 5 ans j’ai changé. Je ne dis pas que je ne suis plus gentille mais je ne le suis qu’avec ceux qui le méritent.
Lorsque j’ai compris que les gens confondaient gentillesse et idiotie, j’en ai eu marre. Les gens gentils ne sont pas forcément bêtes.
Mais je vous rejoins lorsque vous dites qu’être gentil à outrance est lié à une recherche d’être aimé et un manque de confiance en soi… choisissez d’être gentils avec ceux qui le méritent et si vous faites une bonne action, n’attendez rien en retour, faites le pour vous et vous ferez vite le tri des personnes qui le méritent.
Bonne continuation
Bonjour,
J’ai beaucoup appris sur vous en lisant votre article…
Recommandation : Entrez en profondeur, plus en profondeur.
Les réponses sont en vous.
Bonne et douce continuation, dans la paix et l’amour,
et vice-versa.
Maj
Je rejoins le premier commentaire que j’ai lu qui me rappelle ma fin d’année dernière: je me suis retrouvée à la limite de la supplication afin de ne pas passer les deux réveillons seule. Je ne voulais pas déranger les couples et ceux en groupe avaient toujours une excuse les empêchant de se déplacer pour venir me chercher (pas de permis).
Effectivement, même si on est gentil, les ne le sont pas forcément en
(Oups, j’ai envoyé par erreur)
Je disais que même si, comme il a déjà été dit, on veut être gentil, bien perçu, les autres ne nous rendent pas forcément la pareille.
Je trouve qu’avoir le cran de dire « non », malgré la culpabilité, quand on ne veut (honnêtement pas de la chose en question) ça ajoute à son caractère en fait, c’est même parfois intriguant, voire attirant pour certains.
Pour ma part c’est le respect des autres que ça inspire et non l’impression qu’on peut me manger tout un bras quand j’ai juste tendu la main.
j’ai ete trop gentil avec ma famille proche (mais par conviction un peu naive)
mais apparemment dans notre societe meme les liens de sang ca vaut rien
par contre au boulot j’ai souvent dit non et ca m’a valu des ennuis
ca dépend, tu ne peux pas refuser le travail que l’on te demande de faire mais par exemple aller chercher un café ou autre tu peux ! courage à toi Luc!! Saliha
salut slt, tout d’abord je remercie l’initiative de l’ auteur et je rejoins l’avis du 1er commentaire ainsi hota, être gentille reflète la débilité pour les autres et ce raisonnement me fait mal au cœur et me laisse perplexe des fois ‘– .
Moe ça correpond bien au « gentil bashing » généralisé. On dit souvent d’une personne « elle est gentille » pour la dévaloriser. Au fond c’est assez bien pensant de critiquer la gentillesse. Ce serait une « marque de faiblesse », dans une société où il faudrait tout « optimiser » et être toujours plus individualiste.
Le message général de la société c’est celui véhiculé dans cet article, il n’a rien de contestataire en fait.
Par expérience je peut dire que des gens pas assez gentils, j’en ai rencontré beaucoup, mais des gens « trop » gentil, non je n’en ai jamais vu. On n’est jamais pris pour une andouille que par de triste sirs.
Merci pour vos conseils et explications. Je suis moi-même une « gentille » pour la même raison que tout le monde : être aimée. Mais j’ai réalisé que certains en abusent, vous leur donnez un doigt, ils veulent votre bras entier, c’est à limite de la manipulation. J’ai dit stop et je me sens beaucoup mieux je n’attends rien des autres. Il faut donner à ceux qui en ont vraiment besoin, ils vous en remercient avec beaucoup d’amour. Ceux qui ont laissé tomber n’essayez pas d’acheter leur amour c vain.
Parfois, je récidive, mais je vois vite le danger ou la personne abusive ou profiteuse.
Il ne faut pas donner gratuitement, ne donner que si c’est mérité !!!
