Avertissement : cet article vous propose une méthode de transformation radicale pour apprendre à vous affirmer et développer votre bien être. Il contient des propos en marge du politiquement correct. Amis de la bienséance sociale et de la propagande bien-pensante diffusée par notre société, ne le lisez pas. Je décline toute responsabilité sur les conséquences de l’application de ces principes.
En particulier, si vous êtes trop timide, trop gentil, …trop mal dans votre peau en somme, vous prenez le risque de cesser d’être gentil pour être vrai.
Bonne lecture pratique !
De l’éducation à la destruction
Nous sommes gentil parce qu’on nous a « appris » à l’être.
Aux trop gentils,
Comme moi, vous avez sans doute reçu une éducation classique. Les bonnes manières vous ont été inculquées de manière stricte.
« Pour être un bon garçon ou une adorable fille, il y a des choses à faire et d’autres à ne pas faire. »
« Pour être bien vu dans la société, il y a des principes à respecter. »
Nous pouvons remercier nos parents de l’éducation et des valeurs qu’ils ont plus au moins pris soins de nous inculquer. Sans l’apprentissage des bases du savoir-vivre, nous aurions beaucoup de mal à nous insérer dans la société.
Pourtant à vouloir trop bien faire, on finit par mal faire.
Être un gentil garçon ou une gentille fille a pu vous être profitable à un moment de votre vie. A présent, vous devez sentir que cette stratégie finit surtout par vous desservir.
Il est temps de réagir.
Rassurez-vous. Je ne vais pas vous demander de (re)faire une crise d’adolescence ni de tourner définitivement le dos à vos valeurs morales.
Non, répondez plutôt à cette question : pourquoi êtes vous gentil ?
Pourquoi donc êtes vous gentil ?
On trouve de nombreuses explications sociologiques aux différentes réponses à cette question. Je vous les épargne car elles n’aident pas vraiment. Retenons simplement que la principale réponse tourne autour de l’idée que « vous voulez être aimé ».
« Et pour être aimé, il faut être gentil avec les gens » nous martèle-t-on depuis l’enfance.
Ce conditionnement garantit certes l’équilibre de notre société. Mais il dessert pourtant ceux qui y restent trop soumis.
La solution pour cesser d’être gentil et être vrai
Je ne sais pas vous mais l’idée d’ « être manipulé » me révolte, même pour la bonne cause. Prendre conscience de cette manipulation est heureusement un premier pas vers la guérison. Et pour guérir, je vous propose un traitement de choc.
Le déconditionnement
Instructions
Pendant 7 jours, vous allez cesser d’être gentil. Attention, cela ne veut pas dire que pendant 7 jours vous allez être méchants.
Non. Ne pas être gentil signifie que vous allez vous retenir de tout réflexe charitable et l’ASSUMER sans malaise. VOUS choisissez de dire NON !
Quelques exemples pratiques déjà éprouvés :
- vous allez choisir de ne pas donner d’argent aux sans-abris qui vous sollicitent. Et vous ne devrez manifester aucun embarras. Pensez : « Je choisis de ne pas donner »
- dans les transports en commun, vous n’allez pas spontanément proposer votre place à quiconque, à moins qu’on ne vous le demande (ne soyons ni bête ni méchant !). Pensez : « Je choisis de ne pas proposer ma place »
- si un collègue/chef/ami vous demande un coup de main, un simple « je ne peux pas » sans plus d’argumentation suffira. Pensez : « Je choisis de ne pas aider »
Astuce : n’hésitez pas à formuler plusieurs fois votre refus sans jamais expliquer ou pire justifier.
Premières observations
Dans un premier temps vous devriez vous sentir mal à l’aise, faites-le quand même !
C’est normal, vous n’éliminerez pas des années de conditionnement en quelques heures.
Si vous pensez être trop timide pour réaliser cet exercice.
Prenez-le comme un jeu. Chaque fois que vous ne serez pas la personne « trop gentille », vous marquez un point. Notez votre score dans un carnet. Et à la fin, comptabilisez et célébrez votre performance.
Si votre entourage remarque votre changement d’attitude ou mieux la critique. C’est gagné !
Ne cherchez surtout pas à vous justifier. Contentez-vous de sourire en disant « Je change » (sous entendu « vous allez apprendre à aimer mon nouveau vrai moi »).
Conséquences
Au terme de ces sept jours, le challenge vous aura changé.
Il ne s’agira pas de retomber dans ses vieilles habitudes, mais de mettre en œuvre ce nouvel état de conscience acquis.
Observez-vous
Dès que vous vous apprêterez à faire un acte charitable, interrogez-vous sur l’influence de votre conditionnement social.
Prendre conscience de vos démons est fondamental pour poursuivre votre déconditionnement.
Lorsque surviendra un moment où vous pourrez exprimer votre charité, vous vous surprendrez à réfléchir à l’action que vous allez mener.
Quel que soit votre choix, si par exemple celui d’être gentil, vous le ferez en pleine conscience et avec d’autant plus de cœur. Vous remarquerez que cela sera d’autant plus apprécié.
Si en revanche vous choisissez de ne pas être gentil, la décision sera la vôtre, vous vous serez respecté. Certaines personnes pourraient être gênées par votre décision, c’est leur problème.
On ne peut pas plaire à tout le monde, tout le temps. Savoir déplaire est même important.
En cherchant à être trop lisse, vous contrariez votre propre nature et n’êtes pas plus respecté par ceux à qui vous cherchez à faire plaisir.
En résumé
Gardez à l’esprit ce principe pour chacune de vos actions. Vous allez :
Être gentil lorsque vous en aurez envie et que vous le choisirez.
Vous apprécierez davantage et les autres aussi.
Allez, je compte sur vous pour ne plus être gentil sauf peut-être en me laissant un commentaire ci-dessous.
Quelles actions vous autorisez vous à faire que la société bien pensante réprouverait ?
Êtes-vous consciemment un « gentil » ou est-ce le fruit de votre conditionnement ?
Si vous suivez mon programme, je vous garantis que vous ne serez plus gentil par défaut mais par choix.
Olivier Prize
Bonjour,
Merci pour votre publication sur le web qui m´a ouvert les yeux.
Je souhaiterais en savoir plus : des références de lecture à ce sujet?
Lorsque je me retrouve à « être gentil » c´est parce que je souffre d´une hyper sensibilité et j´ai du mal à distinguer quand « on profite de moi », quand « on m´attaque » et je me cache donc dans la gentillesse car je souffre intérieurement et je veux éviter d´avoir une réaction violente. Surtout que je peux me tromper. Depuis des années je mets en pratique des « comportements » que j´imite d´autres aussi bon acteur que je suis.
Je suis toujours seul dans la vie pourtant les autres pensent que je suis un homme géniale, qui plaisante de tout, qui ne manque de rien…
J´ai 47 ans et il y a 2 ans par hasard on m´a découvert ce que l´on appelle un déficit d´attention chronique lié à une maladie qui s´appelle l´hyperactivité. Depuis, je suis en traitement. Je dois avouer que j´ai beaucoup de chance et que je sens des gros progrès. De ce côté là, j´ai la chance que ma qualité de vie et mes souffrances personnelles vont beaucoup mieux et j´ai une bonne perspective de futur.
Je veux continuer à lutter, je suis gentil, mais je ne veux plus être ce « gentil » auquel vous faites référence dans votre article.
Si vous pouvez me renseigner plus à ce sujet ou m´ouvrir des portes où je puisse trouver de l´aide ou un appui, je vous en serais reconnaissant.
Je vous souhaite une bonne continuation.
José Cid
Bonjour José,
Vous êtes apparemment en bonne voie pour cesser d’être le « gentil » que vous ne voulez plus être.
Le plus important est d’abord de réaliser les moments où ce comportement se manifeste et ensuite de réagir positivement.
L’hyperactivité dont vous parlez dépasse le cadre de cet article. Et vous avez eu le bon réflexe en allant consulter des professionnels de cette maladie (ce que je ne suis pas).
A vous lire, j’ai le sentiment que vous êtes très (trop) sensible à l’opinion que les autres ont de vous. Ça serait à mon sens la première piste à travailler. Et vous êtes encore une fois sur la bonne voie car plus vous progresserez dans vos traitements, meilleure sera la perception que vous aurez de vous même et donc celle que vous prêterez aux autres à votre égard. Et donc plus vous aurez de faciliter à vous affirmer.
Je ne peux donc que vous encouragez à continuer dans votre traitement (voire même consulter d’autres professionnels si nécessaire). Et la confiance en soi aidant, osez vous affirmer chaque jour un peu plus en anticipant toujours une réaction positive. Il sera toujours temps ensuite de réajuster le tir 😉
Excellent continuation à vous
José, je réponds tardivement mais je viens de prendre connaissance de ce blog….je me retrouve exactement dans vos mots…..hypersensibilité etc….je ne vous fais pas de dessins bien sûr , vous l avez compris je sors d une TCC et comme vous, j apprends à 43 ans que je suis TDAH . Ouei aie ouie !! Je lis, relis, dévore tout ce qui me tombe sous la main concernant ce sujet…et puis aprés m être bien cultivée….je me rends compte qu en effet depuis trés longtemps je ne peux rester assise devant la tv tranquillement….je pleure dès que les émotions sont fortes….je passe tout cela car vous devez connaitre….. La TCC est géniale ! Nous pouvons influer sur nos comportements !
Tout ce que je lis sur ce blog tend dans le même sens….il faut capitaliser sur nos défauts pour en extraire le positif …quant à moi, aprés 20 ans passés dans un bureau, ça y est , je me lance …je change de job ! ouffffffff
Parois, on peut aussi changer l environnement et vivre heureux avec cette personnalité trés originale !!!! Savez vous que beaucoup de grands artistes étaient des TDAH ? Mr Oliver a raison : positiver….car nous sommes des êtres particuliers, uniques etc…..bla bla…….j arrête , mes chevilles enflent déjà….j aurai plaisir à vous relire si vous le souhaitez….bon courage et excellente continuation !
Je trouve ça cool
merci
salut j’ai 17 ans et il est hallucinant de constater à quel point je me reconnais, sous tous les angles et aspects, dans ce que tu dis. Les gens me pensent confiante. En réalité je surjoue et fait la fille à fort caractère (que j’ai réellement) pour me faire respecter, mais j’ai peur de la confrontation et je perds vite mes moyens (en bagayant ou rougissant par ex.) souci que je n’avais pas avant, serait-ce du a un traumatisme du aux moqueries? Mais cela est incompatible avec l’hypersensibilité que j’ai. Je ressens toujours le besoin de contenter tout le monde et de me faire aimer de tous. J’ai peur que ma gentillesse passe pour de la faiblesse. Je suis très serviable et généreuse, sans forcément avoir de retours. J’aime bien taquiner les gens donc on ne voit pas au premier abord à quel point je suis lésée et gentille, et je ressens parfois le sentiment que les gens en profitent, et je n’arrive pas à me défaire de ça. Je tiens également à préciser que je manque très manifestement d’attention en cours, je décroche vite à moins qu’un sujet m’intéresse réellement, sinon il me faut fournir un effort plus que probant pour suivre. Est-il possible que mes symptômes soient liés aux tiens? Pourrais-je souffrir d’hyperactivité ou d’autre chose?
Merci pour cette publication.
Et je vous encourage davantage pour que vous puissiez continuer à nous éclairer davantage.
Bonjour,
C’est malheureux mais c’est pourtant vrai, cette gentille personne qui encaisse tout de peur de faire du mal a quelqu’un ; c’est moi.
Il m’est inconsevable de pouvoir deplaire a quiconque. Je pourrais très bien ne pas apprecier particulierement une personne mais exterieurement je ne pourrais rien faire d’autre que de faire en sorte qu’elle m’apprécie et de ce fait toujours aller dans son sens, et ne jamais m’affirmer reellement, exposer mes propres opinions, celles qui sauraient pourtant me définir.
