Beaucoup de lecteurs ont réagi à mon article « Cessez d’être gentil, soyez vrai », aussi bien par commentaires que par mails. Cela m’incite à développer davantage ce sujet.
Je reste convaincu que l’application stricto sensus des conseils que j’y donne est la clé pour triompher de ce mal bien connu. Sachez-le :
L’abus de gentillesse nuit gravement à la santé
Le témoignage de Bay-A en est un exemple, voyons quelle solution elle pourrait appliquer pour « guérir » et enfin s’affirmer.
La question de Bay-A
Depuis plusieurs mois je travaille dans une boutique et je n’arrive jamais a dire non. Je veux toujours faire plaisir mais en retour rien, jamais rien (a vrai dire dans la vie aussi c’est comme ça ..). J’ai l’impression d’être une moins que rien et ils me le font bien ressentir. Pourtant je travaille bien, je fais ce qui doit être fait et même plus, pendant que les autres se reposent.
Il y a pratiquement 1 mois le médecin m’a mis en arrêt parce que j’ai fais une petite dépression. Il a voulu que j’aille voir un psy pour pouvoir discuter, m’aider à me forger une carapace pour ne plus me laisser faire. Je l’ai vu une fois et je ne suis pas sûre que cela m’aide vraiment. En quoi peut elle m’aider juste en me fixant pendant 1heure c’est plutôt moi qui l’aide en lui donnant 50e a la fin! ^^ Enfin bref
Depuis que je suis revenu on me lance des petites piques du genre : « Tu nous a bien mis dans la merde » « Qu’es que tu as eu?? Tu mens ».
En bref j’en bave. Je n’arrive pas a dormir la nuit j’y pense tous le temps, je redoute d’aller a la boutique.
Avec mes amis c’est aussi comme ça, je suis gentille trop toujours trop gentille et je me fais avoir j’ai comme une impression que l’amitié et tout le reste n’existe plus.
Je ne crois plus vraiment en rien les gens sont si méchants.
Ça fait si mal d’être dans un monde comme le nôtre.
Je parle beaucoup, je mélange un peu tout mais en gros j’aimerai savoir comment faire pour m’en sortir.
Avez vous des petit conseils autre que réussir a dire non ?
La réponse d’Olivier Prize
Salut Bay-A,
Ce que tu décris est un scénario bien connu.
Tu es gentille en pensant faire plaisir avec l’idée de bénéficier en retour de la bienveillance d’autrui.
Dans un monde idéal que j’appelle pour caricaturer le monde des Bisounours, c’est comme cela que ça devrait fonctionner.
Mais ce n’est pas la réalité.
Je vais être brutal : la gentillesse excessive n’est pas une monnaie d’échange.
La société propage pourtant cette idée, pour des raisons légitimes j’en conviens.
Quand tu dis, j’ai l’impression d’être une moins que rien. Je me dis c’est là la première chose à changer.
Je n’aurai de cesse d’affirmer que :
Pour être respecté, il faut d’abord se respecter.
A partir de maintenant, demande-toi si tu agis dans le respect de ta personne. Je pense écrire prochainement sur le sujet et t’invite à t’inscrire à ma newsletter si ce n’est déjà fait.
Bon point. Tu arrives encore à prendre les choses avec humour vis-à-vis de l’aide que tu apportes à ton psy. Être capable de rire même dans les situations les plus extrêmes est une qualité. Savoir dédramatiser un problème est un prérequis pour identifier une solution.
Tu termines en revanche sur une note amère où tu dresses un constat négatif sur le monde tel que TU le perçois. Il faut que tu prennes conscience que tu ne peux pas changer le monde.
La bonne nouvelle est que tu peux te changer toi, ta réaction face au monde et aussi ta perception du monde. Ce qui provoquera inéluctablement un changement dans la façon dont le monde se comportera avec toi et ta réaction etc… c’est un cercle vertueux.
J’ai envie de terminer par une petite pique.
As-tu appliqué les conseils que j’exposais dans mon article ? Quels en sont les retours ? Je dis ça parce que bien souvent lorsque nous avons un problème important, nous (moi le premier) cherchons toujours plus de solution un peu comme le remède miracle sans prendre la peine de tester réellement, ne serait-ce qu’un dixième des premières solutions trouvées.
Lire c’est bien, agir c’est mille fois mieux.
Je te remercie et à travers toi tous ceux qui ont pris la peine d’écrire.
N’hésitez pas à me laisser plus de commentaires pour me faire part de vos difficultés. Je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons trouver des solutions et surtout agir pour devenir meilleur.
Olivier Prize
Trop bon trop con c’est tellement vrai !
Je suis bien d’accord avec Gabriel. En même temps, on ne va pas devenir méchant sous prétexte qu’on se fait avoir, si ?
S’affirmer ce n’est pas etre méchant, c’est se faire respecter
Ben …je suis vraiment et définitivement sur un très bon blog ! Merci aux auteurs ! Je lis des mots qui me sont très chers : agir, humour, positif, respect…..