Ça peut convenir a certain, mais pas à d’autre, c’est pas vraiment du déconditionnement, c’est en remplacé un par un autre, je doute que ça nous aide à être vrai, c’est comme changer la forme d’un schémas sans son fond. Il y-a aussi la façon de percevoir les non retour de nos actes de gentillesse, c’est de ne pas en attendre, et du coup on le fait pour le faire, par pour être en attente de récompense, le reste on s’en tape. Enfin ça dépend de chaque personne. Ce déconditionné réellement c’est déstructuré toute notre structure du mental et de s’en libéré, et il n’y a pas qu’aux gentils a qui ça peut profité pour se réalisé pleinement.
C’est pas la gentillesse le soucis, c’est a un niveau plus subtil ou plus inconscient qu’il se situe. On pourrait remplacer gentil par d’autres qualificatifs, et reformuler votre méthode par rapport a celle ci. Imaginons… Par trop méchant. Mais il est fou vous me dite ? Et ?
Ça saute au yeux… Non ? Attendez… Je suis trop intelligent et je le vit mal.
Ça vient ?
Mon avis est que si on vit mal un de nos aspect, c’est ce que l’on en dégage et ce qui est attiré en retour, ce genre de chose subtil qui agit en sourdine, il doit être quelque part par là le soucis…
Bonjour!
Pour ma part, je suis en plein apprentissage!
J’ai eu de la difficulté à dire non toute ma vie par peur de décevoir les gens et inconsciemment acheter l’amour des gens. Comme moyen de défense, j’ai commencé à inventer des excuses afin de me libérer de l’emprise de ces marionnettistes. Moyen ridicule considérant que la culpabilité ronge autant que le refus en lui même. Maintenant, je m’affirme et j’ose dire non quand je ne le désire pas et je dis oui quand j’ai envie de le faire. C’est ce qu’on appelle être libre et bien dans notre propre décision. Croyez moi, les gens qui n’y sont pas habitués seront déroutés de ne plus pouvoir faire de vous son pantin favori…. La manipulation ne pourra plus s’exercer sur vous, le ressentiment disparaîtra et vous pourrez mettre votre énergie sur votre propre vie. Ce qui ne veux pas dire que vous devenez égoïste puisque vous offrirez désormais avec votre cœur et votre pure volonté.
Bonjours à tous,
J’ai lu tous les commentaires, et je ne suis pas d’accord avec tous les avis.
Notamment qu’une gentille personne c’est quelqu’un qui manque de confiance en soi, et qui cherche à se faire aimer des autres. Après tout dépend de la personne. Et faut pas confondre gentille et « gentille ».
Pour ma part, je me considère comme quelqu’un de très gentille. Pourtant je ne cherche pas a me faire aimer des autres, et je n’ai aucun problème de confiance. Je n’attends rien en retours, ni service, ni reconnaissance.
Juste un simple « Merci », me suffit, et même sans, ça ne change rien pour moi.
Et pourtant, vous ne le croirez peut-être pas, mais il y a 2 ans, j’étais une personne qui ne disait presque jamais non, qui manquait de confiance en soi, qui donnait de l’argent aux SDF, alors que moi-même je n’avais pas grand chose. Qui se faisait toujours accoster par différentes associations caritatives.
Je continue à être moi, même si j’ai changé depuis. Par exemple, je dis souvent « non », tout dépend du contexte et de la situation, même si au début, c’est passé comme une bonne blague qui a quand même duré 2 semaines!!
Je ne donne plus d’argent aux pauvres, mais je peux me proposer de leur acheter 2, 3 choses (ex: croquettes pour chiens, sandwich, baguettes de pain…) ce que je fais de moins en moins.
Et je suis loin d’avoir un Coeur faible, comme certains pourraient le penser, ni d’être idiote. Quoique je sois, quelque peu naïve.. Ça en dit long sur moi.
Au plaisir d’être lu et de vous avoir aidé…
Salut Laila,
Que dire si ce n’est bravo pour ton évolution.