Tout le monde m’apprécie,rigole avec moi, me trouve presque sans défaut la seule chose dont je sois certaine est que personne ne pourrait porter de jugement negatif sur moi, il n’y a aucune raison puisque au fil du temps j’ai appris a plaire a tout le monde en ne refusant rien, en acquiesçant tout, alors nous pourrions dire que j’ai réussi, cela pourrait faire de moi quelqu’un d’heureux de me sentir entourer, en réalité j’ai tout échoué puisque personne ne sait qui je suis je me sens si seule et moi même je ne sais comment me montrer, je ne me connais pas.
J’ai 17 ans et j’en souffre, je souffre de voir que je ne suis rien, je suis sans interet,je me rends compte que je n’ai aucune personnalité, je ne sais pas sous quel jour me montrer. Je suis tellement malheureuse d’être devenu comme cela, j’en vient a me detester, je ne me supporte plus.
Je ne dirais en aucun que quelque chose ou quelqu’un soit responsable de ce comportement. Peut etre seulement, je reproche a mes parents d’avoir fait de moi quelqu’un de trop poli, trop droit durant mon enfance. Est ce possible que ce soit unqiuement mon éducation qui soit la cause de ce malêtre interieur ?
J’aimerais être aidé. Avez vous quelques reference en matiere de lectures a ce sujet ?
Merci d’avoir écris cet article, et peut etre d’avoir lu mon commentaire.
Marion.
Marion
Tu es dure avec toi-même. Ce n’est pas parce que tu es « gentille » que tu n’as pas de caractère ou que tu n’est pas intéressante.
Tu peux commencer par suivre les conseils de l’article, ne plus autant t’occuper de ce qu’on pense de toi et + faire « ce que tu as envie ».
Il y a un livre qui s’appelle justement « cessez d’être gentil soyez vrai », de Thomas d’Ansembourg.
Tu peux aussi surfer sur des sites de développement personnels.
Tu es très jeune et c’est le bon moment pour changer, t’affirmer, et prendre ta vie en mains ! Décide toi-même de ce que tu veux pour toi !
Tu vas y arriver
Olivier
Je viens de visiter votre site et je trouve ce site très enrichissant.
Je dois avouer que j’ai bien l’impression de me voir ,quand vous Mr Olivier ,vous évoquez « apprendre a dire non » de trop me préoccuper de l’avis des autres , mais j’ai aussi ce sentiment de ne rien faire pour moi même d’être toujours dans la contrainte lorsque je fais quelque chose quand cela est pour moi c’est très rare , ce site me permettra de changer pour moi dans un premier temps et ensuite pour les autres.
Enfin un site intelligent et émouvant.
Je pense aussi qu’il est impératif d’accepter l’aide mais mon souci dans ce cas là cet impression quand on me propose de l’aide qu’elle ne soit pas honnête , mais plutôt de mauvaise intention … Voilà je vais commencer par cesser d' »être gentil » et savoir « dire non »
Patrick.
Hello !
Ton commentaire m’a touché. Je vis à peu pres la même chose.
Je vois qu’il date d’un an. J’aimerais savoir si les choses ont évolué pour toi.
Bon courage
Bisou
Salut Marion,
comme je te comprend!
J’ai 19 ans et je suis exactement comme toi… En te lisant j’ai les larmes aux yeux tellement je me reconnais. Tout comme toi je fais toujours tout pour être appréciée des autres, en allant même à l’encontre de mes propres valeurs et idées… Je me suis fait manipulée tellement de fois par ma trop grande gentillesse… Je me suis même retrouvée dans les draps de garçons qui ne me plaisaient vraiment pas juste parce que je n’ai pas osé leur dire non. Sans parler des choses que je me force à faire pour ne pas déplaire…
Après, c’est vrai on a plein d’amis ! Qui n’aimerai pas la gentille fille qui est toujours souriante et de bonne humeur?! La fille qui ne pose jamais de problème et s’adapte à tout le monde ?!
Mais au fond est ce que c’est vraiment nous qu’ils aiment ? non… je pense que c’est seulement le miroir d’eux même qu’on leur renvoie qu’ils apprécient… On ne peux pas tirer de mérite d’être aimées des autres, notre vraie nature personne ne peut l’aimer puisque personne ne la connait. Et comme tu dis, on ne se connait même pas nous même…
Le pire c’est qu’à notre âge nous sommes en phase de construction, on a besoin de se connaitre pour avancer et faire les bons choix pour le futur… Personnellement, je suis complètement perdue, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie parce que je ne sais pas ce que MOI j’aime… Des fois je me dis que j’aime une chose mais peut de temps apres je me rend compte qu’en fait j’étais juste influencée par quelqu’un. Peut être que tu as le même problème d’orientation que moi :/
Je te comprends quand tu te dis que tu as l’impression d’être sans intéret et sans personnalité… Ca me fait pareil, j’ai l’impression d’être une éponge qui absorbe les idées des autres mais n’a rien de propre à elle-même… Mais ce n’est pas vrai, notre personnalité est là au fond de nous, elle est juste effacée par ces nombreuses années où nous nous sommes oubliées. Je pense qu’il y a un espoir en travaillant sur soi de la retrouver et de redevenir interesantes à nos yeux 🙂
Je ne sais pas si c’est ton éducation qui t’as rendu comme ça, peut être un peu. Après peut être que tu as eu un rejet affectif un jour et que depuis tu as peur d’être rejetée à nouveau alors tu es devenue super gentille pour ne pas être rejetée à nouveau?
Personnellement, toute mon enfance j’étais un peu différente parce que j’étais dans une famille d’artiste et tous les gens à l’école me rejetaient mechamment.. Du coup, je pense qu’aujourd’hui j’ai tellement peur que ça recommence que je me cache sous un masque de gentille fille…
Courage! il y a un moment où il faut se moquer de ce que pensent les gens et foncer! Arrêtons d’être trop gentils, arrêtons d’être faibles! Qui est ce qui mérite le plus d’être écouté, ce sont les gens autour de nous que nous ne connaissons que depuis quelques temps ou nous même que nous connaissons depuis toujours et avec qui nous avons partagés tous les moments importants de notre vie?!
Je suis de tout coeur avec toi Marion 🙂
Merci beaucoup pour l’article et les commentaires, je me sens bien moins seule.
Marine
Bonjour,
Ça fait longtemps que je sais que je suis bien trop gentille. J’ai une peur bleue qu’on ne m’aime plus et qu’on me rejette. Je viens de me faire quitter par un homme que j’ai qualifié « d’idiot » depuis que j’étais avec. Je suis restée de peur d’être seule. Il est immature,manque cruellement d’intelligence, ne me comprend absolument pas, m’a frustrée dans de nombreux domaines et pourtant je restais avec lui comme si, il valait mieux être avec « ça » que seule. Là il vient de me quitter et je vais mal,mais j’ai enfin compris que je me gâchais a tout accepter de lui.
Hier, j’ai dit NON à ma mère pour la première fois de ma vie (j’ai 47 ans) elle qui se sert de moi depuis toujours, je voulais être la bonne fille toujours compréhensive et à l’écoute. Elle m’a demandé un service sans me demander comment j’allais connaissant ma situation, j’ai vu rouge devant tant d’égoïsme et je lui ai dit non sans ménagement. Bon la prochaine j’essaierai de le dire plus posément, mais il ne faut pas oublier que je suis en apprentissage. En tout cas, au moins a ce niveau là, je suis fière de moi.
Bises
Bravo Lili pour ces progrès, continuez.
Cessez d’être abusivement gentil signifie aussi : apprendre à se respecter.
N’acceptez pas de vous manquer vous même de respect en tolérant ce qui n’a pas lieu d’être toléré.
Prenez la responsabilité de gagner le respect que vous vous devez et les autres en feront autant.
Respectueuses salutations 😉
Bonjour, je m’appelle Chiara, 16 ans, et je ne sais pas vraiment où j’en suis.
A vrai dire je pète les plombs parce que j’en ai marre de tout garder pour moi.
En fait, je ne sais même pas si je m’adresse au bon site. Je ne sais plus à qui m’adresser en réalité,je pense que je n’arrive pas assez à m’affirmer.
Et surtout avec les garçons, au début je suis normale avec eux, mais je m’attache bien trop vite à une personne!
Et ça fait qu’après je suis trop gentille avec cette personne, et là je commence à apprécier cette personne et je propose bien trop de chose.
Alors j’aimerai éviter tout ça, et je voudrai savoir comment je dois me comporter.
Ou encore, il faut que j’arrête d’être gentille avec mes ami(e)s. La dernière fois j’ai perdu ma récré parce qu’une copine m’a demandé si je pouvais aller lui chercher de l’eau à la cafèt.Résultat elle avait séché les cours, j’ai perdu 15 minutes pour me garder sa bouteille d’eau pendant 2 heures et elle ne m’avait pas mise au courant.
Du coup je m’énerve mais pas sur les bonnes personnes, s’il vous plaît aidez moi..je ne sais sincèrement plus où j’en suis, donnez moi des conseils pour que je puisse m’aider moi-même..je vous en remercie.
Chiara.
Bonjour Chiara,
Je suis parfois surpris par le profil de mes lecteurs. Et c’est toujours un plaisir de découvrir les témoignages de personnes qui se posent des questions avec l’envie d’améliorer leur situation.
L’exemple que tu donnes est le scénario typique de la personne trop gentille qui n’obtient pas ce qu’elle espère en retour.
Comme je le décris dans mon article. Nous avons tendance à être (trop) gentille avec les personnes dont nous voulons être aimés. Après tout quoi de plus normal d’être gentil avec les autres pour que les autres le soient en retour. Seulement, nous ne vivons pas au pays des bisounours.
Pour être aimé, il faut d’abord s’aimer et donc se respecter.
Concrètement, la question à se poser avant d’agir : est-ce à l’encontre de mes propres intérets/valeurs ? Autrement dit est-ce que je me respecte ?
Si oui, ok.
Si non, je ne le fais pas et refuse de manière courtoise mais ferme. Je propose éventuellement une alternative qui servira mes intérêts d’abord et celle de l’autre ensuite.
Un autre conseil, même si tu ne parviens pas à t’affirmer dans toutes les situations (c’est un apprentissage): s’énerver contre quiconque ne sert à rien et en particulier contre toi-même 😉
Assume la responsabilité et apprend de tes
échecs..expériences.Bravo en tout cas à 16 ans pour te poser les bonnes questions et rechercher des solutions à tes problèmes.
Je te respecte avec tout le respect que tu te dois 😉
Olivier
Comme vous tous, je suis une personne trop gentille, je suis dépendante affective.
J’ai peur de déplaire et je voudrais faire plaisir a tous ceux qui m’entourent pour alors être aimer de tous.
Souvent il m’arrive même d’analyser le comportement des gens qui m’entourent et j’essaie d’adopter des comportements qui pourrait leur plaire, les séduire, les charmer.
Seulement parce que j’ai un profond besoin d’être aimer, j’ai peur de m’affirmer et d’être rejeté alors je joue des rôles différents selon les personnes que je fréquente.
Mais je suis également très sensible et idéaliste ce qui m’empêche de faire souffrir quelqu’un. Je ne comprend pas la méchanceté gratuite.
Purtant, il m’arrive de rêver, de m’imaginer être une personne cruelle, respectée et glorifiée comme la rédactrice en chef dans le diable en Prada.
C’est extrémiste certes. Bien sur je ne souhaite pas ressembler réellement a ce genre de femme mais trouver un équilibre entre ces deux extrêmes, pouvoir m’affirmer et être respectée, comprise et aimer pour ce que je suis, trouver aussi l’admiration que je désire et que je cherche par tout les moyens a acquérir dans les yeux de mes proches
Une course folle sans fin et au fond terriblement inutile puisque personne ne voit ma souffrance.