Quand je dis qu il faut s aimer et devenir son meilleur ami…tout d abord, ça n arrive pas comme ça, un beau matin d hiver en se levant de son lit…pour ma part, (je partage mon expérience ) quelques petites séances de Thérapie Cognitive et Comportementale ont eu raison de ce sentiment « d être trop gentille »….c est étrange, je m étais faite manipulée pendant des années !!!!! Imaginez….se connaitre, savoir positiver ses défauts (on disait que je parlais trop…pfff….me confier m a sauvé ma peau !) etc…et finalement positiver ….tout cela fait qu on s apprécie à sa juste valeur, avec ses défauts, ses faiblesses, mais ses qualités !!!!! Être gentille ? Ben j en suis fière aujourd hui ..faut juste apprendre et connaitre ses desirs et eviter de se faire rouler dans la farine….bonne nouvelle très positive : ça peut s apprendre aussi…..allez lire sur des sujets comme « la manipulation » ou « les techniques de ventes »..vous ne reviendrez plus tout à fait très gentil….en tous les cas, quand on parle de « changer »pas très d accord..on peut s adapter …à très bientôt avec bcp de plaisir…
J’aime beaucoup la manière positive avec laquelle tu partages tes expériences.
Ce que je retiens de ton témoignage est que comprendre les mécanismes qui influencent ton comportement (et celui des autres) t’a aidé à
changert’adapter 🙂C’est précisément ce qui me motive à écrire des articles sur ce blog.
Merci pour ton commentaire stimulant.
Bonne continuation
Olivier
Merci pour les encouragements ! Tu as bien compris…..
Une chose apprise essentielle : le positivisme , ce n est pas « dans les gênes » , on ne nait pas ( enfin la majorité) avec cela. Ça se cultive, ça s apprend, et surtout il faut l entretenir. Chaque jour l effort doit être fait, chaque jour on se doit de trouver du positif en nous ou dans sa journée…ce n est pas toujours simple, on a parfois envie de baisser les bras mais ça paie ! Et la récompense c est une certaine sérénité, voire le bonheur , ça en vaut la chandelle ! Alors restez positifs ! Moi je resigne pour la positive attitude ….et encore bravo pour ce blog …….bravo ….
J’ai ma copine qui se fait toujours avoir par ses collègues par ce qu’elle est trop gentille. Le truc c’est qu’elle le sait mais elle n’arrive pas à changer son comportement. Comment l’aider ?
En lui proposant de lire mes articles 🙂
Il est toujours délicat d’apporter son aide à un proche.
Ma technique s’est d’aider sans le montrer, orienter et amener la personne à trouver la solution par elle même.
J’espère t’avoir aidé à l’aider 😉
Olivier
En plus de lire les article d’Olivier ( qui sont bien tourné pour qu’on ne se sente pas trop dirigé et qu’on est l’impression que ça vienne de nous même).
Fait lui lire Cessez d’être gentil soyez vrai : Être avec les autres en restant soi-même de Thomas D’Ansembourg. Ce livre de développement personnel est super. Si elle n’aime pas lire ça existe aussi en audio.
Bonjour Henri,
Comme le dit Olivier, « il est délicat d’apporter son aide à un proche ».
Par contre ton amie peut faire un petit travail de réflexion sur elle-même :
L’idée, c’est de chercher les raisons qui la poussent à accepter alors qu’elle aimerait refuser ou mettre fin à une situation…
On peut distinguer 6 raisons :
– elle a des pensées catastrophiques : « si je refuse d’aider mon collègue, mon patron va me virer. »
– elle se sent dépendante : « si je refuse à mon collègue, il ne m’aidera plus et je ne m’en sortirai jamais. »
– elle a besoin d’être appréciée (à tout prix) : « si je refuse, ils vont m’exclure. »
– elle a besoin de se sentir indispensable : « je veux tout contrôler et je veux que les choses soient faites à ma manière… »
– elle se sent obligée : « il m’a rendu ce service hier, alors aujourd’hui j’ai une dette : je ne peux pas refuser… »
– elle subit ses propres peurs irrationnelles : « si je refuse, j’aurai l’aire égoïste, méchante, incompétente, etc. »
Demande à ta copine de réfléchir à chaque situation : pourquoi se laisse-t-elle faire ? Quand elle prendra conscience des raisons NON FONDEES qui la poussent à accepter, elle deviendra plus difficile à « convaincre ».
Rémi
bonsoir,
assez surprise de tomber sur ce blog au hasard de mon errance sur la toile. J’ai lu avec beaucoup d’attention vos articles ainsi que les témoignages et c’est un réel plaisir de me retrouver à travers vos écrits. Je suis passée par cette phase, être trop gentille, je connaît et j’en ai souffert. Aujourd’hui j’essaie avant tout de penser à moi, et à ce que je pense être bon pour moi…. je pense y arriver, petit à petit… Je me respecte, et par là même respecte les choix de vie que j’ai décidé sans me préoccuper du quant dira t on. L’effet est radical, beaucoup sont partis…. très peu sont restés… mais je sais que ceux là seront là pour un long, très long moment. Depuis peu j’ai véritablement l’impression qu’on me respecte parce que je me respecte…. je revis avec le sentiment d’avoir véritablement de la valeur…. avant tout à mes propres yeux…….. Bon courage à ceux qui commencent ce long mais salutaire travail d’introspection…..