Elle reflète le résultat de « gentillesse » (je mets les guillemets pour te faire plaisir ;)) consciente auquel je veux amener mes lecteurs.
Tu pourrais éventuellement partager les détails du cheminement que tu as suivi pour évoluer ces 2 dernières années.
Olivier
Bonsoir je voulais dire qu’être gentille est bien, c’est ceux qui en profitent qui le sont pas. Je me suis faite une carapace au point de ne plus m’ouvrir pensant que je n’étais pas intéressante, n’ayant rien à dire. J’adore être avec des personnes qui parlent mais à un moment donné les gens se lassent de moi. Mon ami m’a dit qu’il voulait rencontrer une personne qui bouge et ou l’échange, le partage soient intéressants. Je suis anéantie. Je manque de personnalité. Ça me ronge. Je dois d’ailleurs vous ennuyer. Merci à ceux qui m’ont accordé leur attention. Sylvie
Je vais beaucoup mieux depuis 7 jours. Lire vos articles m’a vraiment booste. Je suis plus sûre de moi. J’ai compris pleins de choses et je remercie mon ami de m’avoir secoué de la sorte. Je suis pus sereine.
Salut sylvie.
Ton commentaire « Mon ami m’a dit qu’il voulait rencontrer une personne qui bouge et ou l’échange, le partage soient intéressants. Je suis anéantie. Je manque de personnalité. Ça me ronge. » me concerne au plus haut point…
Qu’as tu fais pour que cela change?
Bonjour,
Je suis vraiment content d’avoir lu cet article, cela m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je prenne en main ma vie. J’ai 23 ans et les situations que je vis au quotidien sont infernales car je me laisse faire, j’évite toute confrontation et certaines personnes n’hésitent pas à me manipuler.
Je veux devenir quelqu’un de vrai et enfin m’affirmer à la société
Merci d’avoir écrit cette article
Bonjour
Je suis moi-même une « gentille », trop gentille et trop polie. Quand je demande service à qqn, s’il me dit oui, je n’en crois pas mes oreilles que je me répand en remerciements « infinis » pour la personne. Je n’ai pas l’habitude de demander service et je n’en demande jamais. Et pourtant, je rends souvent service, pas au péril de ma vie, mais seulement je m’attends à ce qu’on soit un peu poli envers moi, genre dire merci, mais non!
Alors je commence à me reconstruire, je me pose toujours la question avant toute décision: je veux ou je ne veux pas? après je dis ce que je pense: un OUI ou un NON clair et concis. Et j’ai commencé par m’accorder du temps pour moi-même aussi, par exemple quand je prends ma douche, je prends le temps de m’occuper de moi, même s’il y a une « amie » qui m’attend pour aller shopping. Dans ma tête je me force à me dire: « moi d’abord », « je m’aime car personne ne le fera à ma place ». C’est très important de penser à ces petites choses là. Au début c’est très difficile d’être super consciente de ce qu’on fait (genre oui je me brosse les dents, pour moi, ce sont les miennes! peu importe si qqn frappe à ma porte à ce moment là, je m’occupe de mes dents pour mon sourire )et après je ne me fonds pas en excuse pour dire : excuses-moi, je suis vraiment désolée…avec les explications infinies que nous les « gentilles » avons l’habitude de faire. On dit juste, je t’ai entendu mais j’étais encore entrain de faire quelque chose!! Ca fait un bien fou. Voilà, c’est trop long je sais, mais pour résumer: prenons le temps pour nous, chaque instant. Demandons-nous avant de décider: je veux ou je ne veux pas?.
Moi aussi je suis trop gentille et j’arrive pas à me faire respecter.
C’est dur d’être toujours mis au pied du mur, je n’arrive pas à m’affirmer par peur de vexer ou de blesser.
On ne me comprend pas, ça m’énerve tout le temps.
J’ai du mal à dire non c’est horrible. Dès qu’il m’arrive de dire non, je me sens toujours coupable, c’est un calvaire ma vie.