Je l’ai toujours cachée d’ailleurs par peur de les peiner.
Je sais je me pose trop de question, je suis trop centré sur moi même mais ma tête est un bouillonnement permanent de pensées, enfin bref mon cas est désespérée…
Salut Jessie,
Ton témoignage est intéressant mais ma réponse ne va sans doute pas te plaire.
Non je ne caresse pas toujours mes lecteurs dans le sens du poil, souvent pour leur bien 🙂
Tu me parles de toi en m’exposant ton « problème ». Tu m’indiques même l’info essentielle qui résume tes propos
Et là tu conclus, voilà je suis comme ça, il n’y a rien à faire.
Si j’étais méchant, je répondrai « oui ton cas est désespéré, et alors ? ». Après tout le thème de mon blog n’est pas « rester mauvais » :p
Plus sérieusement : elle est où l’envie de résoudre ton « problème » si spécial ?
Je t’invite à commencer par te demander si tu as vraiment envie de t’en sortir ou simplement qu’on compatisse en s’apitoyant avec toi sur ton sort.
Si tu cherches une solution à ton problème (qui est bien plus commun que tu ne l’imagines), relis mes articles de développement personnel et aussi les commentaires de cet article.
Tu peux aussi me poser des questions, comme par exemple : comment appliquer telle stratégie qui me permettrait de réussir à m’affirmer dans la situation X ?
J’y répondrai avec plaisir 🙂
Je souhaite en toute sincérité que tu trouves l’envie d’agir pour t’en sortir.
Olivier
C’est vrai j’exagère, je m’apitoie, j’ai a peine 18 ans mais c’est pas une excuse. Je tiens vraiment à avancer, à m’améliorer alors je vais appliquer tes conseils
PS: merci de ta sincérité
Non mais qu’est ce que c’est que c’est toute c’est foutaise!!! Comme si la gentillesse étais un défaut… Premièrement, la gentillesse est une qualité,je vois donc mal comment on peut être trop gentil….Est ce que l’on peut être trop beau??? ou trop courageux??? ou bien trop intelligent????
J’ai de la difficulté a comprendre comment on peut avoir un excès lorsque l’on parle d’une qualité.Ce qui ne va pas, ce n’est pas les gens que vous dite TROP gentil,ce qui ne va pas c’est que l’on vie dans un monde merdique et que dans ce monde, il y a des égoïste,des profiteur,des gens mal honnête ou méchant.Les gens sont individualiste, la plupart d’entre eux ne pense pas au autres…Si tout le monde étais Trop gentil comme vous dite, le monde ce porterait a merveille.A l’inverses, si tout le monde agissait comme vous l’entendez,rien ne s’améliorais vraiment….Je considère que chaque être humain a les même besoin de base que moi c’est pourquoi j’essaie de penser autant au autres qu’a moi même.Je crois pour ma part, que si quelqu’un nous demande de l’aide, et que nous somme en mesure de l’aider et bien l’on ce doit de le faire…Pour moi, c’est un devoir moral et le fait de ne pas remplir ce devoir représente a mes yeux de l’égoïsme.Je suis très loin d’être naïf et je sais très bien ou ce trouve mes limites lorsque vient le temps d’aider les autres.Et contrairement a ce que vous affirmer : « vous voulez être aimé ».« Et pour être aimé, il faut être gentil avec les gens » Je m’excuse mais j’aide les gens pare que j’en est envi, et cela qu’il m’aime ou non en retour… quand j’aide je ne m’attend a recevoir quoi que ce sois en échange.Une autre aberration de votre introduction sur le sujet, c’est lorsque vous dite ceci : prenez le risque de cesser d’être gentil pour être vrai. Pour être VRAI ???? parce que vous croyez que le fait d’aider signifie inévitablement que nous ne somme pas nous même??? En fait, pour moi c’est tout a fait le contraire.Le fait d’agir comme vous le dite signifie pour moi ne pas être moi même…
Salut Steve,
Dis moi tu n’es pas très gentil 🙂
Plus sérieusement, à la lecture de ton message, je ne peux que confirmer que tu n’appartiens pas à la catégorie des « trop gentils ».
C’est bien pour toi, mais crois moi ce n’est pas le cas de tout le monde.
Je suis presque d’accord avec toi quand tu dis que si tout le monde étais (trop) gentil, le monde se porterait a merveille. Le problème est que ce n’est pas notre monde.
Je ne fais pas dans l’imaginaire. Mon article vient en aide de manière concrète aux personnes qui vivent une souffrance réelle car elles constatent que nous ne sommes pas chez les Bisounours.
Oui on peut être trop gentil quand on se laisse abuser en pensant bien faire.
Et plutôt que de faire son Calimero, je propose de se prendre en main et d’être gentil quand il y a lieu de l’être.
Merci pour ton intervention
Mais je suis au yeux de tout ceux qui me connaissent quelqu’un de trop gentil.Je porte cette étiquette depuis déjà très longtemps.Pour être franc je ne suis pas capable de dire non lorsque quelqu’un me demande de l’aide….Je me souvient avoir déjà fait une tourné au près de sdf pour leur demander si je pouvais leurs offrir des chose que je possédais chez moi et qui peut être leur serais plus utile a eux qu’a moi.Je sacrifierais une partie de mon bonheur ou de mon bien être n’importe quand si cela peut aider quelqu’un a être mieux ou plus heureux.Il m’arrive parfois d’avoir quelques répercutions négative dans ma vie lorsque j’aide les autres mais je sais toujours ce qu’il seront et ca ne me dérange pas du tout de devoir les encaisser surtout si cela peut aider quelqu’un.
Je suis tout à fait d’accord avec toi Steve !!! et je trouve que ce que Olivier a dit dans son article c’est n’importe quoi, sa m’as choqué. Il y a quelques trucs vrai mais je pense qu’il faut trouver le juste milieu pour être ni trop gentil, ni pas assez, c’est tout.
Voila typiquement une intervention non argumentée (digne des piliers de bar) qui ne sert à rien.
Entendre un « il faut trouver le juste milieu.. c’est tout », n’incite pas à l’action.
Comment trouver le milieu de quelque chose dont on ne connaît pas les extrémités ?
Apprendre à « ne pas être gentil » ne signifie pas devenir méchant.
Relis mon article en oubliant tes préjugés et teste (si tu es concerné). Ça fonctionne.
Olivier
Bonjour olivier ,
Depuis plusieurs mois je travaille dans une boutique et je n’arrive jamais a dire non. Je veux toujours faire plaisir mais en retour rien, jamais rien (a vrai dire dans la vie aussi c’est comme ça ..). J’ai l’impression d’être une moins que rien et ils me le font bien ressentir. Pourtant je travaille bien, je fais ce qui doit être fait et même plus, pendant que les autres se reposent. Il y a pratiquement 1 mois le médecin m’a mis en arrêt parce que j’ai fais une petite dépression. Il a voulu que j’aille voir un psy pour pouvoir discuter, m’aider à me forger une carapace pour ne plus me laisser faire. Je l’ai vu une fois et je ne suis pas sûre que cela m’aide vraiment. En quoi peut elle m’aider juste en me fixant pendant 1heure c’est plutôt moi qui l’aide en lui donnant 50e a la fin! ^^ Enfin bref
Depuis que je suis revenu on me lance des petites piques du genre : « Tu nous a bien mis dans la merde » « Qu’es que tu as eu?? Tu mens ». En bref j’en bave. Je n’arrive pas a dormir la nuit j’y pense tous le temps, je redoute d’aller a la boutique. Avec mes amis c’est aussi comme ça, je suis gentil trop toujours trop gentil et je me fais avoir j’ai comme une impression que l’amitié et tout le reste n’existe plus. Je ne crois plus vraiment en rien les gens sont si méchants. Ça fait si mal d’être dans un monde comme le nôtre. Je parle beaucoup, je mélange un peu tout mais en gros j’aimerai savoir comment faire pour m’en sortir. Avez vous des petit conseils autre que réussir a dire non ?
Salut Bay-A,
Je vais faire mieux que te répondre dans les commentaires.
Je prépare ma réponse sous la forme d’un nouvel article pour en faire profiter le plus grand nombre.
Si ce n’est pas déjà fait, abonne-toi à ma Missive (newsletter) pour être prévenue 😉
Olivier
Bonjour, moi je pense que la question est de savoir, si on est gentil juste pour plaire aux gens, ou alors si on l’est par nature.
Je suis quelqu’un qui abonde d’affection et sentiments, je suis très sensible aux souffrances et peines des autres, je suis même capable d’aider quelqu’un qui vient de me faire du mal,ou alors d’aider en sachant que la personne pourrait me le rendre par le mal, ça ne me gène pas du tout, au fond de moi, j’éprouve une satisfaction et une joie profonde de pouvoir être utile aux autres, nul n’est parfait, essayons juste d’être vrai envers nous même et c’est tout, quand il faut se fâcher l’on se fâche, quand il faut rire, l’on rit aux éclats, quand il faut pleurer pourquoi ne pas le faire en sanglots, et quand il faut faire la fête, la faire à fond.
Voilà ma philosophie de vie, que je sois dans l’abondance ou dans le besoin, je m’arrime à la situation, et je me sens heureuse, et épanouie.
Je crois que trop de théorie dans la vie la gâte, la vie c’est tout ça, pas vrai?
Moi je serais plutôt de ton avis, si on est gentil c’est parceque c’est dans notre nature, parce qu’on est très empathiques. C’est ça qui fait qu’en faisant souffrir quelqu’un on se fait surtout souffrir soi-même, et qu’inversement en aidant quelqu’un on se fait aussi plaisir à soi. Il n’y a pas que le plaisir de recevoir dans la vie, il y a aussi le plaisir de donner. (et quand je dis donner je parle de ce que l’on donne de notre propre initiative, je n’aime qu’on me dise ce que je dois faire)
Merci, très instructif, on prend conscience de nos réflèxes. Mais, je ne pourrais pas refuser de donner quelques sous à un sans abris. Je dirais non à mes égaux, pas aux plus faibles. Je sais ce n’est qu’un exemple. Merci en tout cas.
Salut, tout le monde !
J’ai bien aimé votre article, tout ce que vous avez dit est tellement vrai.
C’est ce que je vis actuellement avec une amie, il y a presque un an que je l’ai connue. Au début, elle était hyper gentille, serviable, elle faisait partie des êtres à qui je faisais confiance, elle avait l’air cool, elle connait presque tout de ma vie personnelle.
Mais dernièrement, j’ai remarqué un changement, elle devient de plus en plus profiteuse, elle n’essaie de trouver des amies que pour son profit. C’est elle-même qui me conseillait de ne pas sortir avec beaucoup d’amis parce qu’ils ne me sont pas utiles, au point que je me suis éloignée de toutes mes copines intimes pour lui faire plaisir.
Ces derniers temps elle commence à sortir avec l’une des personnes que je n’aime pas et dont elle disait pourtant du mal. Et elle me néglige bien que j’essaie d’avoir de ses nouvelles. Elle ne me rappelle que si elle a besoin de moi. C’est Tout!
J’ai perdu mes amis à cause d’elle….Elle ne cherche qu’à s’amuser au détriment de ses études. Alors que c’est tout à fait le contraire pour moi, les études sont primordiales. Et quand elle a besoin de moi je suis toujours là pour elle, je suis gentille, sympa. J’ai l’impression d’être manipulée… et malgré tout j’ai encore peur de lui déplaire!!
Je me suis dit est-ce vraiment ma vraie copine, celle à qui je faisais confiance? Et pourquoi donc devrais-je me casser la tête à être sympa avec elle et à tout lui passer ? Peut-être ma gentillesse est un défaut! C’est ce qui m’agace, surtout que je suis gentille avec tout le monde. Mais je reste sensible à la moindre petite chose et je n’aime pas qu’on profite de moi ! J’ai besoin de vos conseils chers internautes.