Je dirais même qu’il est obligatoire de dire non, surtout dans son milieu professionnel. Dire non c’est s’assurer d’une part une certaine légitimité et cela installe le débat. Lorsque que l’on traite avec un client, il sera beaucoup attentif à vos remarques qui vous savez dire non à ses propositions. En général, on ne prend pas plaisir à discuter avec quelqu’un qui boit vos paroles.
Merci Olivier pour ces articles constructifs. On y retrouve beaucoup d’éléments importants qui aident à avancer sur le chemin de la connaissance personnelle.
On m’a souvent reproché d’être dans mon univers, mon cocon plus jeune, et même durant mes études, d’être fortement influencée par une personne dont j’étais devenue dépendante.
j’ai toujours été trop gentille jusqu’à m’être faite manipulée. C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à prendre conscience du côté dangereux de la chose.
Malgré ma prise de conscience il m’est encore difficile de dire non ou de ne pas aller dans le sens de mon interlocuteur afin qu’il soit content lui-même.
Pour autant, je me suis encore une fois rendu compte que dans mon dernier job, il ont gardé sur plusieurs personnes recrutées, la plus affirmée et sans doute la « moins gentille » mais surtout celle qui était elle-même et qui se fichait du regard des autres. Elle faisait son boulot sans prise de tête.
C’est ça la clef, réussir à dépasser cette peur du jugement de l’autre afin d’apparaître soi même sans honte ni crainte. Je n’en suis pas encore là mais j’y travaille fortement et j’y arriverai très prochainement.
Par ailleurs, comme a pu le constater Christine, les séances de thérapies comportementales et cognitives sont très bonnes. Elles m’aident à mieux comprendre ma manière de fonctionner en société et comment réussir à dépasser des schémas de pensée que j’avais créé en particulier toutes les pensées négatives.
Encore merci pour ce site.
Merci à toi Eloise.
Tes propos montrent que tu es déterminée à t’affirmer. A ce stade, la bataille est presque gagnée.
Bon courage et au plaisir de lire ton évolution.
Je pense que la notion principale a été dite : le respect. On doit exiger le respect pour soi et pour les autres. Un respect mutuel et partagé, est la clé à mon sens d’un développement personnel et professionnel riche
Respect mutuel, certes.
J’insiste néanmoins sur la fait que la clé est d’abord de se respecter soi-même. C’est là que réside la faille du « trop gentil ».
J’étais comme elle, et ce qui m’a permis de me forger une carapace sont les voyages, je suis partie avec mon sac à dos à l’étranger, ainsi que des cours de théâtre d’improvisation, le théâtre vous apprends à avoir de la répartie en toute situation et surtout à dévier un flot de conversation dans le sens que vous choisissez, c’est une arme redoutable dans la société.
J’ai souvent tendance à être trop gentille aussi, mais quand je sens qu’on se fout de moi, je le ressens, et je vais avoir tendance à réagir, parce que j’ai pas envie qu’on me marche dessus.
Je pense qu’il en faut pas avoir peur de se lancer et de montrer qu’on peu être dur avec les autres. Après tout, eux en font de même et n’ont aucun remord… Alors arrêtons de culpabiliser!
Bonsoir tout le monde, bon Olivier je veux vraiment vous raconter et vous dire que sincèrement je suis gentille avec tous les gens.
Mais y en a certains dont les réactions sont toujours négatives, et du fait que chui hyper sensible ça me heurte beaucoup :/
Je me suis dit voila traite les comme ils font également, j’ai évité d anticiper le sourire et beaucoup de choses bref j ai essayer d’être méchante hh juste un petit peu mais j ai pas pu jouer ce rôle parce que sincèrement j’aime pas ça et de nature j aime la paix alors si c est possible quelque conseils qui motivent 🙂 et merci a tous et a toutes . Cordialement 🙂
Salut sirene ?
L’hyper sensibilité est une caractéristique que revendique les « trop gentils ». Et c’est justement cette hyper sensibilité qu’ils utilisent pour justifier leur hyper gentillesse.
Tu le devines ce n’est certainement pas la bonne façon de faire.
Tu es tout simplement humaine et réagis aux autres.
C’est cette réaction sur laquelle je t’invite à travailler au travers de mon article.
Tu n’as pas dû bien lire mon article Cessez d’être gentil. J’insiste sur le fait qu’être méchant est une très mauvaise stratégie. Vraiment relis-le et applique la solution que je propose.