Merci infiniment pour votre partage! Ca change ma façon de percevoir mes action, de tout coeur je vous promets de ne plus être gentil.
Bonjour, je suis aussi cataloguée dans les personnes gentilles,voire naïves.
En fait je refuse d’accepter la méchanceté humaine. C’est un peu une lutte de penser que le bien doit remporter sur le mal (éducation judéo-chrétienne) et de croire en l’humain.
Hélas je me fais bien avoir ..mais pas toujours.
Sentimentalement, je veux y croire encore. Mais là aussi pour garder cet homme, je me plie à certaines choses alors qu’au fond de moi, je sais, je comprends comment il me voit. Alors à partir d’aujourd’hui, je dirais non à ce qui ne me convient pas sans me sentir coupable et me faire abuser.
Encore merci de vos conseils
Bonjour, eh bien moi ça me rassure un peu d’avoir lu cet article. Pourquoi? Parce que je pensais être plus gentil que je ne le suis. Dans mon attitude j’applique sans le savoir (enfin ça sort du tac au tac) plusieurs des conseils énoncés dans l’article. Je dois juste peut-être les généraliser à un peu plus de monde ou au contraire ne pas en faire trop avec avec les personnes que j’apprécie. A force c’est vrai on se nie à soi-même et parfois on s’en mord les doigts. Merci pour l’article et bon courage à tous.
Merci pour tous ces conseils! fini de toujours faire en sorte de plaire pour se sentir aimé. On s’épuise en faisant ça. Je commence dès demain et ceux à qui ça ne plait pas, je les emmerde, point.
Merci encore de m’avoir ouvert les yeux
L’amour rend service, il ne se vante pas , met sa joie dans l’unité, aime la vérité; l’amour ne passera jamais, ne pas se lasser d’aimer d’être charitable de se sacrifier pour les autres. C’est en perdant qu’on gagne, en voulant gagner on perd. Si nous sommes orgueilleux écoutons cette voix là, nous serons fiers de nous mêmes. L’amour est un conditionnement car on n’apprend pas à être égoïste.
C’est beau mais cette belle poésie aide-t-elle vraiment ? J’en doute.
Olivier
Je suis vraiment affligé puisque le titre de sa page est le nom d’un livre de Thomas d’Assembourg. Cette personne oublie de préciser qu’elle trouve toutes ces informations dans ce livre.
Cet ouvrage est génial et je vous conseille de l’acheter..
Bonne chance à tous
Je pourrai être tout autant affligé de ton procès d’intention 🙂
En tant qu’auteur, je suis sensible à la propriété intellectuelle.
Mon article partage le même titre qu’un livre. Livre que je n’ai pas eu l’occasion lire. Je le ferai probablement car on m’en a dit du bien.
Des personnes l’ayant lu m’ont dit avoir relevé une approche différente du problème voire complémentaire.
J’ai donc le plus grand respect pour cet auteur et son œuvre.
Dommage, sujet intéressant, mais très superficiel.
Les exemples de type ne pas donner de pièce à un SDF ou refuser son aide à un collègue, ça va pas chercher loin tout ça. J’espérais des conseils un peu moins basiques.
Je te retourne le compliment. Ta lecture de mon article est superficielle.
Et mes conseils si tu les mets en pratique et réfléchis à leur portée sont loin d’être basiques.
Relis, teste et réfléchis (dans cet ordre).
Olivier
Cet article, en fait, me fait de la peine, car il est à mes yeux l’exemple même de la chose à ne pas faire. J’ai moi-même souffert du syndrome gentil, lors de ma scolarité. Au départ, je pense que cela venait surtout d’un besoin d’un besoin d’être aimé, comme le dit très justement l’article. Ma mère m’appelait bonne poire, mes bons potes m’appelait un peu moins sympathiquement « pigeon » (gentillement, mais de manière à me faire comprendre que je devais changer).