Merci d’avance les amis !
Salut,
Tu sembles accorder beaucoup d’importance à ton amie.
Mais quelle valeur t’accordes-tu ? En particulier, en étant trop gentille valorises-tu l’amitié que tu lui accordes ?
La réponse te donnera la solution à suivre.
Je t’invite aussi à lire mon dernier article sur le sujet : Toujours trop gentil?
Tu as toutes les indications pour renouer de nouvelles amitiés saines et bénéfiques pour toi comme pour les personnes qui l’auront mérité.
Olivier
P.S.: tu ne m’en voudras pas, je me suis permis d’abréger ton message par souci de clarté vis-à-vis des lecteurs du blog
Merci beaucoup pour cet article, il m’a vraiment beaucoup touché. On n’ose jamais le dire mais on veut tout le temps qu’on soit aimé des autres!! Je vais essayer de suivre vos conseils pour que je puisse changer moi aussi! C’est vrai qu’à force d’etre trop gentille tout le temps, on se fait manipuler, on n’est plus vrai, c’est comme si l’on jouait un role, et il y en a toujours qui en profite en plus! A partir de maintenant, je vais etre gentille quand j’en aurait envie et quand je le veux.
pourquoi c’est toujours aux gentils de changer?
Parce qu’ils font toujours ce qu’on leur demande 🙂
Plus sérieusement, l’idée est que pour changer l’attitude des autres en vers soi, il faut commencer par changer soi.
Car NOUS avons le contrôle sur nous-même.
Si nous éprouvons le besoin de changer quelque chose à notre situation, ce pouvoir sur soi est notre meilleure arme.
Olivier
Personnellement j’ai la chance d’être trop vrai, je suis de nature égocentrique et je n’ai pas reçu une éducation basée sur la gentillesse à outrance.
Je suis tout à fait d’accord avec l’article, je n’ai jamais été « gentil » car ma gentillesse est toujours fausse et je l’assume.
Les gens m’aiment comme je suis ou pas, qu’importe.
Tout est une question d’état d’esprit, soyez congruents avec vous mêmes!
Salut le Cultivateur,
J’aime beaucoup la franchise dont tu fais preuve. Et je me garderai bien de juger ta « nature égocentrique » qui est différente de l’individualisme généreux que je pratique 😉
Le fait que tu assumes pleinement ton état d’esprit quoiqu’en puisse en juger est LA qualité de ceux qui sont bien dans leur peau et avec les autres.
Olivier
Bonjour Olivier,
J aime ton site , il est clair , très aidant et sans prétention . cela me donne de l air de te lire ainsi que tous les commentaires .
Moi qui ai reçu le surnom de méchante à la naissance , j ai passé énormément de temps à prouver le contraire . Au point de ne plus savoir qui j étais moi m aime !? Petit à petit je me suis retirée de la sociabilité , épuisée de n avoir aucun retour.
Et puis il n y a pas longtemps j ai observé la situation de mon refuge et je me suis dit zut alors eux ils continuent à vivre et moi je m éteins à petit feu . Alors j ai cessé de fuir et j ai pris le temps de m affirmer avec la douceur qui est mienne et avec fermeté face aux situations et aux personnes qui venaient à moi . Je revis petit à petit , de nouvelles belles choses et personnes viennent à moi .
Lire ton site met une touche finale à ma culpabilité d être qui je suis .
Merci à toi et merci à vous tous!
Nathalie, merci pour ton commentaire, il fait plaisir à lire.
Bonsoir Sara,
Je trouve que je suis beaucoup trop gentille avec les gens, parfois ça ne me pose pas de problème mais d’autres fois si, c’est quand je suis gentille avec les gens qui ne le méritent pas mais c’est plus fort que moi. Je suis très timide et j’aimerais changer ça car au final je suis toujours la perdante, je vais essayer de suivre vos conseils et j’espère que ça va pouvoir m’aider. Je vous remercie pour cet article.
J’aimerais faire ça, mais je n’y arriverais pas. Être négatif pendant une semaine me stresserait.
Salut, y a une chose qui me turlupine, quand on est gentil avec une personne en général par l’écrit on ne reçoit pas souvent une réponse, que quand on l’attaque là c’est fou on a un dialogue qui s’ensuit… alors est-il banni d’être sympa avec les gens qu’on aime ou ce sont eux qui ont rien compris??
Merci de vos lumières…
Tout dépend de ce que TU veux.
Si ton objectif est d’établir le dialogue, tu peux alors décider de provoquer « gentiment ».
Quand tu comprends le fonctionnement de l’humain, tu peux adapter ton message pour obtenir le résultat que tu souhaites 😉
Olivier
Tout d’abord je tiens a préciser que quoi que l’on dise , Olivier tes commentaires m’ont été très précieux. Maintenant j’ai a mon tour des questions, qui malheureusement n’ont pas même été résolus par mon psy après de nombreuses séances alors je compte sur toi , car je veux évoluer et j’y arriverai !
Pour commencer pourquoi depuis que mon père est décédé je veux toujours voir les gens qui m’entourent heureux , quitte a meme faire le pitre pour apercevoir un sourire sur leur visage ?
Pourquoi je ne dis jamais ce que je pense de peur de blesser et de ne pas etre aimer des gens ?
Pourquoi quand je commence a m’engueuler avec une personne je m’excuse toujours de peur de le perdre ? ou pourquoi j’essaie de tourner la situation avec humour ?
Pourquoi je m’attache très vite ?
J’ai recemment remarquer une chose qui était assez minable et stupide de ma part , parfois je vais dire a une fille qu’elle me plait que je la veux , alors que au fond si je dis ça c’est pour etre sur de ne pas la perdre , sauf que justement en le disant la fille fuit, ce qui est normal !
J’ai plus aucune confiance en moi , j’essaie toujours de faire de mon mieux pour les autres , mais les autres ne se soucient guere de moi… j’ai besoin d’aide , je veux réussir a montrer mon caractère ma personnalité , et pas celle d’un homme idiot qui ne se fait jamais respecter car il amuse la galerie , pas celle du mec imature et soumis qui dit oui a tous ..
je compte sur toi pour quelque réponse 🙂
Bonjour Tanguy,
Je suis heureux d’avoir pu t’apporter une aide, c’est ce qui motive mon intérêt pour ce blog 🙂
Tu sembles rechercher l’affection des autres avant tout.
Et pour cela tu utilises les stratégies qui te semblent les plus adaptées : être gentil, parfois soumis, en évitement du conflit…
Malheureusement, comme tu le ressens, ça ne paye pas.
Einstein disait qu’il n’y a rien de plus aberrant que de reproduire les mêmes actions en espérant un résultat différent.
Tu dois commencer par d’abord vraiment prendre conscience de ce que tu fais et de pourquoi tu le fais.
Ex : ok là, je n’ose pas donner moins de vue car je ne veux pas être en opposition avec l’autre par peur qu’il ne m’accepte pas ce qui me rendrait triste.
Quand tu commenceras à identifier et comprendre ton fonctionnement, tu pourras alors déjouer les pièges jusque là inconscients dans lesquels tu t’enfermes.
Je t’invite à continuer à lire mon blog car c’est cette façon de penser et d’agir dont je parle et qui fait ses preuves.
Olivier
Tanguy,
Comme je me retrouve dans ton texte, c’est très impressionnant, du coup les commentaires d’Olivier à ton égard, je les prends pour moi aussi !
Olivier,
J’essaie de garder tes phrases en tête : « Pourquoi ne commencerais-tu par devenir toi-même l’amie que tu souhaites avoir ? » et
« Sois libre d’être vraie. »
A plus tard
Julie
Bonjour,
J’avais envie de trouver une solution à mon problème ou du moins trouver des conseils ou autres, alors j’ai tapoté sur google et j’ai vu ton article ainsi que tous les autres commentaires .
C’est la 1ère fois que je réponds sur un blog, j’ai 33 ans . J’ai les larmes aux yeux; je pleure même . Pfff c’est dur parfois les rapports humains .
Je suis une fille je cite: super sympa, rigolotte , trop gentille et qui ne dit jamais non . Je ne suis pas sûre de moi, j’ai même des tocs ( allez, je balance tout !) or, au niveau professionnel, on me voit ( lors des entretiens d’embauche) comme super à l’aise et sûre d’elle .
J’ai eu beaucoup d’ami(e)s mais je n’ai gardé que des « connaissances » maintenant car il y a toujorus eu de la jalousie et de l’envie, toujours un truc de leur part qui a fait qu’à chaque fois j’ai été déçue .
Je pensais avoir trouvé une nouvelle amie; plusieurs mois qu’on se voit avec les enfants; bien entendu, toujours trop gentille, agréable, souriante …. bref, tout pour qu’elle m’apprécie . On s’appréciait c’est vrai mais un truc me gène, me chagrine que je n’arrive pas à définir. Et là, je sens qu’elle s’en va ailleurs , qu’elle se détache ( on ne se voyait pas non plus toutes les semaines mais bon ) je ne suis pas la préférée; je ne suis jamais la préférée … j’en ai marre . J’aimerais trouver une amie comme moi, qu’on puisse appeler n’importe quand et sentir que l’appel est apprécié . Envie de recevoir un message avec par exemple : envie qu’on se fasse un restau entre filles pour bablatter ou un truc du genre mais simple quoi, sans frein . Oui c’est ça, je freine mes émotions, mes réponses, mes interrogations, je contrôle tout mon comportement pour devenir un vrai caméléon . J’en ai marre … envie moi aussi un jour d’être la préférée de quelqu’un d’autre ( hormis mon adorable mari et mes enfants pour qui je sais je suis moi et qu’ils ne m’échangeraient contre personne ) . Envie d’une vraie amie . Mais tout ce que j’ai pu lire auparavant est tellement vrai : on, enfin j’ai envie de plaire à tout le monde et qu’on m’aime .
Seule une de mes tante, un jour où j’avais les larmes aux yeux, m’a dit: « Mais arrêtes de contenir c’est pas vrai, arrêtes de freiner tout le temps; vis , pleure » .
Ben oui mais comment on peut nous aimer si on ne va pas dans le sens des autres ?
Bonjour Julie,
Ravi que Google t’ait mené jusqu’à mon blog 🙂
Il semble que tu n’aies pas encore trouvé d’amis à la hauteur de tes attentes.
D’un autre côté, la tactique « caméléon » que tu emploies ne semble pas porter ses fruits.
Pourquoi ne pas commencer par en changer ?
J’ai un article à venir sur le thème de l’amitié.
Pourquoi ne commencerais-tu par devenir toi-même l’amie que tu souhaites avoir ?
Cela permettrait à tes amies potentielles de voir ce que tu as à offrir derrière le masque social que tu affiches.
En plus, telle que tu décris le « problème », le seul obstacle qui se dresse est celui que tu poses : toi c-à-d le frein que tu mets à exprimer tes émotions et ta personnalité.
Sois libre d’être vraie.
Olivier
J’ai commencé a appliquer tes conseil , a repondre au sms quand j’en ai envie , a savoir dire non , a ne plus me prendre la tête et a dire ce que je pense , et a vrai dire cette sensation est bizarre . je me sens libre , heureux , soulagé , je fais beaucoup d’effort. je dois avouer que les premiers jours c’était pas simple , mais je voulais te remercier car pour ma part tes conseils m’ont été très utile olivier 🙂
Bravo Tanguy,
Ton commentaire fait plaisir à lire 🙂
Je ne parle pas du résultat mais le fait que tu passes à l’action !
Continue sur cette lancée quelques soient les obstacles.
Chaque difficulté que tu rencontres est une opportunité de forger ton caractère et de développer ton assertivité.