Au plaisir de lire tes progrès
Olivier
Cet article et le précédent me laissent perplexe. Pourquoi être gentil serait « mauvais ». Ce qui est à changer ce n’est pas le fait d’être gentil mais plutot de se défaire de ce principe qu’inculque la société selon lequel » on ne fait rien gratuitement, si on donne quelque chose, si on fait un geste genereux c’est forcément pour recevoir quelque chose en retour »! Et si les gens commençaient à tout simplement faire les choses par envie de les faire, d’être gentil, de donner sans RIEN ATTENDRE EN RETOUR? Ne serait-ce pas libérateur? Ou alors nous vivions dans un monde où personne ne croit au geste désinteressé ? ( Si c’est le cas ce serait bien triste!)
Être gentil n’est pas mauvais, être trop gentil l’est.
Comme je le revendique dans l’article sur l’abus de gentillesse, l’objectif de ma démarche est précisément d’apprendre à être gentil « sans rien attendre en retour ».
CQFD : Si chacun se met à appliquer ces conseils, le monde en sera meilleur 🙂
Bonjour, j’interviens aussi au sujet d’un trop plein de gentillesse car j’en ai souffert souvent, un besoin viscéral sans doute de se sentir aimé par tous pour combler un déficit affectif. Aujourd’hui je suis gentille mais sans plus, j’essaie d’être à l’écoute de mes besoins et je joue moins les béni oui-oui avec une famille ultra-possessive et trop autoritaire mais ça reste malgré tout difficile de refuser une invitation non-désirée face à des gens trop agressifs autour de soi, habitués à commander les autres. Petit à petit, avec l’âge, on s’affirme un peu mieux cependant. Merci pour vos suggestions et bonne continuation ! nana
Il y a une chose qui revient souvent dans les discours de ceux qui parlent de gentillesse :
« On essaye d’être gentil pour avoir de la gentillesse en retour »
« Etre gentil ca sert à rien car en face on en profite » ..etc
Mais être gentil n’est pas (non plutôt ne devrait pas être) fait pour attendre en retour, c’est par intérêt à ce compte la. Exactement comme ceux qui essayent d’aimer une personne pour attendre un chèque en retour.
Etre gentil (la vraie gentillesse) c’est dans les gènes ou dans l’éducation, ou dans l’analyse que chacun fait et la vie que chacun vie. Et un vrai gentil reste comme ça toute sa vie, comme un vrai salaud le reste à vie (même si certains tentent de paraitre bien quand ils ont besoin au fond ils changent pas).
Alors oui il y aura toujours des profiteurs de votre gentillesse, oui dans notre société actuelle où les gens essayent au maximum d’être des vautours, où chacun cherche le profit,où les gens se sentent obligés de se mettre en rivalité et en conflit pour tout et rien…ca devient problématique.
Mais dites vous que vous êtes l’espoir de cette société.
Les profiteurs, les moqueurs, les mauvais… si ils veulent rester dans leurs ordures personnelles ça les regarde, vous vous pouvez etre fière de dire que vous faites des efforts pour donner du bonheur, etre serviable, honnête, généreux.
Et ça ça n’a pas de prix.
C’est pas d’avoir un truc en retour qui est important, c’est d’avoir donner, comme en amour, tant pis si la femme que vous aimiez part…. au moins vous vous avez fait les choses correctement et vous avez offert ce que vous aviez de plus beau.
Et vous savez beaucoup de ces gens regrettent amèrement arrivé un moment de leur vie de ne pas avoir été comme vous et pire d’avoir profité d’anges comme vous.
Alors restez comme vous êtes et si vous vous en voulez quand même n’arrêtez pas de donner, faite votre liste noire et ce que vous ne donnez plus aux uns, donner le à ceux qui le méritent.
Bonne soirée et désolé pour le pavé ^^
Bonsoir, je viens de lire cet article que vous avez écrit et je suis tout a fait d’accord, c’est quelque chose que je vais suivre, car moi meme étant trop gentille avec des personnes tel que des collègues et des amis qui ne sont pas toujours des vraies amies mais bien des profiteurs. Et bien je vais suivre a la lettre ces conseils
@ Gabriel…. Je confirme trop bon trop con surtout dans notre société.
A force de s’habituer à vouloir faire plaisir on finit aussi par ne plus avoir conscience de la valeur des choses que nous faisons pour les autres et estimer que nous n’en méritons pas autant.
Au boulot, on nous demande de se surpasser et une fois que c’est fait, il nous vire et on fait le dos rond… les amis c’est « tu devrais changer » une fois que c’est fait et qu’on se sent bien c’est « Pourquoi tu agis ainsi? »… Et les autres vous parlent comme à leur chien car ils se rendent compte que vous chercher simplement à discuter le plus simplement du monde… donc c’est une personne sans personne à qui parler
Sincèrement, il y a quelques années que j’ai lu le livre « cessez d’être gentil soyez vrai! » et j’en ai fait ma bible je le conseille à TOUTE personne qui en a marre de supporter…
Je regrette d’être aussi agressive dans mes propos (ce n’est pas de mes habitudes) cependant une fois passée cette étape il faut savoir affirmer ses choix, et vivre dans la continuité de ceux-ci sans que le passé soit un boulet…
Merci olivier pour toute l’aide apportée aux autres et la positivité de vos articles constructifs
Salut à toutes et tous, salut Olivier,
Je voulais juste apporter un petit commentaire car il y a un commentaire que tu as dit, Olivier, et qui est très important, c’est :
« Tu es gentille en pensant faire plaisir avec l’idée de bénéficier en retour de la bienveillance d’autrui.