Au fin des années, à force de déceptions, j’ai fini par me durcir. Je refuse beaucoup de choses, trop de choses. Parfois, je pense des choses qui me font peur, tant elles peuvent être égoïstes/méchantes. Maintenant que j’en ai pris confiance, je tends à redevenir gentil, mais je vous promet que c’est aussi dur dans un sens que dans l’autre, j’en ai pour plusieurs années. Je regrette ce temps où j’ai pu être gentil, naïf, innocent. Je peux tout à fait comprendre que certaines personnes gentilles se sentent abusées, et soumises par d’autres qui veulent en profiter.
Mais surtout, ne cessez pas d’être gentil ! C’est un don. Si vous avez un problème de confiance en vous, sachez que ce n’est pas du à votre gentillesse. Cela est dû aux personnes que vous fréquentez. Si elles ne vous plaisent pas, changez. Là est le réel problème : les gentils sont en général accablés d’une grosse timidité, c’est elle que vous devez combattre. Vainquez cette timidité, rencontrez suffisamment de gens pour pouvoir faire un choix parmi vos amis, et ne trainez jamais avec des personnes que vous n’aimez, parce que vous n’avez personne d’autre. Mieux vaut être seul que mal accompagné.
Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, c’est pourtant votre seul voie. A force de rencontrer des gens, vous finirez par rencontrez ceux qui vous correspondent 😉
Mais quand je vois dans cet article qu’il est préconisé de passer son chemin devant ceux dans le besoin… Refuser de laisser sa place dans le métro aux vieux / femmes enceintes… Ce n’est pas ça qui vous aidera à vous intégrer convenablement socialement. Vous passerez de gentil timide à chieur frustré. Je vous promets que la première image que vous donnez de vous est bien meilleure.
Et dernière chose : n’oubliez pas que le seul pré-requis pour être heureux, c’est de le vouloir. Certains ont beau vivre dans des taudis pas possibles, ils gardent le sourire. Je vous promets que si vous cherchez directement le bonheur, et non pas des intermédiaires superficiels (popularité, beauté, argent), vous le trouverez.
Moi c’est ton message qui « m’irrite » car tu n’as pas pris le temps de vraiment lire mon article avant de le commenter 🙂
Comme j’ai encore un fond de gentillesse je prends le temps d’y répondre.
Relis avant de déformer mes propos, j’insiste : cesser d’être gentil, ne signifie pas devenir méchant !
Être trop gentil n’est pas un don mais une malédiction qu’il faut conjurer. Et cet article propose une solution concrète (pour qui prend le temps de lire).
Et si je suis d’accord sur l’importance de savoir choisir ses amis, cela n’empêche pas d’apprendre à ne plus être trop gentil avec tout un chacun.
C’est avant tout un travail sur soi pour trouver le juste équilibre.
Je te remercie de m’avoir permis de répéter mon message 🙂
Olivier
Ma dernière employeuse a mis 1 an avant de me payer ce qu’elle me devait, parce qu’elle avait toujours une bonne excuse et que j’étais toujours « compréhensive ». Ce retard de payement a entrainé une réaction en chaine : problèmes avec la banque, refus d’une autorisation de découvert avec ma carte bleue, pas assez d’argent pour payer pour la santé et du coup maladie -> moins de travail -> moins d’argent.
Je me fous royalement de ce que mon entourage peut penser de ma gentillesse parce que ma vie s’est détériorée à force que je me laisse faire.
A mon avis tu as lu l’article de travers parce que les conseils que j’ai lu sont les premiers qui peuvent peut être m’aider à m’affirmer vraiment. S’affirmer ce n’est pas être désagréable ou autre, c’est simplement oser dire « non » quand vraiment il le faut. Et si j’avais dit « non je refuse d’être payée plus tard » ma vie serait 1000 fois moins compliquée donc peut être que ça ne s’applique pas à toi, mais pour chacun d’entre nous la situation est différente.