Olivier
bonjour olivier,
que ferais-tu si ,pour avoir dit ce que je pensais d’un membre de ma famille en plein repas,celui-ci ,vexé ,me crie tout fort de ne plus lui parler?(mon cousin qui croit toujours avoir raison et qui parle tout le temps en se moquant des autres): »tais-toi!je te parle pas toi! »voilà ce qu’il me répète.Il m’en veut de lui avoir dit ce que je pensais de lui!Dire que demain on se réunit en Normandie pour fêter une communion !si je lui dis: »sois poli tu n’as pas à c rier comme ça! »?ou alors je me lève et je le gifle!!!
Que ferais-tu à ma place?Franchement!tu vois,je n’ai pas été gentil ,j’ai été vrai et pourtant cela n’a pas réglé l’affaire !
Bonjour Bastian,
Sans connaître le contexte, les antécédents de tes relations familiales, je me garderai de te dire quoi faire.
Mais tu touches un point que j’aimerais clarifier.
Etre vrai ne signifie pas être méchant.
Et ne pas être gentil ne va pas transformer comme par magie une relation qui repose sur des fondements bancales.
L’idée maîtresse de mon article est qu’avant de changer les autres, il faut commencer par changer soi.
Ce que je ferais à ta place : comprendre pourquoi l’autre agit de cette manière.
Et j’essaierais de communiquer avec lui en privé, dans un autre contexte, d’une autre façon.. et peut-être même « être gentil » avec lui si ça peut réchauffer notre relation 😉
Tente, tu n’as rien à perdre.
Olivier
Bonjour !
je vis avec quelqu’une qui a choisi cette méthode pour « évoluer » dans sa quête de développement personnel ! Malheureusement il est des caractères qui s’accomodent mal d’être vrai ! Etre vraiment pénible c’est peut-être être vrai mais celà n’aide pas à vivre, ni pour soi ni pour les autres ! Si les névroses sont là, la méthode ne marche pas, au contraire elle sert d’excuse à tous les débordements! En quoi faudrait-il arrêter d’être gentil pour être vrai ! Pratiquante aussi de ce qu’elle croit être de la CNV, il n’y a plus chez elle de spontanéité, plus d’envie, plus d’empathie, chacun est vu comme une machine à besoin que l’on a intérêt à ne pas satisfaire puisqu’on est vrai ! Attention à ne pas laisser cette méthode entre toutes les mains, je crains qu’elle ne soit plus néfaste que positive !!
Bonjour Jean,
Si la personne que tu décris souffre de névroses, ne pas être trop gentil et être vrai n’est sans doute pas ce dont elle a besoin.
Nous sommes d’accord, un médicament administré à quelqu’un qui n’en a pas la nécessité se transforme en poison.
Mon article s’adresse à ceux qui souffrent réellement de ce trop plein de gentillesse.
Quant à la Communication Non Verbale, elle repose d’abord sur l’empathie. Tu as donc raison de douter des pratiques de ton amie.
Voilà pourquoi j’insiste sur le fait de bien comprendre une méthode avant de l’appliquer.
C’est ce que je m’efforce de décrire dans mes articles.
Olivier
Après avoir tapé « Je suis trop gentil » sur google, j’ai reçu une sacrée claque… Enfin, à 34 ans, j’ai des réponses à mes nombreuses questions… Ca fait du bien de se retrouver dans ces commentaires.
Perso, pour moi, la gentillesse est naturelle, innée, une qualité rare, très précieuse.
J’ai entendu certaines expressions tel que :
« trop gentil »–> la gentillesse n’est-elle pas une qualité, ce que l’on a appris plus jeune?
« Ai confiance en toi »–> mais pourquoi me dis tu cela? j’ai confiance en moi.
« tu es dans la lune »–> je rêve beaucoup, il est vrai, devenir astronaute, océanographe…croiser une personnalité célèbre(à l’époque) ce que tous le monde fait, non?
J’étais ouvert aux autres, a toujours apprécié découvrir d’autres personnes, partager, jouer, donner etc…
Puis des bourreaux… Résultat : méfiance envers les autres, deviens réservé et c’est la lente descente aux enfers.
Changement d’école, dénigrement de moi-même(genre je suis un con), proie facile des hypocrites et manipulateurs,…je ne vous parle pas de mes résultats scolaires qui finiront par me faire redoubler ma dernière année. Je suis devenu dès lors une âme perdue, en quête de reconnaissance et tous mes rêves se sont effondrés.
Concernant les relations humaines, j’ai vraiment tout fait à l’envers jusqu’à maintenant et en ai marre!
J’aimerais tellement insulter, gifler, botter le cul à ceux qui se foute de moi actuellement. Mais je subis, car ne sais comment m’y prendre(ce qui ne fais pas de moi un imbécile).
J’ai acheté récemment des livres permettant d’avoir de la conversation(notamment la petite conversation que j’exècre : « il fait beau aujourd’hui!–>Non…c’est vrai?! »), apprendre le sens de la répartie mais encore une fois, il faudrait s’entrainer avec qqun, pas évident…
Dire non, oser : oui mais quoi? quand? ou? et surtout comment?
De plus, quand on est assez seul, on ne cause pas beaucoup. Ce qui déteint de plus en plus actuellement avec les copains, amis, j’ai de plus en plus de mal à parler, ne suis plus enthousiaste,…(et cela deviens dangeureux à l’heure actuelle)
J’ai plein de passions(cinéma fantastique, mangas, formule1, histoire, géographie, science, astronomie, webdesign, stop motion, films en 3d…), ce qui devrait faire de moi une personne intéressante.
J’aime trop la vie pour ces dernières raisons.
Voici certaines de mes questions:
Comment changer son comportement?
Comment répondre poliment a des gens qui m’ont charrié depuis quelques années?
Comment redevenir enthousiaste après ce que j’ai subi?
Comment être suffisamment méfiant mais sans trop l’être?
Comment réapprendre à parler, s’exprimer? Y a-t-il des groupes de discussions par rapport à cela(des groupes entre timides, des forums)?
Est-ce vraiment la gentillesse qui est responsable de notre manque de confiance, ou bien le simple fait que l’on n’ai pas appris à se défendre?
Merci
Etienne
Salut Etienne,
Ton commentaire a lui seul pourrait faire l’objet de plusieurs articles.
Je connais bien la situation que tu vis pour l’avoir moi-même vécu.
Le plus important est de reconnaitre et accepter pleinement la situation actuelle.
Tu indiques vouloir changer, je ne peux que t’inviter à (re)lire mon article Comment changer pour commencer.
Armé de cet outil, tu pourras adopter un état d’esprit positif qui n’est pas conditionné par les autres mais par toi-même.
Quand à réapprendre à s’exprimer, un seul mot d’ordre : la pratique.
Comme je le dis dans mon autre article Comment se faire des amis, il faut sortir et aller au contact des autres. Tu as plein de passions, c’est génial ! Tu ne devrais avoir aucun mal à trouver clubs, associations, projets autour de celles-ci.
Vraiment, j’ai l’intuition qu’il ne te manque que la pratique sociale et quelques réflexions issues de mes articles pour améliorer ta situation 😉
A toi d’agir
Olivier
Bonjour Olive et merci pour ton blog !
Je me rends compte que je ne suis pas la seule dans ce cas , ça me rassure mais me répugne de voir que les gens puissent faire du mal à « nous » des personnes gentilles
Globalement je suis gentille, polie (l histoire de la place dans les transports ) ….toujours souriante par contre quand on me regarde méchament (jalousie mesquinerie ) je commence à m’énervée et le faire comprendre … dans la vie privée j’ai du caractère mais alors au travail je suis « la trop gentille qui dit oui tout le temps la seule qui laisse ses problemes de côté « et je n’en peux plus je ne sais pas comment changée on esseye de me trouver le moindre defaut pour me casser (collegue du travail, supérieur ….) je suis perdu .
J’esseye d e^tre serieuse (plus jeune j ai fait toutes les conneries inimaginable » et aujoud hui je « veux me racheter une conduite » mais à 30 ans je m’enferme sur moi meme .
Je n’ai pas de copines filles (je suis sophisitqué coquiette gentille ) mais peut etre que je fais trop P****tasse à leurs yeux je ne comprends pas j’aimerai être cette fille sur d’éelle et qui soit tout de meme appréciée de fille mais voila aucune ne m’apprécie jouer la carte de l humour, celle de la gentillesse, celle qui prouve que j’ai du caractère ne suiffit pas …. je me remets tellement en question que je suis perdu !
merci pour votre réponse
très cordialement
Je crois que la gentillesse est pour partie une réponse à l’éducation qu’on a reçue.
En tout cas, c’est ainsi que j’analyse ma gentillesse : élevée par une mère exigeante, j’ai toujours eu peur qu’elle ne m’aime plus si je la décevais, si je cessais d’être gentille. Or, être gentille, en l’occurrence, cela signifiait faire ce qu’elle voulait, ne pas la contrarier, au risque, malheureusement de déclencher une réaction que je redoutais : si je la contrariais, elle se fermait comme une huître et j’avais beau faire, beau dire, elle refusait de me voir ou de m’entendre. J’ai été très traumatisée par cette attitude qui relevait, je m’en rends compte maintenant, d’une forme de chantage.
J’ai pris conscience de tout cela, bien sûr (et il m’a fallu une grosse dépression nerveuse pour arriver à voir clair et à pouvoir enfin dire non à ma mère…)mais je pense que c’est ancré en moi, cette espèce de chantage à l’affection. En fait, c’est un chantage que je me fais à moi-même. Cependant, en vieillissant, j’apprends à dire non aux gens qui ne comptent pas pour moi, des collègues, notamment, mais c’est maladroit, je m’énerve, je me fâche, je râle après la personne mais je n’ai pas le courage de l’affronter, je ressasse, je rumine et au final, je deviens désagréable parce que je me colle une carapace de hérisson pour qu’on n’empiète pas trop sur mes plates-bandes.
En réalité, je sais dire non mais je n’ai pas l’autorité naturelle qui me permettrait de refuser ou de contester ou d’imposer mon point de vue tranquillement, sans que les gens se mettent à penser que je suis une emmerdeuse, ce que je ne suis absolument pas au fond mais je conçois qu’on puisse me percevoir comme telle.
J’ai donc entamé un premier challenge qui consiste à arrêter de râler : ressasser, ruminer, me mettre la rate au court bouillon m’épuise. Je n’ai pas l’intention pour autant de rentrer dans le monde des bisounours mais je pense qu’arrêter de râler est un premier pas vers plus de force intérieure. Attention, cela ne veut pas dire que je vais me laisser faire, mais je pense arriver, au bout de ce challenge, à dire les choses tranquillement, sans avoir à y penser avant, sans m’énerver avant ou après, sans avoir à repasser le film dans ma tête et me dire « j’aurais du répondre ceci j’aurais dû faire cela ».
Réagir au lieu de ressasser. Cela est le premier pas. Un des plus difficiles mais je m’accroche.
En tout cas, merci pour vos articles, bravo pour ce site et bon vent à vous.
Pour moi je suis tellement gentille et généreuse que tout le monde me prend pour « mère Térésa ». Ils se moquent de moi et la plupart veulent profiter : je donne des choses (objets) qui me sont très chères ou j’offre des cadeaux qui me coûtent. Je suis généreuse avec des personnes qui ne le méritent pas……Juste après je tombe malade(puisque j’ai la sclérose en plaque), je regrette trop trop…… et je sens la culpabilité qui me tue à chaque fois.
Bonjour Olivier,
Merci pour ton post « cesser d’etre trop gentille », j’ai change un peu, et maintenant je me rends compte que c’est bien pour moi.