Dans un monde idéal que j’appelle pour caricaturer le monde des Bisounours, c’est comme cela que ça devrait fonctionner. Mais ce n’est pas la réalité. »
Ce monde de bisounours, je pense qu’il pourrait exister.
Cela pourrait marcher si tout le monde était pleinement conscient de ce qu’il est, ce qu’il veut, ce qu’il souhaite au fond de lui. Bien sûr, il ne faut pas tout demander et savoir rester simple et humble face à la vie, pour ne pas s’impatienter de quelque chose que l’on n’aurait pas.
Par exemple, les envies ne sont légitimes que si elles sont réciproques (par exemple on ne va pas voler son voisin pour avoir plus d’argent car lui en aurait moins, mais on peut embrasser un partenaire car il/elle le souhaite aussi).
Ainsi, si chacun prend conscience de ce qu’il désire vraiment, tout s’enchaîne automatiquement, par cercle vertueux. On prend confiance en soi, on s’aime, on veut que l’on soit respecté alors on respecte aussi l’autre. On est empathique. On se connaît les uns les autres. On peut donner ce que l’autre aime, l’autre connaît ce qu’on va aimer recevoir. On a tous des défauts, des qualités, on comprend que pour les autres c’est pareil. C’est être humain ! On a eu une enfance, une vie différente, alors on a des goûts, des opinions différentes. On peut accepter celles des autres !
De là, on peut se rapprocher de ceux qui ont des affinités avec nous-même et de là se créent des amitiés.
Apprenons à connaître ce qui est bon pour soi.
Aimez-vous comme vous êtes! Vous êtes parfaits, vous êtes nés comme vous êtes, vous n’avez pas à vous justifier auprès de qui que ce soit.
Joyeuse vie à tous!
Ravie de tomber sur un site pareil. Je me suis reconnue dans le précédent article et celui-ci. Et le pire chez moi c’est l’émotivité je pleure des que je suis contrariée. Je suis tellement faible d’esprit et facilement manipulable que faire?
Salut Dany,
La première étape est de comprendre qu’il est possible de changer.
La seconde est de passer à l’action. As-tu appliqué les indications de mon premier article ?
Si oui, je serai ravi de lire ton retour d’expérience 😉
Olivier
Pour ma part, les indications ici sont des conseils sans doute altruistes mais pas explicatifs ni profonds, ce sont des généralités qui ne servent pas à grand chose. Il faut se travailler de l’intérieur pour en sortir, il faut vivre des expériences surtout, et conclure; La gentillesse ça s’assume surtout. La gentillesse est noble tant qu’elle n’est pas un pis-aller du « bien pensant » petit bourgeois, avec un beau masque de guimauve à la praline derrière des attitudes aigries et une vie monotone : « Moi je suis gentil donc intelligent, et les autres sont méchants donc bestiaux ». Assez peu généreux comme discours pour quelqu’un de gentil non ? Sais tu que les contes, les romans, les avancées de ce monde se construisent parce qu’il y a du mauvais en toute chose ? Tu ne peux pas dire que tu n’es qu’une partie « bonne » de ce monde car en toi sommeille un MONSTRE que tu as bâillonné toi même dans ta propre histoire, et voici le revers du bâton. Je sais de quoi je parle. Il est dur d’imaginer que les autres « profitent » alors qu’on est amoindri, comme handicapé par cette impossibilité de dire « merde ». Mais n’est on pas plus égoïste que les autres à se comporter de la sorte comme si la perfection était de ce monde ? Je vais te dire maintenant ce que pensent les autres de toi : que tu es une sorte d’ectoplasme, de fantôme sur quoi rien n’a de prise, où tout les aléas du monde RÉEL glissent, que tu n’as peut-être pas de sentiment, va savoir ? Tu es un clone parmi les clones d’aujourd’hui, sans saveur, tu ne sais pas vivre sentimentalement, tu n’as pas d’émotions car on t’a appris à être dans le dénie de ta propre personne. Je veux être blessant ici pour que tu comprennes que ce ne sont pas des petits conseils à deux balles qui vont te faire changer mais une vraie révolution qui ne doit venir que de toi, je n’ai aucune solution à t’apporter sinon faire les choses que tu n’as jamais aimé faire, et plus il te semblera difficile de les faire, plus il serait bon de les concrétiser ! Très dur je sais, mais c’est l’esprit humain chevaleresque tel qu’on ne le conçoit plus aujourd’hui, robots que nous sommes. Si tu veux changer, CHANGE, ainsi tu pourras te réajuster honorablement ensuite, à savoir s’il te semble être la meilleure chose que de devenir ce que tu n’as jamais été, et de l’assumer enfin dans une joie plus sereine.