Quand on n’ose pas contrarier la personne en face de soi au détriment de soi-même il y a un problème, et ça doit changer.
J’ai du mal à imaginer comment je pourrais tenir toute une semaine sans être gentille… Mais franchement si ça peut m’aider à m’affirmer etc. je pense que ça vaut le coup d’essayer.
Ca fait des années que j’essaye d’apprendre à dire « NON » mais je n’ai jamais essayé de dire « non » tout simplement, sans justification.
C’est toujours : « Désolée mais….. je ne peux pas parce que….. » et après je trouve le moyen de culpabiliser. C’est débile quand on y pense : si quelqu’un me dit non à moi, je n’en fais pas toute une histoire et je n’apprécie pas plus les gens qui disent oui que ceux qui disent non.
Donc voilà… je vais essayer. Le plus dur sera de me débarrasser du réflexe de dire oui, et de dissocier le « non » du sentiment de culpabilité…
Merci pour cet article en tout cas, c’est très intéressant 😉
Bonjour Olivier,
Je comprends mieux pourquoi cet article a fait couler beaucoup d’encre !
J’ai été trop gentil autrefois et cela m’a joué des tours. J’ai pu changer cet aspect par moi-même et à force d’exercices et je t’avoue que j’ai été très satisfait des résultats.
Je ne pense pas avoir besoin des exercices du coup mais je suis totalement d’accord avec les méthodes que tu as mentionnées.
Merci!
Xolali
le probleme je crois est fort lie au fait qu’on vive dans une societe hyperindividualiste ou tout altruisme est vu comme naiveté/faiblesse
le modele americain (dog eats dog, guerre de tous contre tous) est le plus abouti dans ce domaine.
de meme dans une societe dans laquelle la famille na pas grande valeur (seul le couple et encore) , la solidarité (on peut appeler ca gentillesse) familiale n’a pas de sens ! chacun pour soi et dieu pour tous, meme au sein des familles
c’est l’etat Français (au bord de la faillite entre nous) qui est cense s’occuper de tout. bonjour les dégâts quand l’etat sera en faillite.
dans certaines sociétés qqun qui ne ferait pas preuve d’un minimum d’altruisme serait mis de cote ou ostracisé (ce qui est une sanction forte)
j’ai remarqué que dans d’autres sociétés ou j’ai vecu des petits gestes ne sont pas mal vus comme ici. j’ai meme été choqué par la reaction des gens
bien sur il ne faut jamais etre trop gentil, perso je ne l’ai jamais été mais j’ai constaté que meme des petits gestes etaient considérés comme des faiblesse. pour moi ca va tres loin… qqfois je me demande si les gens sont tarés en France !
Être gentil c’est bien, être juste c’est mieux.
Je viens de lire votre ecrit et il est douloureux de s y reconnaitre car je suis une « gentille » qui ne sait pas dire non.
Et je viens de réaliser seulement maintenant, apres un conflit, que ma propre famille a toujours profite de moi.
Je suis dans une colère monstre car j aie l impression d avoir ete d une grande naïveté mais tout ceci découle de mon éducation.
Cette colère m aura permis au moins de réagir et d avoir pris conscience de mon etat de » trop gentille »
Et je n aie nulle intention de revenir vers eux, avant la gentille l aurait fait
Tres formateur votre ecrit
Bonjour,
« Astuce : n’hésitez pas à formuler plusieurs fois votre refus sans jamais expliquer ou pire justifier. »
Je voudrais comprendre pourquoi il ne faut pas se justifier ou expliquer notre refus ?
Pourrais-tu développer ce point ?
Merci.
Chercher à se justifier démontre un manque d’assertivité.
Lorsque tu es sûr de toi, tu ne ressens pas le besoin de convaincre de l’évidence.
Alors qu’une personne qui doute se lancera dans une quête d’arguments et finira immanquablement par « tendre le bâton pour se faire battre ».
En éliminant l’habitude de vouloir expliquer, tu développes ainsi ta confiance en toi 🙂