Moi aussi, j’ai souffert a cause de ca. A cause de mon education, j’ai une manque de confiance en moi, je n’arrive pas a dire « non », je n’ose pas m’affirmer quand on m’envoie une attaque, je n’ai pas mon opinion mais je suis « follower », je donne quelque chose qui m’est chere a des personnes qui ne le meritent pas…
J’ai eu beaucoup de mauvaises experiences avec des » amies », et maintenant j’ai decide de rompre ces mauvaises relations, elles continuent encore a m’envoyer des sms ou des mails pour des invitations, mais moi je n’y reponds plus.
Maintenant je voudrai te proposer de parler a propos de s’affirmer devant les autres parce que, moi, c’est mon probleme, je n’arrive pas a m’affirmer devant les autres. A la maison, je dis: ok, je vais repondre, je vais m’affirmer, je vais animer une conversation, etc… mais quand j’arrive devant les autres: on dejeune ensemble ou on fait quelque chose ensemble, je n’ai rien a dire…les autres me moquent, m’attaquent, je ne reponds rien, pourtant j’ai des reponses, mais j’ai cette grosse peur en permanence au fond de moi quand je suis devant les autres. C’est comme si je ne suis rien, je n’ai pas de valeur,…et la les profiteurs commencent a faire ce qu’ils veulent…
Trop long, mais merci pour ton blog!
Bonjour,
Je vous recommande la lecture du livre de Christophe André (non ce n’est pas moi même si ça pourrait porter à confusion ^^) « Imparfaits, libres et heureux » qui a d’abord tendance à vous prévenir qu’il n’existe pas de méthode miracle dans l’atteinte d’une grande estime de soi (même si je respecte la demande de prise en main de l’article), en revanche c’est à travers des changements douloureux de part nos habitudes qu’une meilleure ouverture se créée. D’autre part il y a toujours « les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent » de Stephen R.Covey qui est une référence indémodable et qui pourrait bouleverser votre train-train quotidien.
Au sujet de la gentillesse je suis étonné de lire des dames ou des demoiselles s’attrister de ceci, je pense que beaucoup d’hommes apprécient/adorent les femmes qui ne se comportent pas comme ces prétentieuses de la TV Réalité ou du féminisme moderne. Peut-être que certaines femmes ont peur d’assumer leur part de féminité (ce qui serait regrettable selon moi), mais ceci n’aurait rien à voir avec le fait d’être simplement gentil, c’est un autre problème. Manipulable/naïve je ne dis pas, ça peut se comprendre, mais gentille, douce ou sensible ?! C’est même ce que je rechercherai et c’est bien assez rare.
Croyez-moi sur parole : il est beaucoup plus douloureux chez un homme d’être considéré comme simplement « gentil » que chez une femme, ça porte un coup à notre semblant de virilité et ça devient de ce fait beaucoup plus difficile à encaisser. On attend beaucoup plus de personnalité et de courage (gentillesse=peur/lâcheté?) chez un homme à mon sens, puisqu’il faut bien que celui-ci contribue à une production, aille au charbon et protège sa conjointe. D’ailleurs dans cette société basée sur l’apparence tout s’amplifie, notre soumission face au diktat de la mode et de l’abrutissement est assez navrante voire effrayante. Je suis donc un peu surpris de lire autant de femmes s’attrister à ce sujet, je m’attendais même à ne pas en retrouver du tout ici mais apparemment j’apprends de nouvelles choses.
Bonsoir,
tout à fait d’accord avec toi quand tu dis qu’il est plus difficile pour les hommes de porter cette « gentillesse », mais c’est bien malheureux. Encore une preuve de l’inégalité homme/femme, mais c’est un autre sujet.
Charly
Bonjour Olivier ,
J’ai mis en place ce que tu enseignes dans ton article, car effectivement pendant trop longtemps j’étais le plus possible gentil car j’avais besoins que l’ on m’aime et ce dont j’avais encore plus besoins c’était de reconnaissance… Ceci dit j’ai toujours besoins de reconnaissance, mais pour ce que je suis réellement c’est a dire moi avec mes qualités mais également mes défauts qui me différencient de mes semblables, ce qui fait que grâce à cette démarche j’ai trouvé ma vraie personnalité… Pas le Yannick qui devait porter un joli masque pour sortir
J’ai trouvé cette article alors que je cherchait une excuse pour na pas aider quelqu’un qui n’a aucune estime envers moi J’ai été fort étonné en lisant votre article, je mis suis reconnu.
Je suis jeune, 15 ans. certaine personne m’ont prévenu de cet excès de gentillesse envers les personne qui me manipulent.
J’ai prit la résolution d’aller, envoyer boulé toutes personnes qui m’utilise ainsi
Et si être normal, c’était être gentil ?
Si être malheureux et non épanoui est normal. Je veux bien ne pas être dans la norme 😉
Bonjour Olivier,
Votre article me parle, je suis consciente de mon « exagération » de ma gentillesse. Et je le ressens comme une bataille en moi.
A chaque fois que je cède à ma gentillesse je me sens comme une coupable, c’est fou! Je veux que ça cesse car souvent je ne sais pas poser mes limites et je ne me fais pas respecter et à ce moment là je deviens agressive 🙁 Et c’est dur de « changer » mais je le veux plus que tout! Il est vrai que quand je me pose la question: mais pourquoi tu t’es comportée comme ça, pourquoi cette réaction et pas « une vrai », je me rends comte que je veux être appréciée/aimée, mais ça va dans les deux sens, c’est à dire si qnn n’est pas toujours « agréable » avec moi je le traduis automatiquement comme un signe de rejet! alors que c’est complètement faux 🙁 C’est pour cela qu’au final je coupe brutalement les ponts entre moi et ces « gens méchants » et j’en souffre au final…Et puis je me rends compte que c’est une manipulation pour obtenir de l’acceptation de l’autre mais c’est le contraire qui se produit souvent.
J’ai décidé de travailler pour changer mais c’est très dur. Je suis comme ça parce que je sais que « ma vrai nature » n’est pas très gentille, j’ai plutôt beaucoup de caractère et je supporte mal l’autorité. Je suis une vrai contradiction!
En gros les gens trop gentils sont ceux qui ne s’aiment pas, ont peu d’estime de soi, et cherchent à s’aimer à travers de l’autre, ce qui amène aux attentes insupportables et insurmontables et aux déceptions « bizarrement » répétées…Si j’arrive à m’aimer avec ou malgré mes imperfections les autre feront de même.
A mettre en pratique maintenant 🙂
Salut Lili,
Ton commentaire révèle une excellente compréhension du problème de l’abus de gentillesse.
Tu as fait le plus dur. Bravo.
Olivier
P.S. : J’aime beaucoup ta conclusion : « A mettre en pratique maintenant ».
Salut tout le monde! Je ne sais pas quelle année tout ces commentaires si intéressants ont été postés, mais présentement c’est la veille de la St-Valentin 2013. Et vous savez quoi, moi aussi je me trouve trop gentille avec les autres et parfois méchante aussi! Car lorsque je me rend compte que j’ai été gentille et qu’on en a rien à foutre, aucun remerciement ni intérêt bien ça me fait de la peine, je rumine et lorsque j’y pense je me dit qu’ils ne méritent plus que j’agisse ainsi car anyway, j’ai rien en retour! ALORS c’est ici que l’exercice commence aujourd’hui même et durant cette St-Valentin. Au lieu de faire des actes gentils et envoyer des courriels d’amour……je ne fait rien, pas de souper, pas de décorations ni de petites attentions, bon peut-être à mon garçon de 8 ans et mon amoureux! Et je ferais cet exercice jusqu’à ce que j’ai réglé mon besoin d’être apprécié des autres et de vivre dans l’attente de…. Juste un anecdote pour vous situer dans mon expérience…la fille de mon amoureux à mis au monde un beau garçon en décembre! Nous sommes allés les visiter durant les premiers jours et j’ai offert de lui cuisiner des plats pour les semaines à venir, pour lui rendre service! Mais je ne suis pas certaine qu’elle est vraiment apprécié? Et du coup je me dit, je me suis peut-être trop imposé dans sa cuisine dans sa maison, le nouveau venu, son conjoint, bref, je me pose la question depuis 2 mois, pourquoi je n’ai jamais de retour de courriel lorsque je m’informe d’elle? et aucun suivi sur la bouffe que je lui ai préparé avec gentillesse?? ALORS, c’est ça, c’est ici que je commence cet exercice de dire non, ou de ne pas m’imposer sur quoi que ce soit, laisser aller tout simplement et NON ce n’est pas être méchant, c’est se respecter et connaître ses limites pour ne pas que les autres en prennent avantages et qu’on soit dans l’attente de…. Merci de m’avoir lu et j’espère avoir une réponse de votre part…..ahahaha..vous voyez, j’ai beaucoup de travail à faire sur moi-même!! Joie et paix à tous pour demain!!
Quelle leçon de vérité,
J’ai été conditionnée pour être gentille. Enfant battue, soumise, j’ai toujours pensé que la gentille que je donnerai me serait rendu. A tord, je ne fais que être utilisée, manipulée par les gens. A 39 ans je commence à me raisonner mais ma bonne âme me perd encore.
Ce conditionnement de la gentillesse, d’aider les gens en détresse ont fait de moi des valeurs que j’aime et compte m’en servir. Mais maintenant je veux y trouver un intérêt comme les autres l’on fait avec moi. Je ne veux plus que mes actes « de gentillesses » soient gratuits.
Je n’ai eu comme remerciement que de la tristesse de me rendre compte que une fois de plus j’avais été utilisée. Alors STOP, combattons cette automatisme qu’il y a en nous, cette éducation que l’on a eu. Cette vocation du ‘je donne, je reçois’. Dans se monde unipersonnel soyons juste pour nous même et notre famille, nos enfants, notre vie.
BRAVO et continuons, délivrons-nous, même si la faiblesse nous touche parfois encore. 🙂
Hello!
Comme vous, je suis un peu dans la même situation. Je n’ai pourtant pas le sentiment d’être gentille pour qu’on m’aime. J’aime d’être gentille, je suis trop sensible et la souffrance des autres, quels qu’ils soient m’attriste. Je suis pleine de compassion car j’en ai moi-même pas mal « bavé » dans la vie. Là, j’ai 52 ans et je réalise que quand j’ai besoin d’,aide ou d’amour ou d’amitié, peu sont ceux qui répondent à l’appel. Je n’ai pas de chance. A chaque fois que j’ai pi aider quelqu’un, il me semble que je l’ai fait sans me dire « il me rendra la pareille ou « Dieu me le rendra » mais il est malgré tout vexant et surtout blessant de ne jamais trouver personne quand j’en ai besoin… Je me sens devenir plus amère avec l’âge, voire un peu dépressive. Pourquoi est-ce que je me couperais tjrs en quatre pour les autres et que les « autres » semblent penser différemment de moi… Je ne veux pas être différente et je ne veux pas prétendre être « spéciale », je rêve d’un monde meilleur ou chacun s’entraiderait, partagerait, etc… Il s’agit donc d’une question d’éducation catholique en ce qui me concerne. Je ne suis pas pratiquant et ne crois pas en Dieu. Du moins pas celui qu’on m’à appris à aimer. J
Bonjour olivier,
« T’es trop gentil » , voila ce que j entend a longueur de temps, à chaque fois toujours le meme sentiment que je suis comme ca et que je ne peux rien changer.
Aujourd’ hui j’ai 30 ans et je suis en depression severe depuis 3 mois.Je crois que mon comportement et certains aléas de la vie m’ont mené jusque la.
Toute ces années a dire oui sans prendre en compte mon bien être simplement pour se faire aimer m’ont empecher de me connaître vraiment.
Je comprends aujourd’hui que je ne me suis pas respecté en donnant toujours le maximum pour les autres sans penser à moi. Dans mon etat de depression je ne veux plus faire plaisir aux autres car je vois maintenant que ma vie est vide mais je ne peux m’en prendre qu’a moi même. Je me retrouve seul suite a ma séparation avec une petite fille de 3 ans que je vois beaucoup moins dorenavant.