Et tu verras ensuite un reflux de bienveillance fondre sur toi, un respect d’être aller jusqu’au bout d’un chemin qu’il te semblait impossible d’aborder parce que tes mœurs n’ont jamais été éveillés dans ce sens, que ce soit la violence, le sport, le sexe, la manipulation peut-être, que sais je… Le principal étant de rester malgré tout conscient, et de ne rester qu’un disciple de ce que tu envisages de faire, humblement mais avec la force qu’il faut.
L’expérience mène à l’éveil.
Ensuite, tu verras, j’en suis convaincu, ta voie sera la bonne, tu assumeras tes multiples facettes, gentillesse, méchanceté, égoïsme, générosité, etc… aux yeux du monde avec un formidable talent. Tu n’en voudras plus à personne.
Pour moi, l’humain n’a aucune proportion mentale. Chacun est fait comme il se doit, sans aucune réponse, sans contrôle, c’est inné et peut-être magique, il faut savoir l’assumer comme on assumait autrefois un don, un talent, un génie parfois.
Je suis comme toi, le chemin est long, ce qui rend la vie pleine de richesse et de recherche
Te souhaitant le meilleur
Quel baratin insultant, Greg !
Pour l’avoir été, les personnes gentilles à l’excés n’ont pas besoin qu’on les blesse davantage. Elle ont déjà subi l’influence toxique, voire le dénigrement, de fortes personnalités qui ont détruit leur équilibre, même en voulant parfois bien faire.
Et ce n’est pas en cumulant des expériences risquées (sexe, manipulation, violence !), sans préparation et aux antipodes de leurs désirs et de leurs aspirations pour le monde, qu’elles en ressortiront plus fortes et plus mûres. La fragilité impose des précautions.
Marquer un temps de réflexion avant d’agir (ai-je vraiment envie de le faire ? est-ce vraiment bénéfique ? n’est-ce pas au tour de quelqu’un d’autre ?), c’est déjà une approche soft pour retrouver le chemin que l’on s’est fixé plus jeune. Petit à petit on apprend à refuser, toujours avec gentillesse mais fermement (non, je regrette), ou à poser les conditions (oui, si …/ oui, quand …), ou à exprimer une réciprocité (OK. De ton côté, peux-tu …?).
J’aime les gens, mon être déborde facilement d’amour pour ceux que je croise je suis très facilement dans l’empathie au point parfois de ne plus savoir si les sentiments que je ressens viennent d’autrui ou de moi même (je travaille dessus). J’idéalise trop facilement aussi (mais là j’ai pas mal travaillé dessus pour ne plus en souffrir, vu que les retombées sont parfois glaciales) du coup dans ma vie j’ai souvent donné et j’ai plaisir à donner et à rendre service.
Le problème n’est pas d’attendre un retour, le simple plaisir d’avoir été utile me suffit, mais plutôt quand on reçoit un jour de ceux qu’on a aimé et aidé des coups de couteaux. Alors discerner a qui refuser un service n’est pas évident, je préfère me contenter d’être gentille quand ça ne nuit pas à mon organisation à mon planning, et si je suis en forme pour etc… je me respecte ainsi pour les gens qui ne me sont guère proche, pour les proches sur qui moi aussi je m’appuie quand j’en ai besoin je tiens à ce qu’ils comptent sur moi et par contre s’ils ont besoin d’aide je donnerai un rein s’il le fallait! Je pense que sinon le monde serait un enfer horrible.
Je me retrouve un peu dans ce qu’écrit ‘bouchon’. Et je refoule les défauts des autres, en tachant de les accepter tels qu’ils sont.
Je suis traitée de naive mais il me semble que je préserve ma sensibilté et je veux croire en l’homme et espère que par la gentillesse, j’obtienne la même chose.
Heureusement d’autres sont comme moi. Mais j’ ai aussi pris un couteau dans le dos de gens qui m’étaient proches. Et là, je m’écroule.
En psy, on me dit de rester moi-même pour avoir confiance en moi. Mais le moi que je vois n’est pas terrible.
J’aime la gentillesse et de temps un temps une petite reconnaissance me fait penser que je suis malgré tout sur la bonne voie, au lieu d’être traitée de ‘con’ par certains.
Bonjour Chantal,
Je réagis sur le fameux conseil 🙂
C’est un des pires que l’on peut donner et surtout recevoir.
La confiance en soi se gagne en grandissant c-à-d en devenant meilleur.
Pour le reste, je t’invite à appliquer les conseils de mon article.
Ce n’est pas ton entourage qui va devoir se transformer mais toi. Et la personne que tu deviendras aura alors une relation plus heureuse avec les autres.
Olivier
Bonjour,
Bon je me lance! Moi aussi j’ai quelques problemes avec la gentillesse et le souci c’est que je viens juste de m’en rendre compte à bientôt 47 ans…
Je crois que cela m’affecte jusque dans mon travail, je ne m’y trouve plus à ma place, me sens dévalorisé.
Je me compare à mes collègues, il font tous des heures à ne plus finir leur journée alors que moi j’essaie de ne pas trop prendre d’affaires à gérer pour conserver un certain confort de vie après le travail. Mais pendant les journées tout ce que je peux produire ne me donne aucun plaisir.
Avant, cela n’était pas le cas comme si j’avais beaucoup de plaisir à réaliser mes tâches, aujourd’hui c’est sans saveur.
Je me suis pourtant confronté à des psychologues mais je n’ai pas encore trouvé le remède. Chaque jour c’est dur avec des moments plus simples à gérer.
Enfin j’espère trouver un jour…
Bien cordialement
Bonjour à tous. Tous les commentaires se valent, y compris celui de Greg qui, s’il est asséné comme un uppercut, n’en reste pas plein de vérité et de bon sens à mon avis… Et non, l’article d’Olivier n’est pas si simpliste que ça: il encourage justement le débat et des développements comme le tien, Greg ! Sinon, à quoi servirait ce forum ? Personnellement, je trouve qu’il faut avoir la sagesse d’un Jiddu Krishnamurti pour être gentil inconditionnellement, sans rien attendre en retour. Dans mon cas, je n’y arrive pas encore (si j’y arrive jamais…). Avec certaines personnes peu scrupuleuses et peu intelligentes finalement, être gentil équivaut à faire le con. Je passe certainement pour une peau de vache dans mon entourage, mais j’estime qu’être gentil est un don que tout le monde ne mérite pas. NON! Je n’ai pas envie d’être gentille ni généreuse avec ceux qui ne le sont pas pour moi (les profiteurs et parasites de tous poils). Polie, tout au plus. On n’est pas des sauvages… Et je dois dire -mais ça c’est MON expérience personnelle- que depuis que je fais le tri dans mon entourage, justement, j’ai beaucoup moins de déconvenues. « Là où il n’y a pas d’amour, ne traîne pas », a dit Frida Kahlo. Il y a du vrai là-dedans.
En lisant le témoignage, il en ressort rapidement que Bay-A a du mal à s’affirmer dans son lieu professionnel, et donc, en toute logique, dans sa vie personnelle également. Elle ne s’estime pas du tout. En allant voir ce médecin, on lit qu’elle a prit conscience du problème mais qu’elle n’en a pas fini pour autant. je rejoins le commentaire de Rémi qui propose un bon nombre de questions pertinentes pour faire le point. Pour ma part, ce qui boosterait Bay-A à règler son problème , c’est de se visualiser, avant de partir au travail, dans son bureau, avec ses collègues, puissante, forte,compétente, parfaite, leur disant NON en toute sérénité, en étant tout à fait convaincue que ses propos seront entendus. L’affirmation est également quelque chose qui booste. Mais c’est comme tout Il faut que Bay-a croit en elle sinon personne d’autre ne le fera pour elle. Olivier parle aussi de respect de soi même. Et il a raison, tout commence par le respect de soi-même et en la découverte de ses propres valeurs. Merci Olivier pour cet article. j’ai aussi beaucoup grandi en lisant les commentaires. Je vous souhaite tout le bonheur du monde !
bonjour,
je recherche des infos sur le net car je suis en plein désarroi par rapport aux comportements de mon mari. Il me dit très souvent passer son temps à être « serviable’, à rendre sans arrêt des services, mais que personne ou presque ne le remercie et qu’il n’a presque pas de retour positif. Il a une opinion très négative sur les gens, ce qui m’a conduite petit à petit à ne voir mes amis qu’en dehors du couple pour me et les protéger de ses mots qui « tuent » les gens. je ne sais que faire. je lui ai déjà expliqué qu’il n’avait aucune obligation à rendre des services, que c’était de son propre chef qu’il le faisait et que personne ne l’en obligeait. Donc qu’il se fourvoyait totalement en attendant toujours un retour ou un remerciement, car c’est toujours lui qui propose des services…il n’aime pas les gens, a souvent tendance à les éviter ou à en avoir peur, j’ai le sentiment que sa communication est très mauvaise et qu’il n’est pas bienveillant.D’ailleurs je vois bien que son petit-fils de 3 ans ne va jamais bien vers lui.Si vous pouviez me donner un peu votre avis, un peu de soutien et de conseils, ce serait extra! Je ne cherche pas à le changer mais à lui monter qu’on peut donner sans rien attendre en retour, juste pour donner. Un exemple : on marchait dans la rue, un sdf était assis , je dis à mon mari « tiens, tu pourrais lui donner une pièce, si ce monsieur est là à mendier, c’est que sa vie est dure » et mon mari « ha non, surtout pas « . Voilà un bon exemple. Un autre : on est dans un magasin de jardins : il y a des pains d’épice . Sa mère adore. Je dis à mon mari « on peut prendre un pain d’épice pour ta mère, elle adore ça » et la réponse, vous la devinez a été « non ».Je ne saisis pas du tout pourquoi ce refus systématique de donner du plaisir aux autres. Et cette obsession à être serviable, pour attendre des remerciements (qui ne sont jamais assez « comme il faut »)… aidez-moi, svp, donnez-moi des idées.