Je dois vivre pour moi et cessez de vouloir faire plaisir a tout le monde si je veux m en sortir mais c est tres dur de changer…
Votre article m’a interpellé alors je voulais partager ma situation. merci de m avoir lu
Bonne continuation a vous.
nicolas
Juste MERCI Olivier ! Je suis tombée par hasard sur ton article et je dois dire que je me sens moins seule maintenant ! Moi aussi je joue un rôle pour plaire, et je change en fonction des personnes. J’ai 16 ans et je viens de réaliser que je ne veux plus etre trop gentille ! En fait je le savais au fond de moi mais je ne l’acceptais pas vraiment… alors que j’en souffrais ! La timidité, l’hypersensibilité, le fait que je me sente mal dans ma peau et que je n’arrive pas à me faire respecter… Tout ça je connaît ! Je ne comprenais pas pourquoi beaucoup de gens ne me donnais pas alors que je faisais de mon mieux pour donner. Mais j’en ai marre qu’on profite de moi, marre d’accepter plein de remarques sans me défendre, marre de refouler mon envie de juste dire « non » pour ne pas me faire mal voir des autres… Je veux changer, enfiin prendre mes décisions. C’est la première fois que j’en parle (vu que je viens de me rendre compte de mon problème ^^) mais je vais en parler à des amies adorables qui vont m’aider à changer, j’en suis sûre !
Bonjour Olivier,
Je te remercie tout d’abord pour ton soutien, ta compréhension de notre situation et ton dévouement pour aider.
Je sollicite cependant ton aide car malgré tout, je reste en conflit avec moi même.
Je suis une personne gentille « naturellement » dans le sens où ce n’est sûrement pas dans mon éducation que l’on m’a appris à être gentille. En effet, mes sœurs sont des teignes. Je fais des études en diététique, donc j’ai à peine le temps de manger selon les soirs, mais je trouve toujours le temps d’aider mes sœurs qui savent toujours comment formuler leurs phrases. Je ne supporte pas de voir quelqu’un en détresse. Ayant moi même été en détresse majeure étant adolescente, je m’était juré de ne jamais laisser seule quelqu’un qui éprouve autant de peine que moi. J’ai du me relever seule, mais depuis, je fais mes études POUR aider les gens qui ont été dans ma situation. Enfin bon, passons au vrai problème: je suis « naturellement » gentille mais je le regrette souvent en voyant qu’à mon anniversaire, je suis seule (heureusement que mon petit-ami est là mais étant très populaire, il ne comprend pas vraiment ma situation et ne cesse de me répéter d’arrêter d’être gentille: plus facile à dire qu’à faire). Je me sent seule car personne ne comprend que je n’arrive pas à arrêter d’être gentille tout simplement parce que ça me brise le cœur de voir quelqu’un en détresse. De plus, j’ai l’impression de porter le malheur de tous mes proches sur le dos: si ils sont malheureux c’est de ma faute car je ne les ai pas assez aidé ou je ne leur ai pas assez consacré de temps. Je souhaite plus que tout être en paix, mais je m’oubli constamment dans ce processus. Comment savoir faire la part des choses ? Je ne dois pas me forcer à être gentille même si c’est pour mes proches ? Comment ne pas se sentir coupable ?
Je souhaite vivement lire ta réponse,
Et te remercie encore de tous tes conseils.
Bonne continuation !! J’espère un jour lire un livre à toi.
Bonjour Caroline,
Ta compassion à l’égard de tes proches t’honore. Mais elle ne fait pas ton bonheur.
Tu endosses un rôle bien difficile à porter. Je pense qu’il faut d’abord que tu acceptes que tu n’es pas « toute puissante ».
C’est un piège de construire son identité et son bonheur en acceptant plus de responsabilité que nous n’en avons réellement.
Le monde s’effondrerait-il si tu manquais à ton devoir de « super gentille » ?
Je t’invite à réfléchir consciemment sur la vraie responsabilité que tu as chaque fois que tu rends service.
Et commence à t’interdire les actes charitables, quelles sont les conséquences ? Expérimente.
L’idée est que tu ne sois plus dans l’automatisme mais dans l’authenticité.
C’est « gentil » de vouloir me lire 😉
Olivier
bonjour Caroline,
j’ai lu ton témoignage, comme ceux du dessus depuis le miens en février.
Il est vrai que la souffrance d’aider les gens et de ne pas être reconnu est difficile à vivre. Lorsque nous nous mettons en 4 pour les personnes que nous connaissons et que nous nous passons invisible à leurs yeux après, lorsqu’ils non plus besoin de nous.
Comme toi, j’ai témoigniez en février après l’interpellation du témoignage de Olivier sur la souffrance du « SYNDROME DU SAUVEUR ».
Savoir dire « NON » c’est tellement simple, tellement logique de tout stopper ce que nous faisons. Ne plus souffrir de ne pas être reconnu et respecté pour sa que nous faisons.
Après avoir témoigniez en février et lu les témoignages, je me suis dit ces facile de dire STOP. NON je vais le faire. Et puis je ni suis pas arrivé.
Jusqu’à il y à quelques jours, où après avoir aidé mon cousin pour la 5ème fois le voile est tombé, celui de la réalité, celle que nous refusons de voir et d’assumé.
Je suis passé par plusieurs étapes de souffrance, comme nous tous ici. Et puis, par de la réflexion, car en me posant et faisant le bilan de ma popularité je me suis rendu compte que les gens me vanne, n’ésite pas à me salir et me font porter le chapeau de leurs erreurs pour beaucoup de chose. Dernièrement j’ai décidé de me montrer et de dire non et c’est là que les mots on changé. Les gens de mon entourage ce moque pas mal de se que je leur disait lorsque j’évoquais ma passion pour aidé les autres en détresse. Les gens avaient « l’air » de… Enfin je pensais qu’il m’aimait pour cela.
Mais non, j’entend plutôt maintenant queje veux faire quelque chose pour moi. Je veux reprendre mes étude on m’a dit : »TOI, intelligente » 🙁 .
Ou encore, tu sais Cathy tu pourras faire ce que tu veux on ne t’aimeras jamais. Ou encore me faire passer pour une folle car je me suis refusé à quelqu’un. J’ai 2 enfants et un homme et 39ans.
Bref certainement ce que vous ressentes aussi, un sentiment d’injustice.
Une personne avec qui je me suis entretenu et des cites sur internet m’on permit de mieux me connaître et surtout de me rendre compte qu’en aidant les gens, je m’aidais moi même inconsciemment par apport à mon enfance douloureuse. Cette passion d’aider les autres me permet de combler un trou que j’ai eux étant petite et adolescente.
Bref, il faut faire un vrai travail sur soit même pour ce sortir de se « SYNDROME DE SAUVEUR » qui est un livre en vente libre, il m’a beaucoup aidé. Il ne suffit pas de dire NON ou STOP pour y arriver. Ces mots sont plus profond car il relève d’un VRAI travail sur nous même, comme le dit OLIVIER.
Moi après X fois la dernière fut il y a quelque jours, comme je vous le disait mon cousin m’a demandé de l’aide enfin non je me suis aperçu qu’il était en détresse et me suis IMPOSE A LUI. Je me suis mise en tant que MERE et non d’une relation d’adulte à adulte.
Lorsque nous aidons les personnes il faut que cela vienne d’elle. Qu’elle nous le demande et nous devons d’abord comprendre comment ils pensent et compatir s’en s’investir. Puis c’est eux qui d’avoir demander et non nous qui par instinct de protection avons compris qu’ils ont besoin de nous.
Il faut garder la relation D’ADULTE A ADULTE. Désole d’avoir été long
ON PEUT S’EN SORTIR.
bonsoir,
par hazard je suis tombé sur votre et depuis deux jours je le parcour j’ai beaucoup apprécié vos articles et surtout celui sur ce sujet je pourrai rédigé de longs commentaires decrivant les souffrances que j’ai vécues à cause de ma soi disons gentillesse .j’ai perdu ma mere à l’age de 5 ans et je me retrouvais responsable de mes freres et soeurs une lourde responsabilité ou je me suis donnée à fond .J’ai raté beaucoup de chose , de tres belles occasions sous prétexte que je ne devais pas etre égoiste et penser à moi mème.
Mais aujourd’hui je me regarde dans le miroir et je me dis: stop!c’est bon! s’il ya quelqu’un que je vais aidé c’est bien moi meme.
moi d’adord ensuite les autres!
merci pour vos conseils et votre présence,merci de m’avoir lu et surtout merci pour ce site
Bonsoir,
je voudrais d’abord remercier le créateur de ce blog, Olivier, qui certes ne m’a pas ouvert les yeux, car je savais déjà ce qu’impliquait cette « gentillesse », qui n’est en fait qu’un effacement de notre personnalité que l’on a peur d’imposer aux autres, mais qui m’aura au moins donné une ébauche de perspective quant au comportement à adopter. J’ai regardé un bon nombre de commentaires, et rares sont ceux qui ne m’ont pas touché et alerté quant à la nécessité de changer. L’impression de transparence, de ne pas avoir de personnalité, bref de ne pas exister pour les autres est quelque chose que je ressens quotidiennement, et je refuse de comprendre que donner aux autres n’implique pas de retour de leur part. Aujourd’hui, en consultant ce blog, j’ai pu voir que de nombreuses personnes de tous âges étaient concernées, et les commentaires des personnes plus âgées m’a permis d’avoir un aperçu de ce qu’il risque de se produire si je ne change pas. J’ai 17 ans, je pense que c’est encore un âge où l’on peut se dire que l’on a la vie devant soi, et que par conséquent le meilleur est à venir. Encore une fois merci pour ce blog et pour ces commentaires, qui résument vraiment bien le problème et ses conséquences !
Charly
Mon plus grand defaut est ma gentillesse, je n’arrive pas a donner de vrai aide aux gens. Par exemple, ma mere fume, ne voulant pa la deplaire je n’ose pas la dire que s’est mauvais pour la sante. Je na peux pas reprimender personne, je ne peux pas dire a mon petit frere d’arreter de faire des betises. Je suis le plus grand dans une famille monoparentale. La gentillesse est pour moi un carcan. Trop de gentillesse est bel et bien un defaut grave. Quand on est trop gentille on ne peut aider personne, on n’a pas d’autorite. Je veux votre aide svp.
Youps, faute de frappe … je reprends :
Les commentaires de cet article m’ont beaucoup touché, notamment les aveux de faiblesse car moi aussi je passe par là. Pour moi la gentillesse est naturelle, mais il est facile d’en abuser. J’essaie simplement de bien faire les choses, pour et avec les gens que j’aime, mais ce n’est pas toujours aussi rose. Maintenant avec l’âge, j’ai un peu appris mais quand j’étais jeune j’avais plutôt tendance à me faire chier avec des responsabilités pendant que les autres s’amusaient. C’est louable sans doute, mais socialement c’est naze. Dû au fait que j’étais un peu timide et donc je me réfugiais dans une certaine générosité. Avec le temps j’ai appris à sociabiliser mais mon éducation chrétienne (tendre la joue gauche, etc.) me joue encore des tours et ma pitié naturelle me fait faire des choses dont je n’ai pas envie. J’en suis parfois encore malade d’avoir dis oui plutôt que non à certaines propositions. Bref je me sens encore maléable. Je dis par pitié mais, je ne sais pas trop, c’est peut-être par peur du conflit, ou parce que je suis tétanisé, et que dire oui est une manière de céder la victoire (bref, la peur de se battre), ou de conclure la discussion (par ennui ou fatalisme?). Je n’ai pas encore parcouru vos autres articles, Olivier, je m’en ferai un plaisir.