Bonjour Isabelle,
Il n’y a rien de plus difficile que de vouloir aider une personne qui n’a pas sollicité de l’aide.
C’est même contre-productif.
La chose à faire : être soi même un exemple pour l’autre.
Ne conseille pas : (dé)montre que la générosité sincère et désintéressée est enrichissante.
Reconnais ses qualités et donne lui de l’inspiration pour éliminer ses défauts.
Olivier
A vrai dire, il est vrai qu’il faut savoir dire non, et se faire plaisir avant tout. Il faut remplir son petit bonheur avant de vouloir faire celui des autres. Car a vouloir remplir le bonheur des autres avant le sien, on en attend en fait que les autres fassent notre bonheur et ce ne sera jamais le cas. C’est stupide mais il parait que c’est ainsi. Il faut donc savoir dire non, s’affirmer, et surtout vivre sa vie.
C’est ainsi qu’au final les gens viennent vers vous.
Enfin, il parait. En effet, j’avais ce problème, de toujours vouloir être serviable, gentil, dans l’espoir inconscient que les gens viennent vers moi en retour, me proposent de sortir boire un verre etc. et j’ai donc décidé de changer.
Cependant, ça fait 3 mois que je vis ma vis à présent, je suis poli, mais je ne suis plus l’organisateur des sorties, j’arrête d’aller vers les gens et de proposer des gentillesses… Mais en fait, c’est juste pire. J’ai l’impression que finalement les gens sont bien content que je vive ma vie dans mon coin. Et ils s’en foutent pas mal de ma gueule. Les sorties que j’organisais ne leur manquent pas. Ils en organisent dans leur coin et ne m’invitent pas. A vrai dire, j’avais la bonne résolution de savoir dire non. Mais je n’ai en 3 mois jamais eu l’occasion de dire non. On ne me propose jamais rien. C’est comme si je n’existais pas. En fait le seul moyen de me retrouver dans les plans marrant c’est d’en être l’organisateur, sinon on ne me propose pas. C’est bizarre non?
Et ce que je comprends pas, c’est que quand j’organise, les gens viennent, on rigole et c’est sympa. Mais quand j’organise pas ils organisent sans me proposer. Bref c’est frustrant.
Alors je ne sais pas c’est quoi le mieux : être gentil mais avoir encore des interactions avec les autres? ou vivre sa vie, mais ne plus avoir d’interactions avec les autres tout le reste de sa vie… Si les 50 prochaines années doivent être comme ces 3 derniers mois, alors c’est pas top tout de même.
Bonjour Charles,
Ton témoignage est intéressant.
Je note toutefois que tu organisais des soirées avec l’objectif « inavoué » que l’on te renvoie l’ascenseur.
Et tu ressens la frustration de ne pas en être récompensé. C’est légitime en soi mais tu réalises que la gentillesse n’est pas une monnaie d’échange.
Le contrepied de ne plus aller vers les autres en matière d’amitié n’est pas la bonne solution.
Tu pourrais être inspiré de lire mon article sur les clés pour se faire des (vrais) amis 😉
Olivier
Une pure gentille! Voilà ce que je suis. Et le problème on le comprend tous, c est que l on finit par s’oublier.
Je regarde le désastre que cette qualité ou ce défaut a pu causer dans ma vie aujourd hui. Un peu comme si un cyclone était passé, je sors de ma maison en ruine tenant mon enfant que j aime par la main. J ai tout à reconstruire. Une seconde vie nous attend moi et mon enfant. Je vais penser à nous deux désormais. J ai laissé trop de place aux autres pour n en tirer qu un profond chagrin. Car être trop gentille m a apporté bien des peines.
Sandrine.
Bonjour,
Quelle tristesse que la gentillesse soit mal perçue.
J ai mis la moitié de ma vie à comprendre qu en réalité nos qualités sont convoitées, jalousées et enviées par ceux qui ne ressentent pas d émotions humaines, je parle de perversion narcissique. Ils sont partout, et même en étant moins gentil, c est à dire moins serviable, ils ressentent notre empathie et veulent l’aspirer. Il faut s éloigner de ces personnes, vraiment !
Bonne journée,
Salut,
J’ai lu ton article, et au final on en revient toujours au même soucis qui est que les gens confondent la gentillesse, la naïveté et la faiblesse.
Être trop orienté vis à vis de l’extérieur à savoir le respect des autres, leur faire plaisir etc, fait parti de ces choses à ne pas faire quand on est gentil et faible.
Se respecter avant tout et rester fort tout en continuant d’être gentil, voilà ce qu’il convient d’être 🙂