@Jackson : dans ton cas il me semble, le tout est de savoir si tu te sens concerné par le fait que ta mère fume. Déjà il se peut que toi ça t’incommode. Il y a plein de raisons d’arrêter. Le plus important, c’est que si tu en parles à ta mère (gentiment, par exemple, de manière franche et détendue), ça la motivera peut-être à arrêter, elle se sentira soutenue. Tu as une bonne raison de t’affirmer. Franche et détendue, je sais c’est difficile, alors disons « presque franche et détendue ». Et pour ton petit frère tu as tout à fait le droit de pousser une gueulante s’il fait des bêtises, à condition de ne pas en faire toi-même. Ca se fait de temps en temps. Encore une fois ça n’empêche pas d’être gentil. Tu en es un peu à endosser le rôle du père, en tout cas vis-à-vis de ton petit frère. Il en tient à toi de lui montrer les limites. Il faut parfois être sévère, sans chichi. Au final on s’en veut moins d’être gentil si on arrive à s’affirmer.
Je voulais ajouter que c’est important de dire ce qui nous dérange quand on est constamment face à des choses, des faits ou des paroles incommodantes, insultantes, dégradantes, dérangeantes, barbantes, etc. Parfois on ose pas affirmer un besoin de changement, par respect (de qui, de quoi?) et pour tout autre raison (peur, faiblesse, complexe, etc.), alors évidemment rien ne change. Cela dit ça ne change pas automatiquement, mais au moins un pas est franchi vers le changement.
Bonjour, cet article est tiré du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrais! ».
Quand on fait du copier-coller, on cite les sources, normalement, et c’est très amoral de faire croire que ça vient de sa propre caboche. ABE.
Voici le lien pour avoir ce livre
Salut Carolina,
Je n’ai pas encore eu le plaisir de lire le livre éponyme que quelques uns d’entre vous m’ont recommandé.
Mais je prévois de le faire pour savoir si la comparaison est flatteuse 🙂
Les affirmations péremptoires quand elles sont fausses discréditent complètement leur auteur.
Tous ceux qui me lisent régulièrement savent que je cite toujours mes sources.
C’est la moindre des choses et j’en attends de même de ceux qui me plagient.
A ce qu’il paraît c’est la plus grande forme de flatteries.
Je clos la parenthèse que tu as maladroitement ouverte.
Au plaisir de lire tes commentaires sur le fond de mon article cette fois.
Olivier
bonjour,
Dire non ca peut être compliqué comme par exemple dans le milieu du travail. Dans quelle mesure a t-on le droit de refuser (pour ne pas être pris pour la bonne poire de service) ? ou de se défendre (sans être insolent ou que ca passe pour de l’insubordination pour autant étant donné qu’à l’époque actuelle de plus en plus de jurisprudence se développe pour les cas de licenciements ou tout simplement faute (disciplinaire ou personnelle…) ?
Merci.
Salut,
Il faut connaître ses limites. Jusqu’où es-tu prête à aller par « gentillesse » ?
Ma réponse : ma limite est fixée à partir du moment où j’agirais en ne pouvant plus continuer à ME respecter.
Olivier
Bonjour,
J’arrive je pense un peu tard mais la gentillesse n’a pas de moment.
Moi je suis l’épouse d’un homme « trop gentil ». D’un point de vue personnel, c’est fantastique! Bon père (trois enfants), bon mari (23 ans de vie commune et toujours amoureuse de lui), bon amant (enfin un homme qui a compris que sa satisfaction n’impliquait pas forcément la mienne, alors il agit en conséquence…), bon professionnel (tout le monde le trouve charmant, compétent et … « tellement gentil »), bref bon partout.
Le problème c’est que tout le monde ou presque ne considère pas cette gentillesse, ce désir de satisfaire l’autre et de faire en sorte que tout le monde soit bien comme un trésor, une rareté à protéger, à soigner, à ne pas abuser. Mais comme un effet miroir : pour eux, ce n’est pas l’autre qui est rare par sa gentillesse, mais eux-mêmes qui sont TELLEMENT FASCINANTS, TELLEMENT EXTRAORDINAIRES qu’ils suscitent cela chez « le gentil ».
Alors sûres d’eux-mêmes et l’égo valorisé, ils abusent et en demandent toujours plus. Après tout rien d’anormal, ils sont TELLEMENT FORMIDABLES. Les seuls retours pour « le gentil » sont quelques compliments orientés pour entretenir le mécanisme et ne pas perdre l’occasion d’être satisfait.
Jusqu’au jour où, trop c’est trop et le gentil devra pour différentes raisons se protéger des demandes excessives des « profiteurs de gentil » et là il sera un peu moins gentil. Et d’un coup, les autres ne lui porteront plus d’intérêt, pire le gentil constatera qu’au fond, il a toujours suscité peu d’intérêt en dehors du rôle de gentil. Il a toujours été sincère et généreux, et ce sont les autres qui requièrent l’attention. Entre « profiteurs de gentils », on se comprend.
Je suis l’épouse d’un homme comme cela, et les choses sont très compliquées car les « profiteurs de gentils » je le repère en quelques secondes, je les vois agir, se faire plaisir en abusant de la bonne volonté et du désir de bien faire de mon époux sans culpabilité.
D’ailleurs, pourquoi en auraient ils? Ils sont tellement formidables!!
Comment dire à l’homme que j’aime, qu’il n’est pas apprécié pour ce qu’il est, qu’il n’est pas respecté comme il le mérite sans passer pour la « méchante », pour celle qui se méfie de tout le monde voire même pour celle qui n’aime personne.
La gentillesse est avant tout un désir de plaire et d’être aimé, de donner pour recevoir. Alors quand je pointe le fait que les autres profitent, et au fond méprisent, je deviens la méchante.
Alors être gentil OUI, c’est rare, tellement rare mais avec conscience de ce que l’on induit chez l’autre et de l’interprétation qu’il en fera car le danger est là.
Une gentillesse contrôlée? Orientée? ou bien réservée aux gens qui n’en abusent pas. Ils sont faciles à repérer ceux-là, car par respect ils disent « c’est gentil, mais non merci, je n’abuserai pas ».
Bonjour,
j’apprécie beaucoup votre article et je m’y sus bien reconnue: je suis gentille pour de mauvaises raisons et ma « gentillesse » n’est pas « récompensée » mais avec le temps et l’accumulation d’amertume de la méchanceté se met à sortir de moi quand je me mets à penser que mes efforts ne sont pas ou ne seront pas reconnus, ou que je ne suis visiblement pas capable de construire ce que je souhaiterais: je deviens une sorte de personne double et de plus en plus compliquée, cela me fait peur quand j’y pense et j’essaie d’éviter les gens pour ne plus être ni « gentille », ni « méchante »
Bonjour,
Quand on commence à dire non (pour une bonne raison) alors qu’avant on disait toujours oui, par exemple refuser une sortie, la personne me fait la tête, j’aimerai bien savoir pourquoi ?
J’ai le droit après tout de ne pas être dispo tout le temps moi aussi. Avec les autres ca passe et pas moi.
J’explique gentiment pourquoi je ne peux pas pour ne pas vexer la personne justement donc je pense être franche. Alors pourquoi la personne se vexe ?
En fait j’ai l’impression que quand c’est moi qui dit non les gens ne me croient jamais et pourtant je suis très sincère et je ne dis pas non à tout bout de champ mais avant je disais presque toujours oui (comme s’ils pensaient que je racontais une fable) car très souvent (boulot/famille/amis) ils insistent malgré mon refus. Pourquoi ? C’est comme si je n’étais pas crédible.
Merci de votre avis.
Salut Virginie,
Je pense que même en refusant tu abuses de gentillesse.
L’abus d’empathie (capacité à se mettre à la place de l’autre) est contreproductif.
Nul besoin de justifier un refus.
Il suffit d’un simple :
Article fort intéressant. Moi je suis aussi quelqu’un qu’on qualifie souvent de « gentil » et lorsque je déplais à quelqu’un cela m’est très désagréable.
Pourtant, la vie m’a appris qu’on ne se rend généralement pas service en étant trop gentil EN TOUT CAS DANS NOTRE SOCIETE. J’insiste sur ce point car je pense que cela n’est pas vrai partout, mais très spécifique à notre monde occidental capitaliste où la gentillesse est presque toujours assimilée à la faiblesse, voire à la bêtise, si bien qu’elle est généralement considérée contre-productive et donc mal vue.
Même en étant conscient de cela, c’est tellement enraciné en moi que j’ai beaucoup de mal à être moins gentil (disons suffisamment moins gentil pour ne pas me retrouver dans des situations compromettantes ou désagréables : conflit de loyauté, engagement trop important, etc.). On se fait malheureusement souvent piéger par des gens méchants quand on est trop gentil…
Je pense que généralement, le/la personne gentil(le) évite le conflit car il/elle a besoin de savoir qu’on l’apprécie et qu’il lui est par conséquent insupportable d’entrer en conflit avec quelqu’un EN SON NOM. Par contre, c’est souvent beaucoup plus facile pour le gentil de s’indigner au nom de quelqu’un d’autre.
Par conséquent, ma technique personnelle lorsque je me retrouve confronté à un problème auquel il m’est difficile de réagir avec assez d’aplomb (toujours à cause de ma gentillesse): j’imagine ce que je ressentirais si c’était l’un de mes proches qui se trouvait dans la même situation (mère, père, frère, etc.) ou alors j’imagine qu’en me blessant, c’est aussi eux que la personne en face blesse. Cette technique permet de prendre du recul, d’avoir un jugement plus « objectif » en ne se sentant plus « personnellement » impliqué et de canaliser bien plus facilement et efficacement sa colère.
Salut Ninou,
Belle analyse et en plus tu as trouvé la technique qui marche le mieux pour toi.
C’est la démarche que j’encourage.
Changer en expérimentant et validant 😉
Olivier
Perso, le truc que j’ai du mal à faire mais que je m’efforce de faire, c’est dire « non » sans me justifier ou ajouter « désolé » à côté.
C’est plutot mal vu, mais merde, un simple « non » devrait suffire, la justification ne changera pas grand chose.
Bonjour l’auteur,
J’écris pour vous remercier. Votre article m’a été d’une grande inspiration et m’a beaucoup aider pour me changer, changer vers le meilleur.
Jadis, j’ai été parmi ceux qu’on appelle « les trop gentils »; mais, malgré cette gentillesse, je n’avais trouvé point le respect et la considération d’autrui. J’étais toujours celui qu’on désigne pour faire le travail des autres (et je savais ça) sachant que je ne suis pas obligé de le faire, vue que cela n’était pas parmi mes fonctions. Je le faisais par gentillesse!! et cela n’était qu’un simple exemple. A tel point que je me suis fait considérer pour un CON!
Deux semaines passées en appliquant des points de votre méthode (qui est très pratique!), comment je peux m’exprimer?? je suis vraiment en écrivant ces lignes dans l’émotion. Je suis tout simplement quelqu’un qui existe, quelqu’un qui a maintenant un poids dans la société, quelqu’un qu’on redoute, oui, qu’on redoute :D.
Vous m’avez changé la vie vers le meilleur Monsieur et je n’ai rien à vous offrir, que ce mot: MERCI (de tout mon cœur)
Mes salutations.
PS: Je suis du Maroc
Bonjour lecteur,
Votre(on se tutoie ;)) Ton témoignage me fait chaud au cœur.Tu es passé à l’action et ça paye. Bravo
Olivier
Merci pour ce blog, jeune chef d’entreprise ayant subis un énorme échec en 2013, je suis passé par quelques mois de naufrage.
Depuis novembre je remonte la pente et continue le travail fait sur moi même depuis quelques mois, et aujourd’hui je découvre ce blog ! Il faut croire que cet article est fait pour moi !!
Merci encore, je vais y revenir souvent … entre quelques tomates ! 🙂
Bonne année